La stérilité face à la femme
La
stérilité est un mauvais état qui enchaîne une grande partie de la vie d’un
être humain.
L’homme,
comme la femme peut-être stérile. Mais force nous est de constater que la
stérilité concerne surtout la femme.
«Tu seras appelée Eve, la mère de tous les
vivants.» C’est ainsi qu’est définit la première fonction de la femme dans
le Genèse. La femme est femme parce qu’elle donne la vie. Toute la difficulté
est de savoir comment va se positionner celle qui ne peut enfanter. Comment
va-t-elle vivre le poids de sa stérilité ? Comment la servante de Dieu, imbue
de la volonté d’être mère, sachant qu’elle a été créée pour cela, pourra-t-elle
accepter sa stérilité ? Saura-t-elle rester sans médire contre Dieu ou contre
elle-même ?
La stérilité est un
problème douloureux pour la femme. D’un point de vue spirituel, la stérilité
lui rappelle qu’elle n’est pas vraiment femme, puisqu’elle ne peut être mère.
Face à une telle difficulté, la femme a tendance à se culpabiliser. Elle ne
comprend pas que Dieu lui refuse la grâce d’enfanter. Où est sa faute ? Pourquoi Dieu a-t-il promis et tarde à réaliser ? Comment
adorer Dieu pleinement si la joie n’est pas dans son cœur et dans son foyer ?
Toutes les questions sont bonnes pour sonder la volonté divine.
D’un point de vue charnel, la situation de la femme
stérile est difficile à supporter, car elle est exposée, bien malgré elle, au
regard des autres. Sa nudité est dévoilée. Elle se sent incomplète. Au fond,
c’est une femme en détresse, dans le sens où elle recherche une grâce qui lui
est refusée. Et ce sentiment peut se transformer en révolte contre Dieu ou
contre elle-même.
La femme stérile, dans
son impatience pose une grande question à son Dieu : pourquoi suis-je stérile ?
ou, qu’ai-je fait pour que tu m’aies faite stérile ?
Dans sa prière, elle
attend toujours la réponse. Elle a du mal à comprendre ce qui se passe en elle
et autour d’elle.
La femme qui a la foi
accepte sa stérilité, non pas comme une malédiction, mais comme une volonté
divine. Elle croit en Dieu et espère que tout est encore possible. Jour et nuit
elle recherche la joie de l’âme et de l’esprit afin d’éloigner le découragement
de sa vie et de son foyer.
Le problème de sa
maternité, au sens réel (donner la vie) est entre les mains de DIEU.
Souvenons-nous de
Rachel, épouse de Jacob, confrontée à la stérilité, elle implore Jacob :
«...donne-moi
un enfant ou je meurs». Et la réponse de Jacob est
poignante : «suis-je à la place de Dieu qui t’a refusé le fruit du ventre
?» Car c’est bien de la volonté de Dieu
qu’il s’agit. Non pas que l’Eternel Dieu de la vie, empêche cela. Mais c’est
lui qui, à un moment donné, accorde la délivrance et la victoire sur la
stérilité. Il fait grâce à toutes les femmes.
La stérilité n’existe
que dans un temps définit par DIEU Lui-même. Que ce soit pour un, dix ou vingt
ans, ce temps prendra fin. Car la parole de Dieu est certaine :
«il
n’y aura pas de femme stérile dans sa maison.»
La première victoire de
la femme stérile, c’est d’espérer rencontrer la miséricorde de Dieu, à tout
moment de sa vie. Même si les lois de la nature ont fermé la porte de l’espoir.
Dieu a manifesté sa grandeur dans la vie de nos
mères spirituelles. Au temps voulu, il a béni les entrailles d’Elisabeth, de
Rébecca, de Anne, de Rachel. Il possède les clés de la vie.
Pour vaincre la
stérilité, il faut mener le combat pour la vie. Les mères d’Israël, ont jadis
toutes lutté pour devenir mères, par la patience dans la souffrance, et par la
foi. Aujourd’hui, la victoire est certaine pour toutes celles qui garderont les
yeux levés vers l’Eternel. Amen.
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