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Le plus grand trésor L’arrivée du Messie sur terre a conduit à un nouvel
ordre dans le monde. Avant l’avènement de Christ, les relations de l’homme
avec son créateur l’Eternel Dieu ont été rompues. En effet, ayant été créé à
l’image de Dieu l’homme vivait avec sà)$=on
caractère divin qui faisait de lui le grand gérant de la création toute
entière. Mais par sa désobéissance au Jardin d’Eden, l’homme a perdu ce
caractère divin et est resté séparé de l’Eternel Dieu jusqu’à l’avènement du
Messie. L’œuvre du Messie a amené la réconciliation de l’homme avec l’Eternel
Dieu. Christ est venu renverser le mur de séparation entre l’homme et Dieu.
Il a offert à toute l’humanité le plus grand trésor, le plus beau des cadeaux
qu’aucun homme ne peut en estimer la valeur et la grandeur. Ce
grand trésor, c’est notre union avec le Saint-Esprit, avec Dieu, source de
gloire et d’espérance. Le caractère divin de l’homme lui est restauré quand
celui-ci devient un avec Dieu en esprit. Et cela est rendu possible par
l’action de l’Esprit de grâce promis par notre Seigneur Jésus-Christ avant
son ascension. « Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le
Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure
éternellement avec vous,
l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il
ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car
il demeure avec vous, et il sera en vous » (Jn
14 : 15-17). Il convient de signaler qu’il y a une différence entre
l’Esprit est avec vous et l’Esprit est en vous. L’Esprit de Christ qui était
avec les disciples par sa présence physique est entré en eux le jour de la
pentecôte. Ce sont les apôtres qui furent les premiers à expérimenter les
merveilles de l’Esprit de Christ. « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous
ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du
ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison
où ils étaient assis. Des langues,
semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des
autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous
remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que
l'Esprit leur donnait de s'exprimer » (Ac
2 : 1-4). Après les apôtres, la promesse de l’effusion du Saint-Esprit
s’est étendue sur tous ceux qui croient en Jésus-Christ. « Pierre leur dit:
Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ,
pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous
ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les
appellera » (Ac
2 : 38-39). Le Saint-Esprit assure plusieurs fonctions essentielles dans
la vie de l’homme. Cela n’est pas l’objet de ce message. De
façon succincte, en dehors des dons spirituels, l’Esprit est là pour
maintenir les hommes repentis dans la grâce de Christ par le renouvellement
de leur force en vue de conserver leur caractère divin. Lorsque vous
déclenchez le processus de repentance, vous attirez l’Esprit de Dieu. Et
quand il vient, il vous convainc du péché, de justice et de jugement. « Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille,
car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si
je m'en vais, je vous l'enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le
monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui
concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé » (Jn 16 : 7-11). L’Esprit vous prouve que vous êtes
pécheurs et que vos propres efforts ne peuvent plus vous libérer. Mais que
vous avez besoin du Sauveur, Jésus-Christ. C’est lui seul qui peut vous
justifier. Car il a versé son Sang pour vous libérer de tout esclavage. Et
celui qui ne demeure pas dans le Sang de l’Agneau de Golgotha tombe sous le
coup du jugement divin qui est sans appel. Divers
dons spirituels peuvent se manifester dans votre vie (1 Co 12 :
1-31 ; Ep 4 : 11-15). Mais ce n’est pas
encore la consécration de votre unité avec le Saint-Esprit. Cette
consécration devient effective suite à des transformations successives et
progressives de votre vie faisant de vous un vase pur pouvant conserver cette
unité avec Dieu. « Si donc quelqu'un se conserve pur, en s'abstenant de ces choses, il
sera un vase d'honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne
œuvre »
(2 Ti 2 : 21). Car la foi qui conduit à la concrétisation de votre
caractère divin se conserve dans une conscience pure « Les diacres aussi doivent être
honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d'un gain sordide, conservant
le mystère de la foi dans une conscience pure » (1 Ti 3 : 8-9). « Le commandement que je t'adresse,
Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet,
c'est que, d'après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience,
quelques-uns l'ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi » (1 Ti 1 : 18-19).
La purification de la conscience n’est possible que par l’action du sang de
l’Agneau de Golgotha. « Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache,
répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la
chair, combien plus le sang de Christ,
qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu,
purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le
Dieu vivant! »
(He 9 : 13-14). Le sang de Christ qui débarrasse la conscience des
racines du péché vous est appliqué quand vous amorcez votre repentance.
Alors, vient l’Esprit qui œuvre à votre côté pour l’édification de tout votre
être afin que vous devenez une véritable habitation de Dieu en esprit.
