Sommaire :
1- Controverse sur la
date de naissance de Jésus
2- Controverse sur Noël fête païenne
3- Que penser
de ces arguments?
NOËL et ses
détraqueurs
L´histoire ne nous apprend pas quand est né Jésus, ni
d´ailleurs quelle fut exactement sa vie. La date du 25 décembre que nous
respectons aujourd’hui fait l’objet de plusieurs controverses.
Le premier type d’attaque remet en cause la date de
naissance aujourd’hui communément admise. Pour certains, l’année est
fausse : Jésus n’est pas né il y a 2001 ans. Pour d’autres, c’est l’époque
de l’année qui est fausse. Jésus serait né avant pour certains (en septembre ou
octobre), pour d’autres, c’est plutôt en début d’année.
Jugeant qu’il est utile de connaître ces questions pour en
évaluer la portée et l’importance dans notre vie de chrétien, nous allons vous
les présenter en réunissant divers morceaux de textes butinés sur le web.
Remarquez bien que nous les présentons comme nous les avons
trouvés et repiqués, c’est-à-dire dans les termes et l’argumentation de leurs
partisans.
Cela ne signifie pas que nous partageons leurs convictions.
Lorsque nous ferons un commentaire en
tant que Chrétien nous le feront clairement remarquer.
Donc pas de confusion, il ne s’agit pas de notre part d’un
panégyrique, d’une défense de ces thèses, dont certaines se déclarent ouvertement
hostiles au christianisme, mais d’une exposition d’idées différentes des
nôtres, qu’il est selon moi utile de connaître et de débattre avant qu’elles ne
nous soient jetées à la face par des ennemis voulant déstabiliser des frères à
la foi fragile.
Pour trouver le mois de la naissance de Jésus, il nous
faut remonter à l'Exode chapitre 12 lorsque Dieu institua
Dans (1 Chronique.24 : 7-18) nous lisons
qu'il y avait 24 classes de sacrificateur et que Zacharie était de la 8ième
classe. Donc chaque sacrificateur servait dans le temple deux semaines puis on
le remplaçait. Zacharie se trouva donc dans le temple au milieu du mois de
Juillet, et c'est quelque temps après que sa femme tomba enceinte c.à.d fin
Juillet, et se cacha pendant cinq mois.
Au sixième mois (de grossesse) d'Élisabeth, l'ange
Gabriel annonça à Marie quelle deviendrait enceinte et sur cette déclaration Marie partie
retrouver sa cousine Élisabeth et la salua, dès qu'Élisabeth entendit la salutation
de Marie, son enfant tressaillit dans son sein... Elle s'écria d'une
voix forte : Tu es bénie entre toute les femme et le fruit de ton sein est béni
(Luc.1 : 26-42).
Marie devint donc enceinte exactement cinq mois après sa
cousine Élisabeth. Maintenant faisons le calcul : Fin juillet Élisabeth devint
enceinte, cinq mois après c.à.d fin décembre début janvier Marie devint
enceinte, si nous comptons les neuf mois de grossesse de Marie, nous nous retrouvons fin septembre début octobre,
ce qui coïncide parfaitement avec le récit de Luc qui nous dit qu'à la
naissance de Jésus il y avait des bergers qui veillaient la nuit sur les
montagnes où ils gardaient leurs troupeaux (Luc.2 : 8). Dans
Voilà la vérité en ce
qui concerne
L'historien
Dionisius (comme prononcé en arabe)
déclare que la naissance du Christ a eu lieu à la 753ème année de la fondation
de la ville de Rome. Précisément, les Chrétiens ont continué, pour plusieurs
générations après le Christ, à dater les évènements en commençant par la date
de la fondation de Rome. Mais, en 532 ap. J.-C., cet historien commença à dater
les évènements en commençant par l'incarnation du Christ au lieu de la
fondation de Rome, pour pouvoir différencier entre les évènements qui ont eu
lieu avant la naissance du Christ et ceux qui ont eu lieu après Sa naissance.
Après cela, cette législation fut acceptée, tous commencèrent à dater d'après
cette méthode, et elle fut utilisée jusqu'à présent. La preuve est que nous
appelons le calendrier que nous utilisons à présent le "Calendrier de
l'Ere Chrétienne" (ap. J.-C.)
