CYBER-MEDITATIONS Méditation envoyée par Claude D’ALMEIDA |
Le
Devancier dans
l’Eglise du Christianisme Céleste J’ai
l’honneur de réfléchir sur ce qu’on « attend aujourd’hui du devancier dans notre
Eglise ». Je n’y
vois pour ma part qu’une manière courtoise de nous
dire à tous, qu’il y a matière à s’inquiéter de ce qui se passe au milieu de
nous. Car, où a-t-on jamais vu exister une Eglise dans toute sa noblesse sans
ses devanciers et réciproquement ? Il
est en effet une chose que nul ne peut contester. Le vocabulaire
judéo-chrétien, désigne généralement sous diverses appellations les serviteurs de
Dieu par : lévite, sacrificateur (exode 32 :25-29 ;
Nb : 18-7), diacre, pasteur, prêtre, évêque (1tim 3 :1-13)
voire « anciens » (2 Jean). Mais jamais il n’a été question de
devancier ;
appellation et titre consacrant dans l’Eglise du Christianisme Céleste
(ECC), les oints de Dieu. L’explication
vient de l’unicité de l’ECC au sein de l’univers chrétien. Notre feu Pasteur
Fondateur SBJ OSCHOFFA rappelait que c’est parce que notre « Eglise
n’est sortie ni fille d’aucune Eglise-mère ». C’est un don de notre Seigneur Jésus Christ
aux Hommes du monde entier qui a descendu cette église pure, sainte avec toute la puissance liée au mystère de
la résurrection et de la victoire du Seigneur sur la mort et les forces sataniques et diaboliques. Nous arrive
t-il encore de nous souvenir des cantiques révélés et chantés par les anges
pour célébrer l’évènement : « louez le Seigneur vous les saints pour la sainte église venue
des cieux », « Jéhovah, Jésus-Christ, St Michel chef des
armées », « le jour de la puissance où il eut l’éclipse ». Heureux tous les hommes qui se
confient en Jésus-Christ (Ps 2 :12). Le
devancier, qu’il soit grand ou petit, est un associé de Dieu qui s’inscrit au milieu de ses frères,
normalement dans une hiérarchie-type de l’Eglise basée sur le sacerdoce.
Autrement dit, dans une chaîne de responsabilités à l’égard des autorités
établies dans l’Eglise mais aussi de celles qui gouvernent le pays. Mais au
milieu de ses frères, et eu égard à la relation d’intimité qu’il entretient
avec Dieu (et son fils unique notre Seigneur Jésus-Christ), il ne peut être
rien d’autre qu’un modèle de comportement
exemplaire. C’est
la raison pour laquelle, compte tenu de l’imperfection qui caractérise chacun
de nous en tant qu’ être humain, le devancier a intérêt, dès ses débuts dans
l’œuvre, à bien réussir ses apprentissages et
observations en se déconstruisant pour mieux se reconstruire
tout au long de son cheminement devant Dieu. Car la mission, consistant à
sauver et/ou délivrer les âmes au nom du Seigneur Jésus-Christ, ne peut
aller de pair qu’avec les aptitudes, compétences et vertus théolégales que ce
devancier saura lui-même cultiver ou développer pour l’AMOUR de Dieu et de
ses semblables (1Cor13 :2-13 et 2Cor2 :14-17). C’est
en cela qu’existe l’élévation en grade ; vieille institution qui remonte
à l’ancien testament. Dans l’église du Christianisme Céleste, d’aucuns
proclament encore qu’elle est formalisée sinon intrinsèquement
régulée conformément aux prescriptions de Je
me dois, avant de poursuivre, de rendre un témoignage en qualité
d’ « ancien » de A
travers la force, un véritable zèle et l’amour pour l’œuvre au sein des
devanciers, nous étions une génération de jeunes devanciers Il nous a fallu
du temps, pour réaliser nous-mêmes ce que nous faisions et étions capables de
produire par devers nos faiblesses. Ainsi, dans un article intitulé « Amis de Dieu, Serviteurs Fidèles et/ ou
Frères de Jésus » (publié en 1995 dans le n°5 de Méditations de
l’époque), nous avons, nous même, été
agréablement surpris de découvrir les grâces de l’inspiration à
l’époque. A l’instar du patriarche Abraham
(Genès 12 :1-3, Jacq 2 :23, Ez 18 :4), de Moïse
(Hbx 3 :5), des apôtres et autres
vrais disciples et adorateurs en passant par notre père Oschoffa, (Hbx 2 :10-13) nous avons pu affirmer
et démontrer comment « l’immortalité était bien plus qu’une espérance ; mais une garantie effective de Dieu à tous
les hommes faits de chair et de sang ayant fidèlement vécu dans son
