LA CELEBRATION DE NOËL ET SES ORIGINES

Recherche documentaire et méditation sur la Fête de Noël. Depuis les cultes pré-chrétiens du monde antique jusqu’au Christianisme de nos jours, plusieurs sources et témoignages nous permettent de mieux comprendre l’importance à donner à cette fête.

Sommaire :

Noël et ses origines  1

Ø            25 Décembre, Noël ? ou...? ? ?  1

Le solstice d'hiver 2

Le Noël chrétien  2

En Gaule  2

Détails de la fête  2

Ø            Noël, qu´en pensent les laïques ?  3

Ø            Chronologie de l'instauration de la Fête de Noël 6

Ø       IV EME SIECLE INSTAURATION DES PRINCIPALES FETES  8

Ø            Noël et ses origines  10

Ø            D'OÙ VIENT NOËL. 14

L'ORIGINE DE L'ARBRE DE NOËL  15

Ø       Un Chrétien doit-il célébrer Noël?  18

L'origine de Noël 18

Ce qui n'était pas parmi les premiers festivals Chrétiens –  18

Le Rôle de la Religion dans la ville de Rome d'autrefois  18

"La Christianisation" des Coutumes, Symboles, et Terminologie –  19

Ø            Les cultes pré-chrétiens dans le monde antique  21

Les Saturnales  22

Le culte de Mithra  22

La fête des sigillaires  22

Fêtes païennes du Moyen Âge  22

Le solstice d'hiver 22

LES CONDITIONS DE DIFFUSION DU CHRISTIANISME DANS L'EMPIRE ROMAIN  22

La notion de " persécutions " est à nuancer : 23

 From : www.censure.org/politique/religions/catho/noel.htm

Ø  25 Décembre, Noël ? ou...? ? ?

 

Le solstice d'hiver

 Depuis la mémoire des temps, les tribus les plus primitives fêtaient le jour le plus court de l'année, le 21 décembre, jour du solstice d'hiver à partir duquel le soleil remonte graduellement sur l'horizon. Dans le Nord et l'Est de l'Europe en particulier, les rites teutons, germains et celtes, organisaient, dans la joie, des fêtes pour le soleil renaissant, pour le feu et la lumière nécessaires à la vie, symboles de chaleur et de prospérité. A Rome aussi, du 19 au 26 décembre, les Saturnales étaient une période de réjouissance où 1'on s'offrait déjà des cadeaux et où on honorait des dieux.
Mais en 1'an 708 de Rome (vers moins 50 av. JC), un certain Jules César qui aurait bien voulu se faire roi et dominer Rome, voulut modifier le calendrier 1unaire du roi Numa pour le mettre en accord avec le cours du soleil. Il créa le calendrier julien, base de notre calendrier actuel. Le jour le plus court fut situé erronément le 25 décembre.
Le mithraïsme, d´origine persane, fut importé à Rome en 68 av.J-C, par des légionnaires. Cette religion respectait les dimanches comme jours sacrés et célébrait la naissance de Mithra, dieu du soleil, le 25 décembre, " Dies Natalis Solis Invicti ".
L´empereur Commode, 161-192, se fit initier aux mystères de Mithra.. Plus tard, en 274, 1'empereur Aurélien, conquérant en Orient, fut le premier empereur qui se soit fait diviniser de son vivant, voulant renforcer ainsi son pouvoir politique et spirituel sur les multiples diversités et sensibilités de son empire. Il imposa le culte du Soleil Invaincu comme religion d´état lors de la célébration du 25 décembre.

Le Noël chrétien

L´histoire ne nous apprend pas quand est né Jésus, ni d´ailleurs quelle fut exactement sa vie… Certains textes historiques, et dans la mesure où l´on peut s´y fier, amènent à penser que Jésus est né un jour d'hiver, dans 1'hémisphère occidental, après le recensement de Quirinus. " Achélaus régnait depuis peu en Judée ", ce qui permet de placer la naissance de Jésus entre 7 et 4 avant 1'an 1. Selon d´autres sources, Jésus serait né au printemps.
Lorsque, bien plus tard, l'empereur Constantin (306-334) instaurera le christianisme comme religion officielle de l'empire, les théologiens fixent tout "naturellement" la fête de la naissance de Jésus "Soleil de Justice" le 25 décembre, fête de 1'empire qui déjà reprenait la tradition solaire.
La première célébration connue de cette naissance date de 330, mais la première indication écrite de la célébration le 25 décembre se trouve dans une chronographie de 354 seulement.
L´ère chrétienne ou ère de la Nativité a été inventée en 532 par Denys le Petit (ou le Scythe), qui plaçait la naissance du Christ le 25 décembre de l´année 754 de l´ère de la fondation de Rome. Denys en fit l´an 1 de l´ère nouvelle (il n´y a pas d´année zéro de l´ère chrétienne, comme d´ailleurs d´aucune autre ère).

En Gaule

Conquise de 59 à 51 av. JC, la Gaule voit ses structures sociales détruites par la romanisation qui lui apporte paix et sécurité face aux invasions germaines tout en limitant la liberté politique. La forte organisation religieuse des Celtes basée sur le rô1e des druides sera également ébranlée, ce qui permettra, para11èlement à la romanisation, une christianisation assez aisée dès la fin du 1er siècle.
Il y aura d´abord l´introduction en Europe, par les légions romaines, du culte de Mithra, et qui préfigure le pré-christianisme des premiers siècles. Il y a d´ailleurs des ressemblances entre les deux cultes, ainsi, les premiers " martyrs " en Gaule sont souvent d´abord des légionnaires avant d´être transformés en " saints " ; quelques sanctuaires découverts en Europe du Nord en témoignent.
Puis il y aura l´arianisme, également importé de Rome et d´Orient par les légions romaines. Arius était fondateur d´une des premières églises d´Orient. Mais l´arianisme se trouva ensuite condamné comme hérétique par le catholicisme romain selon les aléas du pouvoir impérial à Rome et Constantinople.
Quoiqu´il en fut, fixée le 25 décembre par Rome, la fête de Noël sera confrontée à la fête du solstice d'hiver vécue le 21 décembre par la population locale. La fête païenne sera, de gré ou de force, graduellement interdite, et tout aussi graduellement, les rites, habitudes et légendes du solstice vont se déplacer vers le 25 décembre imposé par le dogme.
En fait, ce n'est que tout récemment, vers 1800-1850, que la fête chrétienne s'est réellement popularisée ici et dans le monde, suivant les conquérants, les missionnaires ou les émigrants européens.
En dehors de la messe commémorant la naissance de Jésus, pratiquement tous les détails de cette fête rappellent le solstice ou sont des éléments non-chrétiens d'origine que 1'on retrouve dans les contes et légendes populaires de 1'Europe occidentale.

Détails de la fête

Le Père Noël : Personnage légendaire totalement non-chrétien, il distribuait depuis longtemps des jouets et des friandises aux enfants sages de tout le Nord de l´Europe. Dans l´article consacré à " St-Nicolas " a été évoqué le personnage de Hellequin, le roi " sauvage " qui évolua en se dédoublant en St-Nicolas et Père Noël.

Le sapin : Arbre toujours vert aux "feuilles" persistantes, typique de nos régions, il était depuis longtemps un signe de vie éternelle et de victoire sur les ténèbres. La tradition 1'avait déjà fixe en 800, même si la première description ne date que de 1521.

Le gui : Plutôt attaché au Nouvel-An, son origine druidique est évidente.

Le repas de Noël était de tradition solsticiale chez les Teutons.

La bûche : Actuellement gâteau, c'est un rappel. de la bûche qui brûlait pendant la veillée et dont on recueillait les cendres car elles avaient des propriétés merveilleuses.

Les cadeaux : La coutume de s´offrir des cadeaux vient des Saturnales romaines.

La rose de Noël : L´hellébore noire est cette plante dont les feuilles refuges flamboyantes rappellent le feu et la. légende des plantes et buissons qui se mettaient à fleurir quand "renaît" le soleil.

D'autres éléments magiques proviennent des anciens récits populaires où 1'heure de minuit, heure des miracles, transforme tout événement insignifiant en quelque chose de particulier : 1'eau des puits se change en vin, les cloches souterraines se mettent à sonner, les abeilles vocalisent dans les ruches et les brebis s´agenouillent, les chevaux et les vaches parlent ensemble.

La crèche de Noël : Expression d'art local, elle rappelle ces représentations simplistes qui se jouaient devant 1'eglise. La messe sera. progressivement suivie d'une fête à domicile, et la représentation passera graduellement sur les fresques, les peintures et bientôt en 3 dimensions sous forme des crèches dans la maison.

Les chants de Noël aussi reprennent souvent la grande liberté des chants populaires et l'on y entend parfois des retours aux sources païennes, et toujours le rappel des hivers d'Europe occidentale quel que soit le lieu du monde où on les chante.

Le chant de Noël, par excellence, le "Stille Nacht" lui-même fut crée en 1818, en Allemagne, à Oberndorf, village de montagne isolé. Il fut composé par 1'instituteur en chef Franz Xavier Gruber et le jeune ecclésiastique Joseph Mohr qui voulaient créer une mélodie de circonstance pour leur village. Ils 1'accompagnèrent à la guitare, car les orgues de leur petite église étaient essoufflées. En langage moderne, ce chant a tous les éléments d'un "tube", paroles simples, simplification des événements, répétition de la dernière phrase à chaque couplet et mélodie agréable à 1'oreille qui transmet la solitude et le sentiment d'attente imaginable en ce lieu perdu et à cette époque.

En résumé, si la date en fut fixée par César, et les rites par les traditions populaires parfois fort anciennes d'Europe occidentale, Noël reste une fête païenne (et ce mot n'a rien de péjoratif à notre avis).

 Le 22 décembre 1993 le pape Jean Paul II reconnaît que le 25 décembre est une fête païenne. Il déclara:"Chez les païens de l'Antiquité, on célébrait l'anniversaire du soleil invincible, ce jour-là afin qu'il coïncide avec le solstice d'hiver. Il a semblé logique et naturel pour les chrétiens de remplacer cette fête par celle du seul Soleil véritable: Jésus-Christ ".

 

 

Ø  Noël, qu´en pensent les laïques ?

Avec la déconfessionnalisation progressive de notre société, Noël devient une belle fête du milieu de 1'hiver, sans portée religieuse, et redevient la fête païenne qu'elle est, particulièrement, dans notre société qui reste encore de consommation. Certains, retournant aux traditions, fêtent le solstice le 21 décembre.

D'autres prennent le meilleur dans les habitudes existantes et voient Noël comme une fête de famille et de chaleur humaine.
Mais tous voient dans cette fête, quelle qu'en soit la date exacte, un moment de tolérance, de paix et de fraternité. Pour tout individu, quels que soient sa croyance, son sexe,
" sa race " ou ses opinions, les laïques espèrent la paix sur la terre par les hommes de bonne volonté.

 

from : www.livres-religieux.com/N/Noel25-7/Noel25-7.html

 

Noël… Le 25 Décembre ou le 7 Janvier? (Par Diacre Ikladius Ibrahim. Revision et Présentation par Son Eminence Anba Matthaüs, L'Evêque Général)

Présentation

Préface

Chapitre I: Ou est né le Christ?

Chapitre II: Quand est né le Christ?

Chapitre III: La Célébration de la Nativité

                   Le 25 Décembre ou le 7 Janvier?