Mais
l'historien commis une erreur dans le calcul de la date de la naissance du
Christ, et qui est de presque quatre ans, ce qui fait que le calendrier de
l'Ere Chrétienne que nous utilisons à présent est de quatre ans de moins que le
calendrier correct qu'il fallait avoir. C'est-à-dire qu'étant en 1992, il
fallait que ce soit l'année 1996 ap. J.-C. La preuve de la justesse de cela est
ce qui est écrit dans l'Evangile de notre maître St. Matthieu l'Evangéliste, et
dans l'Evangile de notre maître St. Luc l'Evangéliste:
Premièrement: St.
Matthieu l'Evangéliste dit que quand le Christ est né à Bethléhem en Judée, au
temps du roi Hérode, des mages de l'Orient arrivèrent à Jérusalem (Matthieu
2:1) En voici une preuve certaine que Christ est né avant la mort du roi
Hérode.
D'après
ce que l'historien connu, Josephius (comme prononcé en arabe), dit, Hérode est
mort à la 750ème année de la fondation de Rome. Donc, le Christ est né en
Décembre de l'année 749 de la fondation de Rome. Ainsi, ce qui est dit dans
Il
est donc clair qu'il y a une différence de quatre ans entre la date déterminée
par l'historien Dionisius (753 de la fondation de Rome), et la date actuelle de
la naissance du Christ (749 de la fondation de Rome) d'après ce qui est écrit
dans l'Evangile, et le témoignage des historiens, y compris Josephius.
Deuxièmement:
St. Luc l'Evangéliste dit que dans la quinzième année du règne de Tibère
César, - lorsque Ponce Pilate était gouverneur de
Il
est connu historiquement que Tibère est né à l'an 42 avant Christ, qu'il était
un fils par adoption, et un gendre de l'empereur César Auguste, et qu'il est
devenu son partenaire dans le règne à l'an 765 de la fondation de Rome.
Si
nous ajoutons quatorze ans complets - qui sont la durée où Tibère César était
partenaire au pouvoir, comme St. Luc l'Evangéliste dit - au temps où il a
commencé à être en pouvoir, le résultat sera que le Christ a commencé son
service de prédication en 779. En cette année (c'est-à-dire 779 de la fondation
de Rome), le Christ avait trente ans. Donc, quand nous soustrayons trente ans
de 779, le résultat est l'année actuelle où Christ est né, et qui est 749 de la
fondation de Rome. Cette date diffère de la date Dionisiusienne d'environs
quatre ans.
Les savants et les historiens qui ont suivi se sont rendu compte de cette
erreur. Mais, à cause de la difficulté et de l'impossibilité de la corriger car
elle s'est répandue dans les pays du monde entier, de l'est à l'ouest, ils
ajoutèrent cette différence à l'ancienne date, c'est-à-dire à la durée de temps
entre Adam et le Christ, tel qu'après que cette durée eut été évaluée d'environ
4000 ans depuis Adam jusqu'à la venue du Christ tout-glorifié, elle est
maintenant évaluée de 4004, après avoir ajouté les quatre ans désignés.
Certains textes historiques amènent à penser que Jésus est
né un jour d'hiver, dans 1'hémisphère occidental, après le recensement de
Quirinus. Achélaus régnait depuis peu en Judée. Ceci permet de placer la
naissance de Jésus entre 7 et 4 avant 1'an 1. Selon d´autres sources, Jésus
serait né au printemps. Au IIe siècle
de notre ère, on avançait pour la naissance de Jésus les dates suivantes : 6
janvier, 28 mars, 18 ou 19 avril, 29 mai etc. Les
orthodoxes fêtent encore la nativité le 6 janvier.
Il
est hors de doute que Noël était à l'origine une fête païenne. Ce qui le
prouve, c'est l'époque de l'année où on la célèbre et les cérémonies qui
l'accompagnent.
En
Égypte, le fils d'Isis, titre égyptien de la reine des cieux, naquit à cette
même époque, au moment du solstice d'hiver.
