Meditation |
REGARD D’UN
CÉLESTE SUR SON ÉGLISE. |
A peine entrés dans
ce nouveau millénaire, nous nous questionnons déjà sur ce que deviendra notre
Eglise. Nous imaginons bien volontiers nos enfants jouirent de ce formidable
héritage. Celui d’une Eglise assumant ses responsabilités de dernière barque
venue sanctifier le monde, et qui aurait préservé toute son authenticité
d’église primitive et d’esprit.
Ce souhait commun à tous, et auquel nous nous
accrochons tant bien que mal, est-il une simple chimère ? , ou une réelle
perspective sur l’avenir ?
A l’heure des nouvelles
technologies de pointe, améliorant sans cesse les conditions de vie, où chacun
espère profiter au mieux des progrès de l’humanité, quelle place le monde
réserve t-il au Christianisme, dans cette folle course au capitalisme et au
modernisme ?
Aujourd’hui et plus que
jamais, le paradoxe du sermon « vivre dans le monde sans être du
monde . » Jean 17V14à16 , nous interpelle.
Nous nous apercevons de plus en plus, qu’il est
bien question pour nous de gérer toute
la difficulté de tirer son épingle du jeu, sans pour autant nous compromettre,
dans ce que l’on appelle communément « la folie du monde ».
« Méditons un court instant sur cette
prédication », comme nos conducteurs de culte se plaisent à dire,
après la prédication dominicale, prenons maintenant le temps de résonner sur la
pertinence de nos valeurs spirituelles. A savoir si elles ont conservé leurs
authenticités, mais aussi, si nous sommes bien en phase avec nos prétentions
salutaires.
Nous ne pouvons
continuer cet article, sans honorer la mémoire de notre regretté Pasteur
fondateur SBJ OSHOFFA ; celui à qui le Seigneur céda la responsabilité
d’instaurer sur terre, la sainte Eglise venue des cieux. Son travail de TITAN,
digne d’un sûr-homme, ne cessera de nous étonner, au regard de l’extraordinaire
réussite que l’œuvre à connue entre ses main en aussi peu de temps.
Cette
réussite nous la mesurons en parcourant toutes les villes et quartiers du
Nigeria, du Bénin, et même de la côte d’Ivoire.
On ne peu
également qu’admirer l’œuvre de tous nos devanciers qui ont accompagné le
Pasteur dans cette aventure.
Ceux qui
sont décédés, tels que nos feux Supérieur Evangéliste ADJANLEKOKO, Pasteurs
AJOSSE, et A.A BADA, mais également nos devanciers qui nous font l’honneur
d’être toujours parmi nous, comme le Pasteur B. AGBAOSSI.
A eux
tous, nous leurs disons merci pour cet héritage.
Le fait de rendre
témoignage à nos Père de l’Eglise, nous conduit irrémédiablement à notre
responsabilité de perpétuer l’œuvre que Dieu leur a confiée.
Nous avons le devoir
d’user de tous nos moyens et nos forces, afin que les succès qu’ont connut les
anciens, soient aujourd’hui les nôtres.
Nous avons tous compris que le chalenge qui se
présente à nous, est de faire aussi bien que nos prédécesseurs. Certains
prétendent déjà que c’est un objectif que nous n’atteindrons jamais. Que cette
nouvelle génération, est certes plus instruite que la première, mais beaucoup
moins déterminée.
Cette opinion
pessimiste, révèle un certain découragement dans l’œuvre, que nous pouvons
mesurer chez la plupart des fidèles de notre Eglise.
Tous ces fils
d’OSCHOFFA, dispersés aux quatre coins du monde, ont certainement d’autres
attentes, d’autres intérêts, d’autres préoccupations.
Nos
devanciers n’hésitaient pas à sacrifier leur vie familiale, social, ou
professionnelle, au profit de l’œuvre du Christ.
Aujourd’hui
la tendance est plutôt à celui qui donne le moins, et qui profite le plus. Une
de nos réponses toutes faites, est de rétorquer que les anciens avaient le
fondateur comme guide à leurs côtés. Ils se sentaient soutenus et motivés en
assistant aux miracles de leurs guides.
Il est
certain que ceux qui ont partagé la mission Evangélique avec le fondateur, ne pouvaient
qu’être motivés. Mais il faut également rappeler que ces pionniers étaient tous
animés par la même détermination de réussite pour l’avancement de l’œuvre.
Leurs forces résidaient
essentiellement en l’amour et la foi envers le Christ et l’Eglise, en croyant
dur comme fer, que leur mission était de sanctifier le monde. Allant défier les
féticheurs et autres dît sorciers sur leur territoire, en parcourant tous les
villages, et les brousses des quartiers les plus reculés du Bénin et du
Nigeria.
Ils ont réussit leurs
formidables paris, que personne aujourd’hui ne peut contester, ni même ignorer.
Car cet empire s’est construit sans l’aide d’une quelconque personne, d’une
quelconque église, ou d’une organisation autre que celle du Seigneur.
En effet, c’est grâce
tout d’abord aux prodiges et aux miracles que le Seigneur a réalisés à travers
le fondateur et ses disciples, et aussi grâce aux biens sous formes d’argent,
ou de divers dons, tel que des terrains, que notre Eglise a pu se développer.
Tant que nous voudrions
bien nous rappeler l’épopée de nos Pères, nous pourrons croire en notre
capacité de restituer les premières valeurs de notre Eglise ; tout comme
les premiers disciples de Jésus l’ont fait, en se mobilisant avec force et
détermination afin de perpétuer l’œuvre du Christ. Actes 2V38
Nous
sommes aujourd’hui des millions en Afrique, des milliers en Europe et en
Amérique, et malgré ce nombre important de convertis, l’avancement de l’œuvre
stagne de plus en plus.
Il
semblerait que nous soyons à l’image de la pierre, qui est présente sur toute
la surface de la terre, mais qui est banalisée comparée au Diamant qui est rare
et précieux.
Les
quantités d’hommes sont bien peu de chose aux yeux de l’Eternel, qui préfère
bien plus volontiers, la qualité d’un homme, plutôt que la médiocrité de cent.
Espérons seulement que
Dieu ne nous jugera pas comme les villes de Sodome et Gomorrhe, qui furent
détruites à l’exception de Lot et sa famille, en raison du trop grand nombre de
pêcheurs. Gen 18v32 .
En continuant dans notre
réflexion pessimiste, nous pouvons dire que la grâce des premiers devanciers a été divisée en autant de fidèles que
nous sommes aujourd’hui dans le monde. Autrement dit, aurais-je hérité du
millionième de grâce de Papa OSCHOFFA ?
Pour ma part je ne crois
pas à cette théorie. Et ce, même si de plus en plus de devanciers et de fidèles
se résignent à croire que la grâce des miracles et de l’union est perdue pour
toujours. Ceux-ci continuent donc à œuvrer plus par habitude que par vocation,
en ayant aucun autre intérêt, que celui de se paître eux même. Ezéchiel 32v2.
C’est pour ces raisons que je crois bien plus volontiers, que
c’est nous mêmes qui avions déprécié notre grâce, au profit de certains
défauts, qui sont devenus en nous des caractéristiques préjudiciables.
Woly
Gilles GABELUS
ECC
- France
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