                        A. Le Calendrier Solaire

                        B. Le Calendrier Stellaire

                        C. Le Calendrier Copte

                        D. Le Calendrier de Jules César

                        E. Le Calendrier Grégoirien

                        Comment rendre de nouveau la date de la célébration de la Nativité unique?

Chapitre IV: Traditions de la Célébration de Noël à l'Occident

                    Premièrement: Papa Noël (Santa Claus)

                    Deuxièmement: Le Sapin de Noël: Christmas Tree

                    Troisièmement: Célébrer la fête la veille: "La veille de Noël", "Christmas Eve" (fin)

Introduction du Site   N   Livres sur l'Eglise Copte et ses Rites

 

www.webstore.fr/vvv/cathhh/noel.htm

Ø  Chronologie de l'instauration de la Fête de Noël

 

Au IIe siècle de notre ère, on avançait pour la naissance de Jésus les dates suivantes : 6 janvier, 28 mars, 18 ou 19 avril, 29 mai etc.
C'est seulement en l'an 354 qu'en Occident la chrétienté célébra pour la première fois la "naissance" de Jésus, le 25 décembre. Les orthodoxes fêtent encore la nativité le 6 janvier.
Pourquoi le 25 décembre?
Le 25 décembre est le jour du solstice d'hiver (jour le plus court de l'année) . C'est le jour de la naissance du dieu Mithra. C'est dans le but de supplanter le culte de Mithra que le 25 décembre devenait la date de la naissance de Jésus.
Quelques faits :
-La première messe de minuit fut célébrée à Rome en 431. Mais ce ne fut qu'au XI e siècle que l'usage se répandit en France.
-La crèche dans les églises remonte à l'an 1223, à la suite de la présentation d'une pièce de théâtre montée par saint François d'Assise.
-C'est au XIIe siècle que les trois personnages reçurent leur nom : Gaspar, Melchior et Balthazar.
-A partir du XIVe siècle, on les différencie par la couleur de leur peau : Gaspar, Melchior ( le noir) et Balthazar.
-La grotte où Jésus est né se trouve aujourd'hui dans la crypte de la basilique de la Nativité ( en Palestine), construite entre le IVe et le VIe siècle. Son rocher noirci est recouvert d'une teinture d'amiante offerte en 1874 par le maréchal français Edme Patrice Maurice Mac-Mahon (1808- 1898). Avant le christianisme, cette grotte était considérée comme le lieu de naissance du dieu Tammouz ( dixit saint Jérôme, père de l'Eglise ). Rappelons que les lieux dits saints du christianisme en Palestine ont été "découverts" par l'impératrice Hélène, la mère de l'empereur Constantin (celui qui légalisa le christianisme).
-L'origine de l'arbre de Noël remonterait à la Rome païenne et à l'antique Babylone. Des siècles avant le christianisme, on s'échangeait des présents les 24 et 25 décembre.
-Le sapin est d'origine germanique. Il remonte à la fin du 15 e siècle. Ce n'est qu'au XIXe siècle qu'il a été adopté en France. 
-Le père Noël n'est que le mythique saint Nicolas des pays scandinaves. Saint Nicolas était surnommé l'ami et venait, croit-on, la nuit déposer des cadeaux. Les hollandais amenèrent la légende de saint Nicolas à new York au XVIIe siècle. Puis le nom de saint Nicolas a été déformé par les enfants américains en "sinter Klass" et" Santa Claus". Cependant en 1966, le pape Paul VI révoqua saint Nicolas ( Santa Claus , père Noël) du calendrier liturgique ! Ce qui n'empêche que les prétendus reliques du dit saint se trouvent encore dans le local du Centre d'Etudes sur saint Nicolas à Bari en Italie ("La Presse", samedi 27 décembre 1997, page G 11 ) !
-Le costume rouge et blanc du père Noël a été réalisé par le dessinateur new-yorkais Thomas Nast en 1863. Mais c'est par une campagne publicitaire agressive en 1930 que la compagnie Coca Cola (Coke) a imposé au monde l'allure du père Noël actuel (bedonnant).
-Le traîneau du père Noël est une invention d'un autre new-yorkais, le théologien protestant Clement Clark Moore (un esclavagiste) vers 1822 . Il est l'auteur d'un poème" de Noël "popularisé".
-La première carte de Noël date de 1843 et est apparue en Angleterre.
- Le petit renne au nez rouge, Rudolph, a été inventé à Chicago en 1939 par Montgomery Ward and Company, compagnie de la vente au détail sur commande.

Enfin c'est en 1752 seulement que le saint Sylvestre eut le privilège de terminer l'année; jusque-là, cet honneur était réservé à saint Gabriel (fêté maintenant le 24 mars ).

Encore plus fort :
1- Le 22 décembre 1993 le pape Jean Paul II reconnaît que le 25 décembre est une fête païenne. Il déclara:"Chez les païens de l'Antiquité, on célébrait l'anniversaire du soleil invincible, ce jour-là afin qu'il coïncide avec le solstice d'hiver. Il a semblé logique et naturel pour les chrétiens de remplacer cette fête par celle du seul Soleil véritable: Jésus-Christ ".

 

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Ø   IV EME SIECLE
INSTAURATION DES PRINCIPALES FETES

·  EXAMEN HISTORIQUE
Aux IIème au IVème siècles figurent les premières commémorations des martyrs. A la fin du IIème siècle, le jeûne devient obligatoire pour le vendredi saint (40heures), instauré par Tertullien. Puis peu à peu on commence à mettre à part le mercredi et le vendredi pour le jeûne. Au IIème siècle, on commence à commémorer les martyrs. Au IIIème siècle, Noël est fêté le 25 décembre (fête païenne du solstice d'hiver). En 306-337 Constantin fait du Dimanche un jour de repos. En 325, le premier concile de Nicée fixe la fête de Pâques au premier dimanche de la pleine lune qui a lieu le jour de l'Equinoxe de printemps. En fonction de cette date seront fixées les autres fêtes "mobiles" : les rameaux 7 jours avant Pâques, l'ascension 40 jours après Pâques, la Pentecôte 50 jours après Pâques, la Trinité 7 jours après la Pentecôte et la Fête Dieu le jeudi suivant. Au IVème siècle, la fête de Noël commence à être observée. En 468 ont lieu les premières processions. C'est au IV ème siècle que l'on fixe le temps de Carême à 40jours. En 500, ce sont les premières fêtes en l'honneur de la Vierge. Au Vème siècle, Léon 1er institue le carême de 45 jours et de l'abstinence des viandes. Puis on fixe la période de l'Avent : 40 jours avant Noël. Au Vème siècle se développent les processions. En 835 La fête de la Toussaint est établie. Au VIIIème siècle, ce sont les premières célébrations de l'Assomption (prétendue montée au ciel de la Vierge) . En 1001, la fête des morts est instaurée et célébrée officiellement. En 1223, apparition des premières crèches de Noël sous l'influence de François d'Assise. En 1264, Urbain IV institue La fête Dieu (fête de l'Eucharistie). En 1310, la fête Dieu est officialisée. En 1483 : Sixte IV institue la messe de "l'Immaculée Conception". C'est au XVIIIème siècle pendant la Révolution Française que les familles catholiques confectionnèrent la crèche de Noël telle que nous la connaissons aujourd'hui.

 

 

·  EXAMEN BIBLIQUE
La Bible dit en Colossiens 2.16 : "Que personne donc ne vous juge au sujet du manger et du boire ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune ou des sabbats ; c'était l'ombre des choses à venir." Il était donc totalement déplacé de vouloir instaurer ou réinstaurer des fêtes "chrétiennes" puisque ni Jésus ni ses Apôtres n'en ont prescrit. Nous n'insisterons pas sur l'influence des cultes païens sur le Christianisme en ce qui concerne l'observation de fêtes. L'Eternel dit : "Mon âme hait...vos fêtes, elles me sont à charge, je suis las de les supporter" (Esaïe 1.14) à cause de l'hypocrisie de telles manifestations qui prétendent être organisées pour Dieu alors qu'elles ne satisfont que le ventre des hommes (et encore, pas de tous !). En ce qui concerne la fête de Noël, la Bible nous montre que Jésus ne pouvait pas naître un 25 Décembre. En effet, Luc 2.8 affirme que " des bergers...paissaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leur troupeau", cela prouve que la saison était douce. De plus, aucun passage Biblique ne nous donne ni le nom, ni les nombres des "rois mages" que la traditions catholique appelle Gaspar, Melchior et Baltazar. La Bible ne nous indique pas qu'ils étaient Rois. A aucun moment non plus, la Bible n'interdit la consommation de viande ou de certains autres aliments aux chrétiens pour le carême ou pour le vendredi. "Car le Royaume de Dieu n'est pas une affaire de nourriture et de boisson"(Romains 14.17-Français Courant). Jésus nous enseigne aussi que "ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur" (Matthieu 15.11). Citons aussi Esaïe 1.19 "Si vous avez de la bonne volonté et que vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays." En Néhémie 8.10 un jour avait été consacré à Dieu et voici les recommandations qui avaient été faites par les prophètes Néhémie et Esdras: "Ce jour est consacré à l'Eternel votre Dieu , ne soyez pas dans la désolation et dans les larmes ! Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la Loi. Ils leur dirent : allez , mangez des viandes grasses et buvez des liqueurs douces ... Ne vous affligez pas car la joie de l'Eternel sera votre force" (Néhémie 8.10). L'Apôtre Paul rajoute : "Mangez de tout ce qui se vend au marché sans vous enquérir de rien par motif de conscience" (1Corinthiens 10.27) "Car tout ce que Dieu a créé est bon et rien ne doit être rejeté " (1Timothée 4.4)
 

·  Nouveau !: la vérité sur la fête de Noël : fichier rtf à télécharger

·  Les origines de la fête de Noël

·  Chronologie

·  Noël et les animaux

·  Origins of Christmas Past

·  The pagan Christmas Cult

·  Catholic Festivals

·  Le Père Noël versus le Seigneur Jésus-Christ

·  Un Chrétien Devrait-il célébrer Noël?

·  SBC, are urging its people to buy "Resurrection Eggs"

·  Douze raisons pour lesquelles je ne participe pas à la Pâques moderne

·  Noël et ses origines

·  L'histoire de la Saint-Valentin

·  L'histoire de Pâques

·  L'histoire de L'Haloween

·  Noël 25 décembre ou... ?
 

 

http://www.geocities.com/athens/ithaca/1447/Fetes/Noel.html

Ø  Noël et ses origines

Je suis très conscient, que la majorité des personnes, dans les milieux chrétiens croient que la fête de Noël est associée à la naissance du Christ. J'ai moi-même cru cela, dans un passé pas si éloigné. Cependant lorsque l'on regarde les écritures, il est impossible que notre Sauveur soit né le 25 décembre, parce que la Bible nous le dit, dans l'évangile de Saint Luc, les bergers dormaient à l'extérieur durant la nuit avec leur troupeaux. Et jusqu'à maintenant les bergers en Israël ne rentrent pas leurs troupeaux dans l'enclos avant les dernières semaines d'octobre, alors d'où vient cette date du 25 décembre? Et d'où vient cet arbre, le sapin de Noël, ainsi que toutes les autres traditions qui accompagnent cette fête de Noël?