« En lui vous
êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit » (Ep 2 : 22). Dans un premier temps, l’Esprit demeure
avec vous pour parachever votre édification si vous ne l’éteignez pas en
retombant dans la désobéissance (1 Thess 5 :
19). Ensuite, l’Esprit va élire domicile en vous quand vous serez totalement
dépouillés de votre vie pécheresse. Imaginez que vous avez un ami qui est
devenu Président de la République. Et un jour, il décide vous rendre visite à
domicile pour vous prouver la solidité de votre amitié. Avant le jour fixé,
combien n’allez-vous pas vous acharner à rendre votre maison propre afin de
recevoir cet hôte de marque. C’est exactement ce que nous devons faire envers
le Seigneur qui est plus qu’un Président de la République. L’Eternel
Dieu désire élire domicile en nous pour être un avec nous. Nous devons donc
travailler pour rendre notre maison propre. Lorsque nous serons dépouillés de
toute souillure du corps, de l’âme et de l’esprit, alors nous consacrerons
notre unité parfaite avec Dieu. Et de la sorte, nous n’aurons plus rien de
commun avec le péché. Travailler pour rendre sa maison propre revient à
connaitre Dieu et sa volonté. Seule la connaissance de la Vérité peut nous
libérer de l’esclavage du péché. « Et il
dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la
vérité vous affranchira »
(Jn 8 : 31-32). Il faut aspirer à connaître
Dieu et ainsi vous accédez à la vérité qui libère. La Parole de Dieu et
l’Esprit constituent ensemble un feu qui, en rentrant dans notre vie, consume
tout ce qui est impureté ou impiété en nous. « Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Eternel, et comme
un marteau qui brise le roc ? »
(Jé 23 : 29). « …Lui, il vous baptisera
du Saint-Esprit et de feu » (Mt 3 : 11). La parabole des
ossements desséchés en est une parfaite illustration. En effet, le prophète
Ezéchiel fut d’abord appelé à inviter lesdits ossements desséchés à écouter
la parole de l’Eternel (Ez 37 : 4-8). Ensuite,
il parla à l’Esprit afin que ce dernier remplisse ces ossements déjà couverts
de chair suite à l’action de la Parole (Ez
37 : 9-10). Ainsi, ces ossements desséchés reprirent vie. C’est donc l’action conjuguée de la
Parole de Dieu et du Saint-Esprit qui nous rend réellement libres. C’est
alors que nous devenons dignes de Dieu. Nous devenons dignes fils du royaume
de notre Père céleste. C’est en ce sens que le Seigneur disait : « Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un
champ. L'homme qui l'a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout
ce qu'il a, et achète ce champ. Le royaume des cieux est encore
semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce
qu'il avait, et l'a achetée » (Mt 13 : 44-46). Le plus grand trésor, c’est
Christ en vous avec toute sa gloire. Lorsque l’Esprit de Christ vient à vous
et s’y installe, vous êtes heureux ; parce que vous avez gagné le plus
grand trésor, l’Esprit source de toutes les bénédictions. La
seule condition pour consacrer son unité avec Dieu afin de refléter son
image, c’est de tout vendre. Vendre tout revient à travailler pour
l’’édification de l’habitation de Dieu que nous constituons. Cela revient à
nous dépouiller du vieil homme avec toutes ses convoitises. « …c'est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les
convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l'esprit de
votre intelligence, et à revêtir l'homme nouveau, créé
selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la Vérité » (Ep 4 : 20-24). « …vous étant dépouillés du vieil
homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l'homme nouveau,
qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé »
(Col 3 : 9-10). Nous
devons savoir que l’amour du monde est inimité contre Dieu. « … Ne savez-vous pas que l'amour du monde est
inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de
Dieu » (Ja 4 : 4)). « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont
dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en
lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la
convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais
vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise
aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jn 2 :
15-17). « …car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne
se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas » (Ro 8 : 7). Lorsque
nous nous attachons au monde avec ses convoitises, l’amour du Père nous
échappe. Et nous ne pouvons pas entrer en possession du plus grand trésor que
Dieu nous offre c’est-à-dire être un avec Lui. C’est un trésor dont la valeur est inestimable. « Nous portons ce trésor dans des vases
de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à
nous » (2 Co 4 : 7).
L’accès à ce trésor nécessite des sacrifices d’intérêts mondains. Le prophète
Moïse l’a bien compris. C’est pourquoi, il a rejeté la royauté en Egypte au
profit de l’opprobre de Christ « C'est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa
d'être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec
le peuple de Dieu que d'avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les
trésors de l'Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération » (Hé 11 : 24-26). C’est
merveilleux de comprendre cette décision courageuse de Moïse et de lui
emboîter les pas. Ce n’est pas facile mais cela est incontournable si nous
aspirons réellement à ce grand trésor. Bien-aimés
dans le Seigneur, nous devons aspirer au plus beau cadeau, au plus grand
trésor, l’Esprit, c’est-à-dire, Christ en vous, l’espérance de la gloire.
C’est cela, la finalité de l’œuvre de Christ. Consacrer notre unité avec Dieu
doit rester notre aspiration quotidienne. Nous devons la rechercher comme de
l’argent. C’est l’essentiel de la vie. Tout le reste n’est que peine et
agitations inutiles. Nous devons aspirer à sceller cette union sacrée avec
l’Esprit. Aucun bien de ce monde ne l’égale. C’est le véritable bonheur.
Christ en nous, c’est l’espérance de la gloire (Col 1 : 26). C’est
pourquoi, chaque petit pas, chaque effort si minime soit-il, effectué pour
connaître la Vérité, et nous dépouiller du vieil homme, de sa nature, de ses
convoitises et pour revêtir l’homme nouveau créé selon Dieu, est d’une
utilité capitale. C’est cela, expérimenter le salut promis et réalisé. Puisse
le Seigneur nous imprimer le zèle nécessaire pour œuvrer à la consécration de
notre union avec l’Esprit ! Par
Elie Dannon
Cotonou, Bénin, Juillet/2011 © JL. Degnidé
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