Traditions
Sabéennes arabes
Les Sabéens d'Arabie, qui regardaient la lune et non le soleil comme le
symbole visible de l'objet favori de leur culte, observaient la même époque comme
la fête de la naissance. Nous lisons dans
Traditions
orientales
En Orient, il parait que le nom de ce Dieu Lune était Méni; c'est là en
effet croyons-nous l'interprétation la plus naturelle de la déclaration divine
faite dans Esaïe 65:11 « Mais vous qui abandonnez l'Éternel, qui oubliez
ma montagne sainte, qui dressez la table à Gad et remplissez la coupe pour
Méni ». On a des raisons de croire que Gad se rapporte à la divinité du
Soleil, et Méni à la divinité de
Traditions
chaldéennes
Or, Hogmanay en Chaldéen veut dire « la fête de celui qui
compte » - en d'autres termes, la fête de deus Lunus ou de l'homme de
Traditions
babyloniennes
Là même où le soleil était l'objet favori du culte, comme à Babylone et
ailleurs, il était adoré à cette fête, non seulement comme le globe du jour,
mais comme le dieu incarné. C'était un principe essentiel du système
Babylonien, que le soleil ou Baal était le seul Dieu. Lors donc qu'on adorait
Tammuz comme étant le Dieu incarné, cela voulait dire aussi qu'il était une
incarnation du soleil. Dans la mythologie Indoue, qui, on le sait, est
essentiellement Babylonienne, ce fait ressort distinctement. Surya, ou le
soleil, y est représenté comme étant incarné, et venant dans le monde pour
soumettre les ennemis des dieux qui, sans cette naissance, n'auraient jamais
été soumis. Ce n'était donc pas une fête astronomique que les païens
célébraient au solstice d'hiver. Cette fête s'appelait à Rome la fête de
Saturne, et la manière dont on la célébrait montre bien son origine. Organisée
par Caligula, elle durait cinq jours. L'ivrognerie et la débauche se donnaient
libre carrière, les esclaves étaient provisoirement émancipés, et avaient avec
leurs maîtres toute sorte de libertés. C'était précisément de cette manière
qu'on célébrait à Babylone, suivant Berose, la fête du mois Thebeth,
correspondant à notre mois de décembre, ou en d'autres termes, la fête de
Bacchus : c'était l'usage, dit-il, pendant les cinq jours qu'elle durait, que
les maîtres fussent soumis à leurs serviteurs, et que l'un d'eux, vêtu comme un
roi d'une robe de pourpre, gouvernât la maison. On appelait ce domestique ainsi
vêtu, Zoganes, l'homme du plaisir et de la dissipation; il correspondait
exactement au « dieu du tumulte » qui dans les époques de ténèbres,
fut choisi dans tous les pays catholiques pour présider aux fêtes de Noël. La
coupe des festins de Noël a son contre-pied dans « le festin de
l'ivresse » à Babylone, et plusieurs autres coutumes encore observées à
Noël ont la même origine. Les bougies qu'on allume la veille de Noël, dans
quelques parties de l'Angleterre, et qu'on garde pendant toute la durée des
fêtes, étaient aussi allumées par les païens la veille de la fête de la
naissance du dieu Babylonien et en son honneur; car c'était l'une des
particularités de son culte d'avoir des bougies allumées sur ses autels.
Depuis la mémoire des temps, les tribus les plus primitives
fêtaient le jour le plus court de l'année, le 21 décembre, jour du
solstice d'hiver à partir duquel le soleil remonte graduellement sur l'horizon.
Dans le Nord et l'Est de l'Europe en particulier, les rites teutons, germains
et celtes, organisaient, dans la joie, des fêtes pour le soleil renaissant,
pour le feu et la lumière nécessaires à la vie, symboles de chaleur et de
prospérité. A Rome aussi, du 19 au 26 décembre, les Saturnales étaient une
période de réjouissance où 1'on s'offrait déjà des cadeaux et où on honorait
des dieux. Mais en 1'an 708 de Rome (vers moins 50 av. JC), un certain Jules
César qui aurait bien voulu se faire roi et dominer Rome, voulut modifier le
calendrier 1unaire du roi Numa pour le mettre en accord avec le cours du
soleil. Il créa le calendrier julien, base de notre calendrier actuel. Le jour
le plus court fut situé de façon erronée le 25 décembre.
Le 25 décembre, depuis le
troisième siècle, était célébré par les romains et les païens grecs comme
une fête dédiée à la naissance du dieu
Mithra, le Dieu-Soleil, l'esprit de la lumière divine. On sait, en effet,
qu'après le solstice d'hiver le soleil commence sa victoire sur les ténèbres,
et les jours commencent à se rallonger, tandis que les nuits deviennent plus courtes. La fête du
soleil, instituée par l'empereur Aurélien en l'an 274, avait reçu beaucoup
d'honneur au temps de Constantin le-Grand dont l'amour pour le dieu soleil est
bien connu.