Voici un extrait du livre de Alexandre Hislop, intitulé Les deux Babylone, qui traite sur la fête de Noël

Noël et la fête de l'Annonciation
Les Deux Babylones,
Alexandre Hislop,
Librairie Éditions Fischbacher,
1972, Paris, p. 133-150

Si Rome est en effet la Babylone de l'Apocalypse; si la Madone adorée dans ses sanctuaires n'est autre que la reine du ciel dont les adorateurs provoquaient la terrible colère de Dieu aux jours de Jérémie, il est de la dernière importance de bien établir le fait de manière à ce qu'il n'y ait plus aucun doute possible; car si on peut le démontrer , tout homme qui tremble à la parole de Dieu doit frissonner à la pensée de donner à un pareil système, soit comme individu, soit comme nation, la moindre protection ou le moindre soutien. Nous en avons déjà dit suffisamment pour montrer l'identité des systèmes Romain et Babylonien; mais à chaque pas l'évidence devient plus écrasante. C'est ce que prouvera particulièrement la comparaison des différentes fêtes.

Les fêtes romaines sont innombrables; mais il en est cinq parmi les plus importantes que nous pouvons mettre à part, ce sont : Noël, l'Annonciation, Pâques, la Nativité de Saint-Jean, et l'Assomption. Chacune de ces fêtes, on peut le prouver, est une fête, Babylonienne.

Prenons d'abord la fête en l'honneur de la naissance du Christ ou Noël. Comment se fait-il que cette fête ait été établie le 25 décembre? Il n'y a pas dans l'Écriture un seul mot sur le jour précis de sa naissance, ou sur l'époque de l'année où il naquit. Ce qui y est rapporté montre que quelle que soit l'époque de sa naissance, ce ne peut avoir été le 25 décembre. Lorsque l'ange annonça sa naissance aux bergers de Bethléem, ils paissaient leurs troupeaux pendant la nuit au milieu des champs. Sans doute, le climat de la Palestine n'est pas si rigoureux que le nôtre, mais bien que la chaleur de jour soit considérable, le froid de la nuit, de décembre à février, est très-vif, et les bergers n'avaient pas l'habitude de garder les troupeaux dans les champs après la fin d'octobre. Il est donc absolument incroyable que Christ soit né à la fin de décembre. Les commentateurs sont unanimes sur cette question. Sans parler de Barnes, Doddridge, Lightfoot, Joseph Scaliger, et Jennings, dans ses Antiquités Juives, qui sont tous d'avis que le 25 décembre ne peut pas être l'époque de la naissance du Seigneur, le célèbre Joseph Mède énonce une opinion décisive dans le même sens.

Après avoir longuement et minutieusement examiné le sujet, il donne entre autres l'argument suivant : lors de la naissance de Christ, chaque femme, chaque enfant dut aller se faire enregistrer à la ville à laquelle ils appartenaient, et plusieurs avaient à faire de longues marches ; mais le milieu de l'hiver n'était pas propre à une pareille besogne, surtout pour les femmes et les enfants. Christ ne peut donc pas être né au milieu de l'hiver. De plus, à l'époque de sa naissance, les bergers veillaient avec leurs troupeaux pendant la nuit, et cela ne pouvait se faire au milieu de l'hiver. Et si quelqu'un pense que l'hiver n'est pas rigoureux dans ce pays, qu'il se rappelle les paroles de Christ dans l'Évangile : Priez que votre fuite n'arrive pas en hiver. Or, si l'hiver était une mauvaise saison pour fuir, ce n'était assurément pas une saison où les bergers pouvaient demeurer dans les champs, où les femmes et les enfants pouvaient voyager. Les écrivains les plus instruits et les plus sincères de tous les partis reconnaissent que l'on ne peut pas déterminer le jour de naissance de notre Seigneur, que dans l'église chrétienne on n'entendit jamais parler d'une fête pareille avant le III siècle, et qu'elle ne fut guère observée que bien avant dans le IV SIÈCLE. Comment donc l'Église Romaine a-t-elle fixé au 25 décembre la fête de Noël? En voici la raison : longtemps avant le IV siècle, et même bien avant l'ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette même époque de l'année, en l'honneur de la naissance du fils de la reine Babylonienne; or on peut présumer que pour se concilier les païens, et augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au christianisme, la même fête fut adoptée par l'Église Romaine qui se contenta de lui donner le nom de Christ. Cette tendance de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se développa DE BONNE HEURE; et nous voyons Tertullien lui-même, vers l'an 230, déplorer amèrement la faiblesse des chrétiens à cet égard, et l'opposer à la stricte fidélité des païens à leur propre superstition : « C'est nous, dit-il, nous qui sommes étrangers aux sabbats, aux nouvelles lunes, et aux fêtes, nous qui étions autrefois agréable à Dieu, c'est nous qui fréquentons maintenant les Saturnales, les fêtes du solstice d'hiver, les Matronales; on porte çà et là des présents, les cadeaux du nouvel an se font avec fracas, les jeux, les banquets se célèbrent avec des cris; oh! comme les païens sont plus fidèles à leur religion; comme ils prennent soin de n'adopter aucune solennité chrétienne! » Des hommes vertueux s'efforcèrent d'arrêter le flot, mais en dépit de tous leurs efforts, l'apostasie se développa, jusqu'à ce que l'Église, à l'exception d'un petit reste, fut engloutie sous la superstition païenne.

Il est hors de doute que Noël était à l'origine une fête païenne. Ce qui le prouve, c'est l'époque de l'année où on la célèbre et les cérémonies qui l'accompagnent. En Égypte, le fils d'Isis, titre égyptien de la reine des cieux, naquit à cette même époque, au moment du solstice d'hiver. Le nom même sous lequel Noël est populairement connu en Angleterre le jour d'Yule prouve tout de suite son origine païenne. Yule est le nom chaldéen pour « enfant, ou petit enfant »; et comme le 25 décembre était appelé par les anciens païens saxons le jour « d'Yule » ou « le jour de l'Enfant » et la nuit qui le précédait « la nuit de la Mère », et cela longtemps avant qu'ils ne fussent en contact avec le christianisme, cela prouve suffisamment son véritable caractère. Ce jour de naissance était observé bien loin dans les contrées païennes. On a généralement cru que cette fête avait seulement un caractère astronomique, et qu'elle rappelait simplement la fin de la course annuelle du soleil et le commencement d'un nouveau cycle. Mais il est hors de doute que la fête en question avait une bien plus haute portée; elle rappelait non seulement le symbole de la naissance du soleil au renouvellement de sa carrière, mais le jour de naissance du grand libérateur.

Les Sabéens d'Arabie, qui regardaient la lune et non le soleil comme le symbole visible de l'objet favori de leur culte, observaient la même époque comme la fête de la naissance. Nous lisons dans la Philosophie Sabéenne de Stanley : Le 24e jour du 10e mois, c'est-à-dire décembre, selon notre manière de compter, les Arabes célébraient le jour de la naissance du Seigneur, c'est-à-dire, la Lune. Le Seigneur Lune était le grand objet de culte des Arabes, et ce Seigneur Lune était né, disaient-ils le 24 décembre, ce qui montre clairement que la naissance qu'ils célébraient n'avait aucun rapport nécessaire avec le cours du soleil. Il importe de remarquer aussi que si le jour de Noël chez les anciens Saxons d'Angleterre était observé pour la célébration de la naissance d'un Seigneur de l'armée des cieux, le cas doit avoir été précisément le même ici qu'en Arabie. Les Saxons, on le sait, regardaient le soleil comme une divinité femelle, et la Lune comme une divinité mâle. C'est donc du soleil qu'ils célébraient le 25 décembre, comme les Arabes observaient le 24 décembre parce que c'était le jour de naissance de ce même Seigneur Lune. En Orient, il parait que le nom de ce Dieu Lune était Méni; c'est là en effet croyons-nous l'interprétation la plus naturelle de la déclaration divine faite dans Esaïe 65:11 « Mais vous qui abandonnez l'Éternel, qui oubliez ma montagne sainte, qui dressez la table à Gad et remplissez la coupe pour Méni ». On a des raisons de croire que Gad se rapporte à la divinité du Soleil, et Méni à la divinité de la Lune. Méni, ou Manai, signifie celui qui compte, et ce sont les changements de la lune qui aident à compter les mois. Ps 104:19. « Il a fait la lune pour marquer les temps; le soleil connaît sont coucher ». Le nom « d'homme de la lune » ou du dieu qui présidait à ce luminaire chez les Saxons était Mané, comme on le voit dans l'Edda, et Mani, dans le Voluspa. Ce qui prouve bien que c'était la naissance de ce Dieu Lune que célébraient à Noël les anciens Saxons, c'est le nom donné encore dans les Pays-Bas d'Écosse à la fête du dernier jour de l'année, et qui parait être un reste de l'ancienne fête de la naissance; en effet, les gâteaux qu'on fait à cette occasion s'appellent gâteaux de Nûr, ou de naissance. Ce nom, c'est Hogmanay.

Or, Hogmanay en Chaldéen veut dire « la fête de celui qui compte » - en d'autres termes, la fête de deus Lunus ou de l'homme de la Lune. Pour montrer le rapport qu'il y a entre une contrée et une autre, et la persistance invétérée des anciennes coutumes, il est bon de remarquer que Jérôme, commentant les paroles d'Esaïe que nous venons de citer, sur l'usage de dresser une table pour Gad et d'offrir des libations à Méni, déclare que de son temps (au IV siècle), c'était encore la coutume dans toutes les villes et surtout en Égypte et à Alexandrie, de préparer des tables et de les charger de toute sorte de mets recherchés, et de coupes contenant du vin nouveau, le dernier jour du mois et de l'année : la foule en tirait des présages sur la fertilité de l'année. L'année égyptienne commençait à une époque différente de la nôtre; mais c'est aussi exactement que possible (en remplaçant seulement le vin par le whisky) la manière dont on observe encore Hogmanay en Écosse, le dernier jour du mois de l'année. Je ne sais pas si on tire aucun présage de ce qui se fait alors, mais tout le monde, dans le sud de l'Écosse, sait parfaitement qu'à Hogmanay, ou la veille du nouvel-an, parmi ceux qui observent encore les vieilles coutumes, on prépare une table, et que pendant qu'on offre des gâteaux et autres friandises, on distribue des galettes de gruau et de fromage à ceux qui n'en voient jamais qu'à cette occasion, et que la boisson forte entre pour une large part dans le menu du jour.

Là même où le soleil était l'objet favori du culte, comme à Babylone et ailleurs, il était adoré à cette fête, non seulement comme le globe du jour, mais comme le dieu incarné. C'était un principe essentiel du système Babylonien, que le soleil ou Baal était le seul Dieu. Lors donc qu'on adorait Tammuz comme étant le Dieu incarné, cela voulait dire aussi qu'il était une incarnation du soleil. Dans la mythologie Indoue, qui, on le sait, est essentiellement Babylonienne, ce fait ressort distinctement. Surya, ou le soleil, y est représenté comme étant incarné, et venant dans le monde pour soumettre les ennemis des dieux qui, sans cette naissance, n'auraient jamais été soumis.