intimité en travaillant à son service ou pour sa cause ». « Heureux celui qui ne se condamne pas dans
ce qu’il approuve » (Rom 14 :22). Travailler pour le Maître (et Lui seul nous
enseignent les écritures : EZ 34 et Jean 10 :1-18), passe par de la
joie, la paix, l’amour et la concorde qu’éprouvent ceux qui ont été élevés à
sa dignité. Parce qu’il n’a jamais été d’oint, qui ne l’est d’abord pour Jésus-Christ avant d’être au service de ses frères. Personne ne doit
devenir devancier pour lui-même ni pour faire plaisir à un autre homme ;
encore moins faire décoration. IL s’agit d’un engagement qui conduit à un
réel basculement de l’Homme vers « l’Esprit » au sens de Jean
3 :6-8. C’est
pourquoi, en dehors de la mission consistant à reprendre les fidèles qui se
cherchent dans leurs mauvaises voies, mauvais comportements, erreurs ou
indiscipline (et qu’il faut corriger au cours des prédications et avec l’aide
des prophètes) ou en répondant à leurs insatisfactions, découragements,
frayeurs, peurs et inquiétudes, il n’a jamais été demandé à un devancier
(grand ou petit) de dominer sur le peuple ou d’exercer un autre pouvoir sur
lui en exploitant sa naïveté, sa faiblesse ou son ignorance des choses de Dieu
(cf. : Math 20 :25-28 et Luc 12 :47-48). Le
danger de la « marchandisation du
spirituel »
qu’on voit prendre corps au sein de l’église du christianisme céleste ne peut
être qu’une infamie et une insulte à Dieu. Tout simplement parce que le devancier
reste une « autorité spirituelle » dans la lignée de Aaron et
de ses enfants qui, « après avoir reçu
l’huile d’onction sur la tête pour consécration, puis revêtus de
vêtements sacrés » (Lév 21 :10) ont été mis à part dans le
peuple qu’ils sont appelés à conduire et éclairer au nom de Dieu (Ps
135 :13-21 et 84 :11-12). Aussi
lui demande t-on de travailler uniquement et simplement pour son Maître,
JESUS-CHRIST, en ne faisant rien de répréhensible, d’infamant, de dégradant
ou d’avilissant au milieu des brebis du Seigneur qui sont sous sa garde ou sa
protection. De
tous les temps, le rite qui établit tout appelé ou fidèle dans la hiérarchie
des devanciers de l’Eglise (hommes et femmes de prière/ leaders et mamans/
prophètes et visionnaires avant d’atteindre le corps des évangélistes et grands devanciers de
l’Eglise chargés de son administration et gouvernement), reste l’onction ; seule force spirituelle permettant
d’évoluer avec toute la puissance de la résurrection du Christ vainqueur des
forces sataniques et diaboliques
et qui permet de jouir des charismes propres à l’Eglise du Christianisme
Céleste (1corinthiens 12 :27-28)
dons de prières, visions, prédications et gouvernement. C’est
pourquoi depuis le synode de Porto-Novo du 16 décembre 1972,
relève l’abbé GUERY
dans ses recherches sur notre Eglise, des prescriptions rigoureuses, sous
forme de conditions et critères, régissent les propositions à l’onction. A
l’origine, les sauts de grade ne sont pas autorisés ; sinon exceptionnellement ; souvent pour cause liée à
l’évangélisation, par exemple, nécessité d’ouverture d’une paroisse avec à sa
tête un leader en charge. Comme
la sagesse populaire nous enseigne que « l’habit ne fait pas le moine » et que l’universalisation de
notre Eglise va se poursuivre, nous avons tous intérêt, les uns les autres,
sinon une obligation de mémoire à
ce que les modes de formation des devanciers ou de transmission des savoirs
et de la connaissance apportés à notre église par les anges s’imposent
partout et de la même manière. Ainsi, éviterons-nous les dérives et
dérapages. L’image
dont s’affuble notre Eglise est
pathétique. Seul Jésus Christ peut
nous venir en aide. Lui qui a dit « si quelqu’un me sert, qu’il me
suive ; et là où je serai là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me
sert, le Père l’honorera » (Jean 12 :26). Et de nous adresser cette
terrible parole : « celui qui n’assemble pas avec moi
disperse » (Luc 11-23). Nous sommes donc condamnés à nous retrouver pour travailler ensemble. Que
le Seigneur vous arrose de ses grâces et bénédictions. SUPERIEUR
SEN EVANGELISTE Claude d’ALMEIDA ECC/25012010/Fr © JL.
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