Autre présentation :
Le mithraïsme, d´origine persane, fut importé à Rome en 68
av. J-C, par des légionnaires. Cette religion respectait les dimanches comme
jours sacrés et célébrait la naissance de Mithra, dieu du soleil, le 25 décembre,
" Dies Natalis Solis Invicti ". L´empereur Commode,
161-192, se fit initier aux mystères de Mithra.. Plus tard, en 274,
1'empereur Aurélien, conquérant en Orient, fut le premier empereur qui se soit
fait diviniser de son vivant, voulant renforcer ainsi son pouvoir politique et
spirituel sur les multiples diversités et sensibilités de son empire. Il imposa
le culte du Soleil Invaincu comme religion d´état lors de la célébration du 25
décembre.
Les évêques romains,
incapables d'arracher cette joyeuse solennité, en changèrent l'objet. Au lieu
de célébrer le soleil naissant on célébra en ce jour la naissance de Jésus, qui
est "le soleil de Justice" (Malachie.4 : 2) et la "lumière du
monde" (Jean.9 : 5). Léon-le-Grand, évêque de Rome, blâmait les chrétiens
qui, encore au 5ième siècle, célébraient "la naissance du soleil au
lieu de la naissance du Christ". (Sermo de Nativitate Domini, Patrologie
Latine, 54, 198). La tradition de
Je reprends ici ma réflexion de Chrétien. Il apparaît en premier
examen que les auteurs de controverses ne sont pas d’accord entre eux. S’il y
avait une thèse unique, cohérente, il
serait éventuellement tentant d’y adhérer, mais nous sommes en présence de
thèses multiples se contredisant entre elles. Que le solstice d’hiver ait été
une fête « païenne » (c’est-à-dire pré-chrétienne), c’est probable,
et naturel. Que cela continue même aujourd’hui d’être l’objet d’une fête, cela
ne doit pas troubler le Chrétien. Et le ton volontiers polémique de certains
articles dont nous avons tirés ces textes, hésitant entre l’anticlérical et
l’anti-religieux, est à mes yeux assez « à côté de la plaque ».
En effet, s’il est admissible que les premiers hommes aient
divinisé des phénomènes naturels qui les dépassaient, les rites et les
manifestations nés de cette peur n’ont plus de justification à être
respectés en tant que tels maintenant,
sinon pour perpétuer des fêtes simplement traditionnelles. Ou alors il faut clairement revendiquer ce qui les fonde, une
cosmogonie, une vision du monde et des forces qui le meuvent, et qui permette
de comprendre en quoi un solstice est un moment particulier où il faut procéder
à certains rites. Mais là, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent,
en dehors d’une description au mieux poétique, au pire magico-nébuleuse, de
vagues récits dits légendaires appartenant à un vieux fonds récurrent rebaptisé
New Age dans une certaine littérature contemporaine.
Ce qui peut être remarqué
face à ceux qui dénient le 25 décembre comme fête chrétienne, c’est qu’il est
plus difficilement justifiable de diviniser de nos jours un phénomène naturel
parfaitement connu (l’astronomie), que de commémorer la naissance d’un homme
qui est à l’origine d’un enseignement respecté encore 20 siècles après, et qui
est largement à la base de notre civilisation occidentale.
Aujourd’hui, le recul que nous permet notre connaissance historique
nous amène à comprendre que l’organisation des églises résulte d’un effort
humain, et par conséquent fait largement place au compromis. La fixation des
dates des cérémonies apparaît clairement comme le résultat de calculs très
savants et de choix, s’appuyant autant que faire se peut sur une réalité
historique, mais qui subit dans le temps les agressions de la politique, de la
science, de la société…
Les exposés du site de l’Eglise Copte ( www.livres-religieux.com/N/Noel25-7/Noel25-7.html ) sur la succession des différents calendriers de l’histoire
des hommes, et les approximations qui en naissent inévitablement, sont à ce
titre extrêmement riches d’enseignement. Les efforts d’une Eglise aussi
respectablement traditionnelle pour guider la foi et conduire les pratiques
religieuses de ses membres sont éminemment respectables.