Ce n'était donc pas une fête astronomique que les païens célébraient au solstice d'hiver. Cette fête s'appelait à Rome la fête de Saturne, et la manière dont on la célébrait montre bien son origine. Organisée par Caligula, elle durait cinq jours. L'ivrognerie et la débauche se donnaient libre carrière, les esclaves étaient provisoirement émancipés, et avaient avec leurs maîtres toute sorte de libertés. C'était précisément de cette manière qu'on célébrait à Babylone, suivant Berose, la fête du mois Thebeth, correspondant à notre mois de décembre, ou en d'autres termes, la fête de Bacchus : c'était l'usage, dit-il, pendant les cinq jours qu'elle durait, que les maîtres fussent soumis à leurs serviteurs, et que l'un d'eux, vêtu comme un roi d'une robe de pourpre, gouvernât la maison. On appelait ce domestique ainsi vêtu, Zoganes, l'homme du plaisir et de la dissipation; il correspondait exactement au « dieu du tumulte » qui dans les époques de ténèbres, fut choisi dans tous les pays catholiques pour présider aux fêtes de Noël. La coupe des festins de Noël a son contre-pied dans « le festin de l'ivresse » à Babylone, et plusieurs autres coutumes encore observées à Noël ont la même origine. Les bougies qu'on allume la veille de Noël, dans quelques parties de l'Angleterre, et qu'on garde pendant toute la durée des fêtes, étaient aussi allumées par les païens la veille de la fête de la naissance du dieu Babylonien et en son honneur; car c'était l'une des particularités de son culte d'avoir des bougies allumées sur ses autels. L'arbre de Noël, si connu aujourd'hui parmi nous, était aussi connu dans la Rome et dans l'Égypte païennes. En Égypte c'était le palmier, à Rome le sapin; le palmier dénotait le Messie païen, Baal-Tamar, le sapin se rapportait à lui sous son caractère Baal-Berith. La mère d'Adonis, le dieu soleil, la divinité médiatrice avait été, disait-on, changée en arbre, et dans cet état elle avait enfanté son fils. Si la mère était un arbre, le fils doit avoir été reconnu comme l'homme-branche. Et c'est ce qui explique pourquoi on mettait au feu la bûche de Yule la veille de Noël, et pourquoi le lendemain on trouvait l'arbre de Noël. En qualité de Zero ashta, la semence de la femme, qui signifie aussi Ignigena, ou né du feu, il doit entrer dans le feu pendant la nuit de la Mère, afin de pouvoir naître le lendemain, comme branche de dieu, ou l'arbre qui donne aux hommes tous les dons célestes. Mais pourquoi, demandera-t-on, entre-t-il dans le feu sous le symbole d'une bûche? Pour le comprendre, il faut se rappeler que le divin enfant né au solstice d'hiver était comme une nouvelle incarnation du grand dieu, (après que ce dieu eut été mis en pièces) afin de venger sa mort sur ses meurtriers. Or le grand dieu, brisé aux milieu de son pouvoir et de sa gloire, était représenté sous la forme d'un gros arbre, dépouillé de ses branches, et coupé presque à hauteur de terre. Mais le grand serpent, symbole d'Esculape qui rend la vie, s'enroule autour du trône sans vie, et voici qu'à ses côtés surgit un jeune arbre, un arbre d'une espèce entièrement différente, qui ne doit jamais être abattu par aucune puissance ennemie, un palmier, le symbole bien connu de la victoire.

L'arbre de Noël, comme on l'a déjà vu, était ordinairement à Rome un arbre différent, c'était le sapin; mais le palmier rappelait la même idée que le sapin de Noël; car il symbolisait mystérieusement le dieu né de nouveau, Baal-Berith, le Seigneur de l'alliance, et ainsi témoignait de la perpétuité et de la nature de son pouvoir, maintenant qu'après avoir succombé sous ses ennemis, il s'était élevé en triomphe au dessus d'eux. Aussi le 25 décembre, jour qu'on observait à Rome comme le jour où le dieu victorieux était réapparu sur la terre, était-il considérer comme « Natalis invicti solis », le jour de naissance du soleil invaincu. Or, la bûche de Yule est le tronc mort de Nemrod, déifié comme dieu-soleil, mais renversé par ses ennemis; l'arbre de Noël est Nemrod redivivus, le dieu mis à mort rendu de nouveau à la vie. À la lumière jetée par ce fait sur les coutumes qui persistent encore en Angleterre, et dont l'origine s'est perdue au milieu d'une antiquité reculée, que le lecteur considère la singulière pratique encore en usage dans le sud la veille de Noël, celle de s'embrasser sous la branche de Gui. La branche de gui, dans la superstition druidiques, qui nous l'avons vu, venait de Babylone, était une représentation du Messie, l'homme-branche. Le gui passait pour une branche divine, une branche qui venait du ciel et poussait sur un arbre qui sortait de la terre. Ainsi en greffant la branche céleste sur un arbre terrestre, le ciel et la terre que le péché avait séparés, étaient réunis, et ainsi la branche de gui devint le gage de la réconciliation de Dieu avec l'homme; le baiser en effet, est le gage bien connu du pardon et de la réconciliation. D'où pouvait venir une pareille idée? Ne serait-ce pas du Psaume 85:10 et 11 : « La grâce et la vérité se sont rencontrées; la justice et la paix se sont entrebaisées; la vérité jaillira de la terre (à cause de la venue du Sauveur promis) et la justice regardera du haut des cieux » ? C'est possible; mais il est certain que ce psaume fut écrit bientôt après la captivité de Babylone, et comme des foules de Juifs, après cet événement, demeuraient à Babylone sous la direction d'hommes inspirés, comme Daniel, il doit leur avoir été communiqué comme partie de la Parole divine aussi bien qu'à leurs frères de Palestine. Babylone était à cette époque le centre du monde civilisé, et ainsi le paganisme, corrompant le divin symbole comme il l'a toujours fait, avait des facilités pour propager jusqu'aux extrémités de la terre son odieuse contrefaçon de la vérité, grâce aux mystères affiliés avec le grand système qui avait son centre à Babylone. Ainsi les coutumes de Noël qui existent encore jettent une lumière étonnante sur les révélations de la grâce faite à toute la terre, et sur les efforts tentés par Satan et ses émissaires pour les matérialiser et les rabaisser!

Dans bien des pays, on sacrifiait au dieu un sanglier pour expier l'injure que, d'après la légende, un sanglier lui avait faite. Suivant une version de l'histoire de la mort d'Adonis, ou Tammuz, ce dieu mourut de la blessure faite par la dent d'un sanglier. La fable raconte que le Phrygien Attes, le bien-aimé de Cybèle, dont l'histoire était identifiée à cette d'Adonis, mourut de la même manière. Aussi Diane qui, représentée ordinairement dans les mythes populaires comme une chasseresse, était en réalité la grande mère des dieux, a-t-elle souvent près d'elle une tête de sanglier, non pas en signe d'une chasse heureuse, mais bien de triomphe, sur le grand ennemi du système idolâtre dans lequel elle occupait une place si importante. D'après Théocrite, Vénus se réconcilia avec le sanglier qui tua Adonis, parce que le jour où on l'amena enchaîné à ses pieds, il se défendit éloquemment, en disant qu'il n'avait point tué son époux par méchanceté, mais simplement par accident. Cependant, en souvenir de la mort causée par le sanglier du mythe, plus d'un sanglier perdit sa tête ou fut offert en sacrifice à la déesse irritée. Smith nous représente Diane avec une tête de sanglier auprès d'elle, au haut d'un monceau de pierre, dans la gravure ci-contre où l'on représente l'empereur Trajan brûlant de l'encens à cette même déesse, et où la tête du sanglier est très apparente. Le jour de Noël, les Saxons du continent offraient un sanglier en sacrifice au soleil pour se rendre propice cette déesse, à cause de la perte de son bien-aimé Adonis. À Rome il y avait une coutume semblable; le sanglier formait le centre principal de la fête de Saturne.

C'est pour cela que la tête du sanglier est encore un plat important en Angleterre aux dîners de Noël, alors que la raison en est depuis longtemps oubliée. Bien plus, l'oie de Noël et les gâteaux de Yule, étaient des articles essentiels du culte du Messie Babylonien, tel qu'il était pratiqué en Égypte et à Rome. Wilkinson, parlant de l'Égypte, nous apprend que l'offrande préféré d'Osiris était une oie, et de plus que l'oie ne pouvait se manger que dans le coeur de l'hiver. À Rome, nous dit Juvénal, si l'on offensait Osiris, on ne pouvait l'apaiser que par une belle oie et un gâteau mince.

Dans bien des pays, nous en avons la preuve, l'oie avait un caractère sacré. On sait fort bien que le Capitole de Rome fut sauvé, au moment où les Gaulois allaient le prendre au milieu de la nuit, par les cris des oies sacrées de Junon qu'on gardait dans le temple de Jupiter. Dans l'Inde, l'oie occupait une position semblable; ou des oies consacrées à ce dieu. Enfin les monuments de Babylone nous apprennent que l'oie avait en Chaldée un caractère mystique, et qu'on l'y offrait en sacrifice aussi bien qu'à Rome ou en Égypte, car on y voit le prêtre tenant dans une main une oie, et dans l'autre son couteau de sacrifice. Il n'y a donc pas à douter que la fête païenne du solstice d'hiver, en d'autres termes, Noël, ne fût observée en l'honneur du Messie Babylonien.

Si nous passons maintenant à la grande fête suivante du calendrier romain, nous avons la confirmation de ce qui vient d'être dit. Cette fête, appelée l'Annonciation, se célèbre à Rome le 25 mars, en souvenir, dit-on, de la conception miraculeuse de notre Seigneur dans le sein de la Vierge, le jour où l'ange vint lui annoncer l'honneur éclatant qui lui serait accordé, comme mère du Messie. Mais qui pourrait dire à quelle époque cette nouvelle lui fut apportée? L'Écriture ne donne aucun renseignement là-dessus. Mais cela importait peu. Avant la conception ou la naissance de notre Seigneur, ce jour qui est marqué dans le calendrier papal pour l'Annonciation de la Vierge était observé dans la Rome païenne en l'honneur de Cybèle, la mère du Messie Babylonien. Or, il est évident qu'il y a une relation étroite entre le jour de l'Annonciation et celui de Noël. Entre le 25 mars et le 25 décembre, il y a juste 9 mois. Si donc, le faux Messie fut conçu en mars et naquit en décembre, peut-on croire un seul instant que la conception et la naissance du véritable Messie aient pu s'accorder d'elles-mêmes avec ces deux dates d'une manière si exacte, non seulement pour le mois, mais même pour le jour? Non, la chose est impossible. L'Annonciation et la fête de Noël sont donc des fêtes Babyloniennes.

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Ainsi a dit l'Éternel : N'apprenez pas les façons de faire des nations; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. Car les statuts des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt; la main de l'ouvrier le travaille à la hache; On l'embellit avec de l'argent et de l'or; on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu'il ne vacille point. Jérémie 10:2-4

Ceci ne ressemble t-il pas à un arbre de Noël. Les principes sont les mêmes.

Le Seigneur nous dit : Car les statuts des peuples ne sont que vanité...Qui ne te craindrait, roi des nations? Car cela t'est dû. Car parmi les plus sages des nations et dans tous leurs royaumes, nul n'est semblable à toi. Ils sont tous ensemble abrutis et insensés. Ce bois n'enseigne que vanités. Jérémie 10:3,7

Nous devons donc nous faire une idée, allons-nous suivre les traditions ou les écritures? Mais la vérité est que, comme enfants nés de nouveaux, nous devons sans cesse nous rappellé: N'apprenez pas les façons de faire des nations.

 

http://vvv.webstore.fr/cathhh/noel.rtf  :

 

Ø  D'OÙ VIENT NOËL.

 

            La fête de Noël célèbre-t-elle véritablement le jour de la naissance de Jésus ?  Jésus est-Il né un 25 décembre ?  On fête à l'heure actuelle la Noël, qui est considérée comme étant le jour anniversaire de la naissance de Jésus. On trouve cette fête pour la première fois dans un document de l'an 336, qu'on appelle la Déposition des évêques (Deposito episcoporum). Auparavant, les Orientaux célébraient la naissance de Jésus le 6 janvier. Cette tradition est cependant réfutée par la Parole de Dieu, qui nous force à éliminer la saison hivernale pour la naissance de Jésus. Le déplacement du recensement n'était pas indiqué pour l'hiver. Bien plus, Luc nous dit qu'à la naissance de Jésus il y avait des bergers qui veillaient la nuit sur les montagnes où ils gardaient leurs troupeaux (Luc.2 8). Dans la Palestine les bergers restent dans les champs du mois d'avril jusqu'à la mi-Octobre après cela c'est la saison des pluies (Esdras.10 : 9-13) "le neuvième mois = décembre" au calendrier juif "Adam Clarke's Commentary", Vol. V, page-386.

 

            En plus de cela, au mois de mars, les soldats du grand-prêtre juif devaient se chauffer au feu, parce qu'il faisait trop froid (Jean.18 : 18). Comment les  bergers auraient-ils pu alors passer la nuit dans les champs durant le mois de décembre ?  La Noël n'est donc pas indiquée pour commémorer la naissance de Jésus. L'Encyclopédie catholique admet que Christ n'est pas né le 25 décembre.

 

            Pourquoi la Noël fut-elle acceptée comme l'anniversaire de la naissance de Jésus ?  Ce fut pour se débarrasser d'une fête païenne. Le 25 décembre, depuis le troisième siècle, était célébré par les romains et les païens grecs comme une  fête dédiée à la naissance du dieu Mithra, le Dieu-Soleil, l'esprit de la lumière divine. On sait, en effet, qu'après le solstice d'hiver le soleil commence sa victoire sur les ténèbres, et les jours commencent à se rallonger, tandis que  les nuits deviennent plus courtes. La fête du soleil, instituée par l'empereur Aurélien en l'an 274, avait reçu beaucoup d'honneur au temps de Constantin le-Grand dont l'amour pour le dieu soleil est bien connu.

 

            Les évêques romains, incapables d'arracher cette joyeuse solennité, en changèrent l'objet. Au lieu de célébrer le soleil naissant on célébra en ce jour la naissance de Jésus, qui est "le soleil de Justice" (Malachie.4 : 2) et la "lumière du monde" (Jean.9 : 5). Léon-le-Grand, évêque de Rome, blâmait les chrétiens qui, encore au 5ième siècle, célébraient "la naissance du soleil au lieu de la naissance du Christ". (Sermo de Nativitate Domini, Patrologie Latine, 54, 198). La tradition de la Noël ne nous provient donc pas des apôtres mais c'est la continuation d'une pratique païenne.

 

LES DEUX ANIMAUX DEVANT LA CRÈCHE.

 

            Cette légende commença au sixième siècle, quand l'évangile faussement attribué à Matthieu "ce n'est pas l'évangile de la Bible, mais un autre écrit  au 6ième siècle" affirma qu'il y avait auprès de la crèche un âne et un boeuf (cf. A. Bonaccorsi, Vangeli appocrifi, Firenze, 1948 pp. 187-188).

 

            Comment pouvait-on savoir au sixième siècle qu'il y avait ces deux animaux auprès de la crèche de Jésus ?  Encore une fois c'est par une fausse interprétation de la Bible. Ésaïe avait en effet dit que les Juifs étaient les pires des animaux, tandis que ceux-ci sont reconnaissants envers la main du patron qui leur donne la nourriture, les Juifs eux, ne manifestaient point de reconnaissance envers Dieu qui leur donnait ses bénédictions  " Le boeuf reconnaît son bouvier et l'âne la crèche de son maître ". (Ésaïe.1 : 3).

 

 

            Le surnommé évangile apocryphe, oubliant le contexte, y a voulu voir une prophétie de Jésus, et a conclu que près de la crèche de l'enfant Jésus il y avait un âne et un boeuf, qui ont reconnu en Jésus leur créateur et maître.

 

            En quelle année somme-nous  ?  Vous me répondrez : "Tout le monde sait que nous sommes en l'an 1998, ce qui signifie que Jésus Christ naquît il y a 1998 ans". En réalité cette date traditionnelle est le fruit d'une erreur qui fut commise par Denis-le-Petit, un moine qui, le premier, voulut dater les années en commençant par la naissance de Jésus. Il a placé cette naissance en l'an 754 de Rome, année à laquelle le roi Hérode était déjà mort. Or, nous savons par la Bible que quand les mages vinrent adorer Jésus, ils trouvèrent Hérode encore à Jérusalem (Math.2 : 1-3). Mais Hérode passa ses dernières années à Jéricho. Il faut donc ajouter au moins six ou sept années à la datation usuelle choisie par Denis. Si nous voulons être plus proches de la vérité nous devrions dire que nous sommes plutôt vers l'an 1995 et non pas en l'an 1988.

 

D'OÙ VIENT LE PÈRE NOËL.

 

            Est-il une créature issue du paganisme ?

 

            Eh oui ! Et son vrai caractère est fort éloigné de la bienveillance et de la sainteté que beaucoup de gens lui  prêtent ! Le Père Noël ou Saint Nicolas était un évêque catholique romain, qui  vécut au 4ième siècle de notre ère. Consultez le dictionnaire encyclopédique  "Larousse du 20ième siècle". Il est intéressant de noter aussi ce qu'en dit l'Encyclopédie Britannique, Vol.19, pages 648-9, (11ième édition) : "St.Nicolas évêque de Myre... un saint honoré le six décembre par les Grecs et les Latins.

 

            La légende rapporte qu'il donna clandestinement des dots aux trois filles d'un citoyen appauvri... Et, dit-on, c'est là l'origine de la vieille coutume de faire secrètement des cadeaux le soir de la St. Nicolas (6 décembre). Cette date fut transférée par la suite au jour de Noël, d'où l'association de Christmas "messe du Christ" (Noël), avec Santa Claus (St. Nicolas).

 

            Toute l'année, les parents punissent leurs enfants lorsqu'ils ne disent pas la vérité. Toutefois, au moment de Noël, eux-mêmes disent des mensonges à leurs enfants en ce qui concerne le "Père Noël" ! Faut-il s'étonner si, lorsque les enfants grandissent et apprennent qu'ils ont été trompés, perdre confiance en leurs aînés et en viennent à croire que Dieu aussi n'est qu'un mythe ? Un petit garçon, triste et déçu à propos du "Père Noël" disait à un camarade : "Oh oui ! Je m'en vais aussi tirer au clair cette histoire de Jésus-Christ !".

 

QUE DIT LA BIBLE SUR LA NAISSANCE DE JÉSUS.

 

            Pour trouver le mois de la naissance de Jésus, il nous faut remonter à l'Exode chapitre 12 lorsque Dieu institua la Pâque. Nous y lisons : Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois de l'année. En effet le calendrier religieux Juif commence l'année par le mois d'avril. Or nous lisons dans (LUC.1 : 5-25) [...] Il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d'Abias ou Abija, [...] Or, pendant qu'il s'acquittait de ses fonctions devant Dieu, selon le tour de sa classe, Il fut appelé par le sort, d'après la règle du sacerdoce à entrer dans le temple et l'ange lui annonça qu'Élisabeth sa femme deviendrait enceinte. Quelque temps après elle devint enceinte et se cacha pendant cinq mois.

 

   Dans (1 Chronique.24 : 7-18) nous lisons qu'il y avait 24 classes de sacrificateur et que Zacharie était de la 8ième classe. Donc chaque sacrificateur servait dans le temple deux semaines puis on le remplaçait. Zacharie se trouva donc dans le temple au milieu du mois de Juillet, et c'est quelque temps après que sa femme tomba enceinte c.a.d fin Juillet, et se cacha pendant cinq mois.

 

            Au sixième mois (de grossesse) d'Élisabeth, l'ange Gabriel annonça à Marie quelle deviendrait enceinte  et sur cette déclaration Marie partie retrouver sa cousine Élisabeth et la salua, dès qu'Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein... Elle s'écria d'une voix forte : Tu es bénie entre toute les femme et le fruit de ton sein est béni (Luc.1 : 26-42).

 

            Marie devint donc enceinte exactement cinq mois après sa cousine Élisabeth. Maintenant faisons le calcul : Fin juillet Élisabeth devint enceinte, cinq mois après c.a.d fin décembre début janvier Marie devint enceinte, si nous comptons les neuf mois de grossesse de Marie, nous nous  retrouvons fin septembre début octobre, ce qui coïncide parfaitement avec le récit de Luc qui nous dit qu'à la naissance de Jésus il y avait des bergers qui veillaient la nuit sur les montagnes où ils gardaient leurs troupeaux (Luc.2 : 8). Dans la Palestine, comme nous avons mentionné plus haut, les bergers restent dans les champs du mois d'avril jusqu'à la mi-Octobre après cela c'est la saison des pluies

(Esdras.10 : 9-13) "le neuvième mois = décembre" au calendrier juif "Adam Clarke's Commentary", Vol. V, page 386.   

 

            Voilà la vérité en ce qui concerne la Noël et la naissance de Jésus-Christ,  libre à vous de le croire ou non, à moins que vous puissiez prouver le contraire. Pas un seul passage de la Bible nous enseigne à fêter la naissance de Jésus, car ce n'est pas la naissance de Jésus qui nous sauve, mais sa mort et sa résurrection. L'apôtre Paul nous dit : Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne (1 Cor.11 : 26).

 

 

A M E N.

 

 

L'ORIGINE DE L'ARBRE DE NOËL

 

            Noël représente le verdissement d'un tronc mort qui symbolisait la résurrection de Nimrod à Babylone. Coutume devenue égyptienne et universelle. Quant à la fête de Noël, il s'agit d'une fête païenne, qui n'a rien à voir avec la naissance de Jésus. Il s'agit d'un dictât honteux du Vatican datant du Concile de Nicée en 330 de notre ère.

 

            Le 25 décembre est en effet une fête païenne (Jour Natal du Soleil Invaincu), fête consacrée à la divinité MITHRA (Le Dieu de la Bible dit de ne pas rendre un culte à d'autres dieux que Lui)----Les apôtres n'observaient pas Noël. Nulle indication dans la Bible ne recommande de célébrer cette fête. "

 

            Lors des débuts de l'Église, il n'y avait pas de Noël... " nous révèle le " Catholic Encyclopedia Dictionary "Noël est en fait le Dies Natalis Solis Invicti. (Jour du soleil invincible). Adoration du Dieu Soleil Perse Mithra, dont l'anniversaire était souhaité le 25 décembre. Adoration du retour du soleil après l'hiver. Le nouveau soleil des chrétiens étant le Christ, les premiers chrétiens adoptèrent cette fête en tant que  Noël. Dont l'origine remonte à l'an 354 après .j.-C.LE SAINT APUREMENT POUR LA PURETÉ DE LA PAROLE DE DIEU. LES TORTURES SAINTES Contre les hérétiques,  (Personnes fidèles à la parole exacte de Dieu et du Christ) l'Église de Rome  - par le droit romain - assimila l'hérésie (le simple fait de penser autrement que le Pape) en crime de lèse-majesté impériale.  (St Empire Romain).