Et il est selon moi ridicule d’opposer les dates prônées par
les différentes Eglises pour un même événement, et encore plus d’en déduire
qu’elles ont toutes tort, ou d’en tirer argument pour nier la justification de
l’événement. La position très moderne de l’Eglise Catholique Romaine admettant
que la date du 25 décembre est un choix, va dans le sens de la transparence, et
de l’intelligence. On ne cherche pas à nier que la date réelle est inconnue,
que cela est en fait accessoire, et que la date choisie correspond à une
justification symbolique. Il n’est pas douteux qu’historiquement il y avait
aussi des soubassements politiques à ce choix, mais cela ne me gène pas, pour
autant que je considère toute église humaine comme un outil pour amener les
hommes à Dieu, (à condition qu’on respecte les implications de ses propres
convictions), et non un objet de divinisation, encore moins d’idolâtrie..
Bien entendu, il n’en va pas de même pour l’Eglise mystique
du Christ, celle qui est constituée des
hommes de bonne volonté, disciples connus ou inconnus de Jésus, qui a pour chef
le Christ ressuscité, vivant et actif, au cœur du monde. Mais cette Eglise là
n’est pas impliquée dans les compromis,
les choix tactiques, les organisations et les budgets. Elle est incorporelle,
spirituelle, tolérante, soucieuse d’amour et non de règles, de partage et non
de castes, capable de se fondre dans n’importe quel mode de vie pour ne pas
choquer, étrangère à la notion d’impur, de souillure, de péché, puisqu’elle vit
en Christ à travers toute condition. Elle est dans le monde sans être du monde.
Elle ne combat pas le monde, elle cherche à toucher les cœurs, à faire
connaître et ressentir l’amour divin accessible à l’homme. Elle se sert des
églises humaines, elle s’appuie sur les congrégations, elle n’en est pas
prisonnière, ni des cultes, ni des rites, ni des observations. Elle adore Dieu
en esprit et en vérité. Uniquement.
Alors,
pour moi, la date exacte de Noël est, vous l’avez compris, accessoire. Il est
utile qu’il y ait une date, qu’elle soit constante dans l’année liturgique, car
l’homme aime les repères, mais ce qu’on y célèbre est plus important que la
manière de le faire.
Par
exemple, dans l’Eglise du Christianisme Céleste, selon moi, il est moins
important d’en gravir les échelons et de respecter la moindre de ses
ordonnances, que de s’efforcer d’aimer Dieu, et son prochain. Et cela ne va pas
toujours dans le même sens. Un des pièges est de se prendre au jeu d’une
respectabilité qui tient aux grades d’onction.
Quand
nous étions à l’école, il nous semblait que le but était de connaître par cœur
le contenu de nos livres. Aujourd’hui nous comprenons que c’était de former nos
esprits pour œuvrer utilement dans notre société, et que les diplômes ne sont
que des clés pour ouvrir des portes fermées. L’école est un outil, pas une
institution à idolâtrer. Mais pas non plus à dénigrer, encore moins à
combattre : tout professionnel en
exercice reconnaît la valeur de l’école, pour ce qu’elle est, mieux : pour
ce qu’elle devrait être.
Toute église est une
école spirituelle. Il ne suffit pas de fréquenter l’école. Il faut la quitter
pour aller gagner sa vie. On sait aussi que sans formation continue, la
compétence ne se maintient pas . Mais la formation continue n’est plus l’école,
elle prend d’autres formes, adaptées aux buts et aux possibilités de chacun.
Un adulte
spirituel ne va plus aller chercher son ressourcement comme il allait par exemple au catéchisme de son enfance. Il ne commet plus les mêmes
fautes . Il a compris qu’il est le seul responsable de sa vie spirituelle,
que l’église l’aide, que ses frères l’aident, mais qu’il est seul face aux
efforts à faire, au combat à mener, et qu’il sera seul devant son créateur.
Respecter telle ordonnance vestimentaire pendant qu’on se prête aux commérages
peu bienveillants ou à d’autres
manquements est la
marque d’un infantilisme spirituel. C’est l’arbre qui cache la forêt.
Du reste, s’attacher à
Jésus, sans détours, voilà l’essentiel. C’est ma foi.
Frère Christian
LEDALOUR.
Principaux sites d’où ont été extraits les textes constituant
l’essentiel de ce document :
www.censure.org/politique/religions/catho/noel.htm
www.livres-religieux.com/N/Noel25-7/Noel25-7.html
www.webstore.fr/vvv/cathhh/noel.htm
http://vvv.webstore.fr/cathhh/ch6.htm
http://www.geocities.com/athens/ithaca/1447/Fetes/Noel.html
http://www.heimdallr.ezwww.ch/mithra.html
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