 

            La montée du catharisme amenèrent les papes et les souverains à appliquer la peine de mort à ceux qui, une fois arrêtés et jugés, persévéraient dans leurs erreurs. Les autorités ecclésiastiques, dans ce cas, ne se chargeaient pas de l'exécution de la sentence proprement dite, mais remettaient les coupables au pouvoir gouvernemental pour qu'il leur infligeât le châtiment suprême, qui consistait, en général, à les brûler vifs. La croisade contre les albigeois de 1209 fut marquée par de terribles épisodes de violence.

 

             L'armée des croisés, placée sous le commandement de l'abbé de Citeaux, Arnaud et du comte Simon de Montfort, massacra en particulier une partie de la population de Béziers, et à cette occasion, de nombreux cathares furent brûlés vifs. Le Concile de Toulouse, en 1229, codifia la répression de l'hérésie en stipulant que ceux qui donneraient l'asile aux parfaits (Cathares) perdraient leurs biens, et que les maisons des cathares seraient détruites. Aux hérétiques repentants on ferait grâce de la vie, mais de lourdes pénitences leur seraient imposées. (Grandes chroniques de Saint-Denis. Toulouse, Bibl. munici., ms. 512 F°251.)

 

            Parmi les devoirs qui incombaient aux souverains, dans la chrétienté médiévale, figurait en premier lieu la défense de la foi et la sauvegarde de son intégrité. Au 13ème siècle, le problème revêtait une acuité particulière avec les progrès de la dissidence religieuse, et l'Empereur Frédéric II lui-même fut le premier en 1221, à promulguer des constitutions prévoyant la peine de mort pour les hérétiques. Saint Louis fut le prince chrétien qui manifesta le plus de zèle pour faire appliquer cette législation. Le recours à la dénonciation et, après 1250, à la torture, l'emmurement - ou la prison  à vie, la confiscation des biens et la destruction de leurs maisons, tout cela créa un climat de ....  texte perduexterminés et leurs provinces dévastées. L'inquisition instituée par le Concile de Vérone en 1183 et réorganisée en 1233 par le Pape Grégoire IX s'abattit sur l'Europe, cultivant la délation et multipliant les tortures et les bûchers. D'où vient l'autorité du Pape ? Les évêques romains se sont déclarés comme étant la suite apostolique, la pérennité de Pierre à qui Jésus avait confié la tâche de créer l'Église véritable. ( les versets à l'appui de cela ne figurent cependant pas dans les copies les plus anciennes de la Bible) . Sous la force de cet octroi non scriptural, l'église s'est construit ce qu'on appelle un saint et suprême Magistère sur lequel est basée son infaillibilité absolue et sacrée. En voici des exemples : "  La Tradition Apostolique Ecclésiale". (la T.A.E.) (Décret Vaticanais Deis verbum N°8).  Le Vatican ordonne que cette tradition soit vénérée (DV9)

 

            Pourtant Jésus (qui n'a rien à voir là-dedans), déclare quant à Lui :" Vous rejetez mes paroles au profit de votre tradition ".Le  clergé proclame que le très saintissime et infaillible Magistère Ecclésiale a le devoir et la prérogative d'interpréter de façon " authentique " la parole de Dieu, écrite ou transmise.Cette autorité qui aurait été conférée par Jésus-Christ, par l'entremise de Pierre, confère aux évêques, en communion avec le successeur de Pierre, (le Pape à Rome), toute autorité en matière religieuse ! DV 10.Jour du Seigneur (Samedi).Le très saintissime Magistère a changé le jour du sabbat (samedi) et a rendu obligatoire le dimanche. Des millions de chrétiens fidèles à la Bible ont été torturés par les " représentants " de Dieu sur terre parce que ces persécutés voulaient respecter la parole de ce même Dieu !

 

            Pourquoi le Dimanche ? Parce qu'il s'agit d'une ancienne fête du Dieu Soleil. (Il y a donc plusieurs Dieux ?) Jésus étant ressuscité des morts le premier jour de la semaine ce jour est donc devenu  le jour du seigneur ! Jésus a demandé de ne pas célébrer sa résurrection, mais sa mort ! Le Saint Magistère déclare " Nous nous assemblons le jour du soleil parce que c'est le premier jour où Dieu, tirant la matière des ténèbres, a crée le monde (sic) et que, ce même jour, Jésus-Christ, notre Sauveur ressuscita d'entre les morts. " Décret de Saint Ignace d'Antioche. La papauté déclare : " Le Dimanche et les autres jours, les fidèles sont tenus par l'obligation de participer à la messe. " CIC, Can.1247. L'Eucharistie du dimanche fonde et sanctionne toute la pratique " chrétienne ". Ceux qui délibérément manquent à cette obligation commettent un péché grave "" Nous nous déclarons investis du pouvoir suprême de lier et de délier (c'est-à-dire en fait, de décider de tout, sans appel). Nous prononçons des jugements doctrinaux et prenons des sanctions disciplinaires dans l'église (Même avec peu d'imagination, on se représente bien ce que sont les punitions en question, qui dépendant du contexte politique et historique). Jésus a confié cette autorité à l' église par le ministère des apôtres et particulièrement de Pierre, le seul à qui il a été confié explicitement les clefs du Royaume " " les âmes saintes qui attendaient dans le sein d'Abraham (tombe) leur libérateur (Christ) furent libérées par Lui lorsqu'il descendit dans la tombe ". Dogme CC Tolède IV en 625.

 

            Le Pape,  Représentant de Dieu sur terre, Pontife romain, Vicaire du Christ, Très Saintissime Père (Au fait pourquoi Dieu ne se déclare t-il que Père, sans ajouter 'très saint') Pasteur de l'Église etc. etc. possède un pouvoir plénier, suprême et universel qu'il peut en permanence exercer. Lumen Gentium 22. CD 2;9  " Pour maintenir l'Église dans la pureté de la foi transmise par les apôtres, le Christ a voulu conférer à son Église  une participation a sa propre infaillibilité, Lui qui est la vérité "  Lumen Gentium 12;DV10" Du fait de cette infaillibilité, le Souverain Pontife Romain jouit, du fait de sa charge, quand il proclame, par un acte sans appel, un point de doctrine touchant la foi et les moeurs, exerçant ainsi son Magistère Suprême en union avec le successeur de Pierre, surtout dans un concile oecuménique " LG Vatican I DS3074." Lorsque par son Magistère Suprême, l'Eglise propose quelque chose à croire comme étant révélé par Dieu et comme étant enseignement du Christ - il s'agit d'une vérité comme venant de la bouche de Dieu " DV10. (Si !)" Cette infaillibilité s'étend à la révélation divine " LG 25. " A cet enseignement, les fidèles doivent donner l'assentiment religieux de leur esprit ". Lumen Gentium 25 " Les évêques ont un pouvoir sacré " Lumen Gentium N° 27 ( Décret du Vatican).Le Christ - quant à Lui, réprouve l'autorité apostolique. Il dit que dans un gouvernement les chefs commandent et croient faire le bien en ce faisant, mais que parmi les apôtres et les disciples, il ne doit pas en être ainsi !Dogme du purgatoire :l'Église a formulé la doctrine du purgatoire aux conciles de Florence DS 1304-1820 en s'appuyant sur I Cor 3:15 et I Pierre 1:7. Or, même un profane s'aperçoit que les versets en question n'ont aucun rapport. De toute façon, il n'y a pas deux purgatoires. Après la terre, il n'y en pas d'autre ( humour).----Dieu dit qu'il faut l'adorer en esprit et non pas en images. Mais l'église de Rome déclare que "  le culte iconographique est préconisé. Qu'adorer une image du Christ, c'est adorer celui que l'image représente ".Saint Jean Pasco écrivait :... " Le Pape est Dieu sur terre... Jésus a placé le Pape au dessus des prophètes... au dessus du Précurseur, au dessus des Anges. Jésus a placé le Pape au niveau même de Dieu. ".

 

 

Ø                       Un Chrétien doit-il célébrer Noël?

 

Il n'y a aucune confirmation biblique, précédente, ou instruction indiquant que nous devons commémorer le jour de la naissance du Christ comme un jour de célébration religieuse. Ceci ne veut pas dire que nous ne devons pas nous souvenir de la naissance du Christ et sa signification, mais pour une commémoration ou célébration religieuse, il faut avoir l'autorisation ou l'instruction de la Bible. Le fait est que -- l'église d'autrefois ne célébrait pas la naissance du Christ, mais ce genre de célébration est seulement apparue dans l'église avec la "Christianisation" de la liturgie des paûens et que le catholicisme fut déclaré par Constantin comme étant la religion de l'état dans le quatrième siècle A.V. Comme la parole de Dieu ne supporte pas la tradition de Noël, la conscience d'un Chrétien ne devrait pas et ne doit pas y être soumis.

Ce qui suit décrit l'origine de Noël (avec ses coutumes, symboles, et terminologie), détaille le support des Saintes Écritures contre la célébration de Noël, tente à montrer que célébrer Noël viole l'esprit de chacun des dix commandements, tente à démontrer que célébrer Noël ne tombe pas dans le régime de la liberté Chrétienne, et tente à démentir huit des rationalisations majeures que des Chrétiens ont mit de l'avant pour célébrer Noël.

L'origine de Noël

Une Longue Évolution -- Les coutumes de Noël sont une évolution d'un temps très loin avant la période des Chrétiens -- une descendance de pratiques saisonnières, païennes, religieuses, et nationaux, avec légende et tradition. Leurs connections saisonnières avec les festins de l'hiver solstice des païens, les relies avec les temps anciens, quand les habitants de la terre adoraient le soleil. Pendant que les païens superstitieux observaient le soleil bouger graduellement vers le sud dans les cieux et voyaient les journées devenir plus courtes , ils croyaient que le soleil disparaissait pour ne plus revenir. Pour encourager le retour du soleil vers le nord (i.e., pour lui donner le pouvoir de Dieu et pour le ramener à la vie), les Dieux du soleil étaient adorés avec des rituels et des cérémonies élaborés, incluant bâtir de gros feux de camp, décorer avec de grosses plantes vertes, et en faisant des représentations d'oiseaux d'été comme décorations de maison. Le solstice d'hiver, à ce temps-là, était le jour le plus court de l'année, quand le soleil semblait immobile dans le ciel du sud. Observant le ralentissement dans le mouvement du soleil vers le sud, et son arrêt, les païens croyaient que leurs pétitions avaient réussit. Un temps de réjouissements non-restraints se produisait, avec hommage, alcool, et des festins excessifs. Ensuite, quand les païens observaient le soleil qui bougeait de nouveau vers le nord, et qu'une semaine plus tard pouvaient déterminer que les journées devenaient plus longues, une nouvelle année était proclamée.

Ce qui n'était pas parmi les premiers festivals Chrétiens –

- Noël ne faisait pas parti des premiers festivals de l'église. Ce n'était pas célébré, commémoré, ou observé, ni par les apôtres ou dans l'église apostolique -- pour au moins les premières 300 années de l'histoire de l'église! L'histoire révèle qu'en environ 440 A.V., l'église de Jérusalem a commencé la célébration de Noël, suivant la directive du Catholicisme romain (voir I.C.). C'était suffisant pour les premiers Chrétiens que Jésus, leur Seigneur et Sauveur, était né. Ils glorifiaient Dieu parce que Jésus était indéniablement venu en chair et en os. Le jour et l'heure de Sa naissance étaient sans importance pour eux, parce que Jésus n'était plus physiquement sur terre. Il était de retour dans les cieux. Et c'était vers le Christ ressuscité, et exalté dont ils s'adressaient, et que par la foi -- non un bébé dans une étable. Jésus-Christ n'est plus un bébé; n'est plus un "Christ-enfant," mais le Maître exalté de tous. Et il ne revient PAS pour une raison ou une autre sur la terre en forme de bébé chaque année au temps de Noël -- malgré que c'est l'impression donnée par certains cantiques dans les services Protestants.

Le Rôle de la Religion dans la ville de Rome d'autrefois

- Apparemment oublié est le rôle essentiel que la religion jouait dans l'ancienne Rome. Mais l'Empereur Constantin comprenait. En donnant le statut officiel au Christianisme, il apporta la paix interne à l'Empire. Un brillant commandant militaire, il avait aussi le génie de reconnaître qu'après avoir déclaré le Christianisme comme étant la religion de l'état (Constantin a forcé tous les païens de son empire à être baptisés dans l'église romaine), il y avait un besoin d'unir le paganisme et le Christianisme. L'église romaine corrompue était remplie de païens maintenant mascaradant comme Chrétiens, qui tous devaient être pacifiés. Quelle meilleure façon de "Christianiser" leurs idolâtries païennes. Ainsi, les religions Babyloniennes mystérieuses fut introduites par Constantin débutant en 313 A.V. (et établirent une position avec le conseil de Nicaea en 325 A.V.). L'église romaine conduite par Constantin était plus que consentante à adapter et adopter les pratiques païennes afin de rendre le Christianisme plus savoureux. Constantin utilisa la religion comme outil politique, totalement dépourvue d'aucune spiritualité véritable.

- Les rituels Païens et idoles prirent des noms Chrétiens (e.g., Jésus-Christ était présenté comme le soleil de la divinité - Malachi 4:2 - remplaçant le Dieu du soleil Sol Invictus).

Les fêtes Païennes fût reclassifiées comme des fêtes Chrétiennes.

Le 25 décembre était le Festival de la "Victoire du Dieu du Soleil" dans le monde Babylonien des païens. Dans l'ancien Empire Romain, la célébration peut être retracée jusqu'au festival Romain Saturnalia, qui honorait Saturne, le dieu de la moisson, et Mithras, le dieu de la lumière; les deux; les deux étaient célébrés pendant ou peu après l'hiver solstice (entre le 17 et 23 décembre). Pour toutes les anciennes civilisations païennes, le 25 décembre était le jour de naissance des dieux -- le temps de l'année où les jours commençaient à allonger et l'homme était béni d'une "régénération de la nature". De plus, tous les festivals Babyloniens et Romains du 25 décembre étaient caractérisés de célébrations par périodes de 5-7 jours de réceptions et dévergondage non-restraints ou orgiaques.

Le 25 décembre était particulièrement important dans le culte de Mithras, une divinité populaire dans le Vieil Empire Romain. Robert Myers (un souteneur pour célébrer Noël) dans son livre Célébrations dit, "Avant la célébration de Noël, le 25 décembre dans le monde Romain était le Natalis Solis Invicti, la Fête du Soleil Invincible. Ce festin, qui prenait place juste après l'hiver solstice du calendrier Julien, était à l'honneur du Dieu du Soleil, Mithras, originairement une divinité Perse dont le culte pénétrait le monde Romain dans le premier centenaire B.C.... En plus de l'influence Mithraic, d'autres troupes étaient à l'œuvre. À partir du 17 au 23 décembre, les Romains célébraient l'ancien festin de Saturnalia. ... C'était commémoratif de l'âge D'or de Saturne, le dieu des semailles et culture."

Afin de rendre la Christianité plus acceptable aux païens, l'Église Romaine a simplement prit Saturnalia, l'a adoptée dans la Christianité, et ensuite éventuellement beaucoup de symboles, formes, coutumes, et traditions associées aux païens fût réinterprétés (i.e., "Christianisés") dans des manières "acceptables" à la foi et pratiques des Chrétiens.

(De fait, en 375 A.V., l'Église de Rome sous le Pape Julius 1 annonça simplement que la datte de naissance du Christ fût "découvert" être le 25 décembre, et était accepté comme tel par les "fidèles". Le festival de Saturnalia et l'anniversaire de Mithras pouvaient maintenant être célébrés comme l'anniversaire du Christ!) Les païens sont venus en masse dans les endroits Catholiques d'adoration, parce qu'ils étaient encore capables d'adorer leurs dieux, mais simplement sous de différents noms. Cela leur importait guère s'ils adoraient la déesse mère Égyptienne et son enfant sous les anciens noms (Isis et Horus), ou sous les noms de la "Vierge Marie" et "l'enfant Christ." D'une façon ou l'autre, c'était la même ancienne idol-religion (cf. 1 Thes. 1:8-10; 5:22 -- Paul dit de se détourner des idoles, et non les renommés et les Christianisés). Le Noël du Catholicisme Romain est rien de plus que du paganisme "baptisé", étant venu beaucoup trop tard pour faire partie de la "foi autrefois livrée envers les saints" (Jude 3).

"La Christianisation" des Coutumes, Symboles, et Terminologie –

- le Christianisme a dû subir une transformation pour que Rome païen puisse "convertir" sans pour autant abandonner ses anciennes croyances et rituels. L'effet actuel était de paganiser le Christianisme officiel. "Une religion combinée avait été fabriquée, de laquelle... le Christianisme fournissait la nomenclature, et les doctrines et droits du Paganisme. L'idolâtrie dans le monde Romain, même dépourvue de sa prééminence, n'avait sous aucuns moyens été démolie. Au lieu de ceci, la nudité païenne fut couverte avec le costume d'une Christianité déformée" (W.E. Vine). Les coutumes Païennes impliquant vêtements, chandelles, encens, images, et processions étaient toutes incorporées dans l'adoration de l'église et se poursuivent aujourd'hui même.

Les coutumes et traditions suivantes associées avec Noël ont toutes des origines païennes. ("Noël" est la forme préférable pour ce jour, puisque au moins elle laisse le nom de notre Sauveur hors de l'observation païenne.) Naturellement, les Chrétiens ne gardaient pas ces coutumes pour de telles néfastes et perverses raisons, mais le fait de leurs origines restent -- "les statuts (coutumes) des peuples ne sont que vanité" (Jer. 10:3), et devraient de cette façon être prudemment considérés par ceux qui connaissent et aiment le Seigneur:

Le blasphématoire "Messe de Christ" abrégé à "Christ-mas " (Noël) -- la "Messe du Christ" est une messe spéciale exécutée en célébration de la naissance du Christ. Dans cette messe Jésus est considéré comme prêtre et victime, représenté par le prêtre Catholique qui l'offre en sacrifice chaque fois que la messe est pratiquée. En offrant ce "sacrifice", le prêtre croît avoir le pouvoir de changer le pain et le vin de la Communion en la chair et le sang littéral de Jésus exigeant le peuple à adorer ces éléments comme Dieu lui-même. Ceci est évidemment un rejet de l'évangile, et de ce fait, une fausse évangile (une répétition du sacrifice pour le péché -- Héb. 9:12, 24-26; 10:10, 12, 14). Cependant, ceux qui protestent toute l'année longue contre le système blasphématoire Catholique Romain, vers la fin de l'année embrassent l'abomination la plus blasphématrice entre toutes abominations -- Noël!

Scènes de Nativité (teintées de paganisme) -- Presque toutes formes d'adoration païennes descendent des mystères Babyloniens, qui dirigent l'attention sur la "mère-déesse" et la naissance de son enfant. Ceci était adapté à l'adoration "Marie-Jésus", lequel accommodait facilement la multitude de païens "convertis" au Christianisme en dedans de l'Église catholique romaine de Constantin. (Si quelqu'un érigeait des statues (i.e. images) de Marie et Joseph par eux-mêmes, plusieurs en dedans des cercles Protestants crieraient "Idolâtrie"! Mais pendant la période de Noël, une image d'un petit bébé est placée parmi les images de Marie et Joseph, et ça se nomme une " (scène de nativité)." D'une manière ou d'une autre, l'idole-bébé "sanctifie" la scène, et ce n'est plus considéré comme de l'idolâtrie! ) (cf. Ex. 20:4-5a; 32:1-5; 9-10a).

3. Arbre de Noël -- Les sapins verts, à cause de leur habilité à demeurer verts durant toute la saison d'hiver quand presque toutes autres formes de végétation sont dormantes, ont longuement symbolisé immortalité, fertilité, potentiel sexuel, et reproduction, et étaient souvent apportés dans les demeures et érigés comme des idoles.

La pleine signification mystique du sapin peut être seulement comprise quand une personne considère la vénération profonde que les anciens païens avaient pour tout phénomène naturel -- "Pour eux, la Nature était vivante partout. Chaque fontaine avait son âme, chaque montagne sa divinité, et chaque eau, pinède, et prairie, leur association surnaturel. Le murmure des arbres... était la parole subtile des dieux qui demeuraient en dedans" (W.M. Auld, Traditions de Noël). Ceci n'est rien de plus que de l'adoration de la nature ou de l'Animisme.

La coutume d'apporter l'arbre dans la demeure et le décorer comme on le fait aujourd'hui est légendairement attribuée à Martin Luther. En vérité, la coutume moderne a été perdue dans l'obscurité, mais presque toute culture a pareille tradition. Pendant des siècles, le sapin fût apporté dans la maison durant l'hiver comme symbole magique de chance et d'espoir pour une année fructueuse à venir. Ça peut aussi être que l'étoile au sommet des arbres d'aujourd'hui n'est pas originaire comme une représentation de l'étoile dont les rois mages suivirent, mais plutôt une représentation des étoiles envers quoi les anciens astrologues Chaldéens regardaient pour guidage.

La première décoration d'un sapin a été faite par des païens en honneur de leur dieu Adonis, qui après avoir été tué fût ramené à la vie par le serpent Aesculapius. La représentation du décédé Adonis était la souche morte d'un arbre. Autour de cette souche était enroulée un serpent -- Aesculapius, symbole de restitution à la vie. De les racines de cet arbre mort, alors venait de l'avant un autre et différent arbre -- un sapin vert, symbolique aux païens d'un dieu qui ne peut mourir! À Babylone, le sapin représentait la naissance\réincarnation de Nimrod comme son nouveau garçon (Sun)- (Soleil) Tammuz. En Égypte, ce dieu était adoré dans un arbre palmier comme Baal-Tamar. (Les païens de Canaan aussi adoptèrent l'adoration de l'arbre, l'appelant le Asherah -- un arbre avec ses branches coupées était sculpté dans un symbole phallique.) Le sapin était adoré à Rome comme le même dieu nouveau-né, nommé Baal-Berith, qui fût restitué à la vie par le même serpent. Un festin eu lieu en son honneur le 25 décembre, observé comme le jour dont le dieu est réapparut sur terre -- il fût tué, et est "né de nouveau" en ce jour, victorieux sur la mort! C'était nommé "Fête du Soleil invincible". Par conséquent, la coutume annuelle d'ériger et de décorer les arbres fût apporté à travers les siècles par l'Église catholique romaine païenne -- le paganisme de Tammuz et Baal, ou l'adoration du soleil, mêlé avec l'adoration d'Aesculapius le serpent. Qu'il soit érigé dans les maisons privées ou dans les églises, décoré ou pas, l'arbre est un symbole flagrant de ce faux dieu.

4. Couronnes de Noël -- Dans la mythologie païenne, arbre veut dire la vie éternelle et une existence qui ne meurt jamais. Fait de sapins verts, les couronnes de Noël étaient plus fréquemment rondes, qui symbolisaient le soleil (comme les auréoles dans la plupart des arts religieux). Dorénavant, la forme ronde peut être aussi reliée au signe de la femelle, qui représente la régénération de la vie. À cause de ces associations païennes, l'église Chrétienne était au départ hostile envers l'usage de couronnes et d'autres arbres dérivés. Mais de la même manière elle Christianisait d'autres traditions païennes, l'église a vite trouvé une manière de conférer ses propres significations symboliques. Par exemple, les feuilles affûtées et pointues du houx "mâle" représentait la couronne d'épines du Christ et les baies rouges Son sang, pendant que le lierre "femelle" symbolisait l'immortalité ( Sulgrave Manor, "Un Noël Tudor," p. 6) Pareilles couronnes maintenant non seulement ornent les églises au temps de Noël, mais apparaissent aussi durant la saison de Pâque.

5. Le Gui -- L'usage de la plante du gui (qui est poissonneux pour l'homme et les animaux) peut être retracé jusqu'aux anciens Druides. ( Les Druides étaient des prêtres Celtiques et païens qui étaient considérés être des magiciens et enchanteurs.) Cela représentait le faux "messie", considéré être par les Druides comme une branche divine qui était tombé du paradis et qui avait poussé sur un arbre sur terre. Ceci est une corruption évidente de la Parole prophétique de Dieu concernant le Christ, " l'Homme la Branche", venant du paradis. Le gui symbolisait la réconciliation entre Dieu et l'homme. Et puisque le baiser est le symbole bien connu de la réconciliation, voici comment " baiser sous le gui" est devenu une coutume -- les deux étaient des signes de réconciliation. Le gui, étant une plante sacrée et un symbole de fertilité, dont on croyait qu'il contenait certains pouvoirs magiques, ayant été apporté du paradis à la terre par un muguet le portant dans ses orteils (d'où provient le nom). Il était autrefois connu comme la "plante de paix," et dans l'ancienne Scandinavie, les ennemis étaient réconciliés sous lui (encore une raison pour laquelle les gens sont venus à "s'embrasser sous le gui"). C'était supposé apporter "la chance" et fertilité, et même protéger la maison dans laquelle il était accroché contre la sorcellerie.

Un baiser est aussi quelque chose qui est, parfois, associé avec le désir. Ainsi la pratique de " baiser sous le gui" avait aussi des racines dans les célébrations orgiaques en rapport avec la cérémonie Celtique du Milieu de l'Été. En ce temps le gui était amassé, les hommes s'embrassaient comme une manifestation de leur homosexualité. (La coutume fût plus tard élargi pour inclure hommes et femmes.) Baiser sous le gui rappelle aussi le temple de prostitution et la licence sexuel prolifiquant durant Saturnalia Romain.

6.Saint Nicholas --Saint Nicholas ou "Père Noël" est une corruption du Hollandais "Sant Nikolaas." ("Saint Nicholas" était l'évêque Catholique du 4ième siècle de Myra en Asie Minor, qui donnait des friandises aux enfants; Il fût canonisé par l'Église catholique romaine," considéré comme un ami spécial et protecteur d'enfants." Le costume rouge vient du fait que les évêques et les cardinaux Catholiques en Italie portent le rouge.) Saint Nicholas était aussi connu comme "Kriss Kringle," une corruption du "Christ Kindl" Allemand -- Enfant Christ. Ceci doit être un des plus subtils

blasphèmes de Satan, cependant la plupart des Chrétiens sont inconscients de ça.

Au départ, le concept du Père Noël venait du dieu païen Égyptien, Bes, un rondelet, genre lutin personnage qui était le protecteur des petits enfants. C'était dit que Bes demeurait au Pole Nord, travaillant toute l'année pour produire des jouets pour les enfants qui avaient été bons et obéissants envers leurs parents. En hollandais, il était nommé "Sinter Klass." Les habitants hollandais apportèrent la coutume en Amérique. En Hollande et d'autres pays européens, le Père Noël original était actuellement un macabre personnage qui traversa la campagne, déterminé à savoir qui avait vraiment été "vilain ou agréable". Ceux qui s'étaient mal conduit étaient sommairement changés. L'association du Père Noël avec la neige, les rennes, et le Pole Nord suggèrent des traditions scandinaves ou Norroises de la saison de Noël. (En Babylone, aussi, le renne était un symbole du puissant, Nimrod. Le symbolisme des ramures portées sur la tête d'un noble chef démontrait sa prouesse comme chasseur, et alors, influence les gens à le suivre.)

Le Père Noël est un substitut blasphémateur pour Dieu! Il lui est donné systématiquement des pouvoirs surnaturels et des attributs divins que Dieu seul possède. Pensez-y. On le rend omniscient -- il sait quand chaque enfant dort, se réveille, a été méchant ou bon, et sait exactement ce que tous les bons enfants veulent (cf. Psa. 139: 1-4). On le rend aussi omniprésent -- pendant une nuit de l'année il visite tous les "bons enfants" dans le monde et leur laisse des présents, apparemment étant partout en même temps. On le rend aussi omnipotent -- il a le pouvoir de donner à chaque enfant exactement ce que chacun d'eux veut. De plus, on fait du Père Noël un juge souverain -- il ne répond à personne et personne a autorité sur lui, et quand il "vient en ville," il vient avec un sac plein de récompenses pour ceux dont la conduite fût acceptable à ses yeux.

Le Père Noël est devenu un des mythes le plus populaire et largement accepté et non opposé à être tissé avec succès dans le tissu et la structure du Christianisme. C'est un fait que le Christ est né, et cette vérité devrait réjouir énormément le cœur de chaque Chrétien. Mais le mythe du Père Noël déforme la vérité de la naissance du Christ en mêlant subtilement la vérité avec le mythe du Père Noël. Quand des parents Chrétiens mentent à leurs enfants concernant le Père Noël, ils enlèvent l'attention des enfants envers Dieu leur occasionnant à se concentrer sur un homme joufflu vêtu d'un costume rouge ayant des qualités ressemblant à celles de Dieu. Tout ceci apprend à l'enfant à croire que, comme le Père Noël, nous pouvons plaire à Dieu avec des "bons accomplissements," faits afin de gagner Sa faveur. Aussi, ils enseignent que peu importe à quel point l'enfant a été méchant, il sera récompensé quand-même par Dieu -- comme le Père Noël ne manquait jamais d'apporter des cadeaux. Même dans les demeures de Chrétiens pratiquants, le Père Noël a déplacé Jésus dans la sensibilisation et affections des enfants, devenant l'esprit incontesté, symbole, et l'objet central de Noël.

7. La Veille de Noël -- "Yule" (Noël) est un mot chaldéen signifiant "nourrisson." Longtemps avant la venue du Christianisme, les Anglo-saxons païens nommaient le 25 décembre "jour de Noël" -- en d'autres mots, "jour du nourrisson" ou "jour de l'enfant" -- le jour qu'ils célébraient comme étant la naissance du faux "messie"! Le soir avant le "jour de Noël" était nommé le "soir de la Mère". Aujourd'hui ça se nomme "la Veille de Noël". Et ce n'était pas nommé "le soir de la Mère" d'après Marie, la mère de notre Seigneur -- "le soir de la Mère" fût observé pendant des siècles avant que Jésus soit né. Semiramis (l'épouse de Nimrod) était l'inspiration pour "le soir de la Mère," et le "jour de l'enfant" était la supposée datte de naissance de son fils (Tammuz), l'enfant du soleil!

8. Bûche de Noël -- La bûche de Noël était considérée par les anciens Celtes comme une bûche sacrée qui devait être utilisée dans leurs festivals durant le solstice d'hiver; le feu procurait les promesses de chance et longue vie. La bûche de Noël à chaque année devait être sélectionnée dans la forêt la Veille de Noël par la famille l'utilisant, et ne pouvait être acheté, ou bien les superstitions associées ne s'appliqueraient pas. Dans le paganisme Babylonien, la bûche placée dans le foyer représentait le décédé Nimrod, et l'arbre qui apparaissait le matin suivant (qui aujourd'hui est nommé "l'arbre de Noël") était Nimrod revenu à la vie (réincarné) en son nouveau fils (soleil), Tammuz. (Encore aujourd'hui dans certains endroits, la bûche est placée dans le foyer la Veille de Noël, et le matin suivant, il y a un arbre de Noël!)

La tradition de la bûche de Noël d'aujourd'hui nous parvient de la Scandinavie, où le dieu païen du sexe-et-fertilité, Yule, était honoré par une célébration de douze jours en Décembre. Une seule grosse bûche était entretenue par un feu pendant douze jours, et chaque jour pendant douze jours un sacrifice différent.

 

http://www.heimdallr.ezwww.ch/mithra.html  :

 

Ø  Les cultes pré-chrétiens dans le monde antique

 

Avant le christianisme, les fêtes païennes et religieuses étaient nombreuses autour de la date du 25 décembre. Les plus connues étaient les Saturnales du 17 au 24 décembre, le culte de Mithra célébré le 25 décembre et la fête des sigillaires à la fin du mois de décembre.

Les Saturnales

À l'époque romaine, les Saturnales, fêtes religieuses, étaient fêtées à Rome et dans les provinces romaines du 17 au 24 décembre. Elles célébraient le règne de Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture. Elles étaient la manifestation de la fête de la liberté (libertas decembris) et du monde à l'envers. Jour de liberté des esclaves à Rome, ces derniers devenaient les maîtres et les maîtres obéissaient aux esclaves. Les Saturnales ont laissé des traces au Moyen Âge dans la fête des fous.

Le culte de Mithra

Venu de Perse, le culte de Mithra s'est répandu au IIIe et IVe siècles av. J.-C. Ce culte présentait de nombreuses similitudes avec des cérémonies et des rites chrétiens : baptême, hostie, repos du dimanche.
Le 25 décembre, on fêtait, par le sacrifice d'un taureau, le Sol invictus (Soleil invaincu) correspondant à la
naissance de ce jeune dieu solaire, qui surgissait d'un rocher ou d'une grotte sous la forme d'un enfant nouveau-né.

La fête des sigillaires

La fête des sigillaires, sceaux ou cachets de terre, était une fête romaine païenne. À la fin des Saturnales, les Romains avaient l'habitude d'offrir des cadeaux, en particulier aux enfants : anneaux, cachets, et menus objets. Cette fête des sigillaires donnait lieu à des festins pour lesquels les maisons étaient décorées de plantes vertes.
 

Fêtes païennes du Moyen Âge

Au Moyen Âge, la fête des fous et la fête de l'âne furent très populaires.

La fête des fous était célébrée le jour de Noël le 25 décembre, ou le jour de l'An ou de l'Épiphanie. Elle rappelait les Saturnales romaines. C'était un temps de liberté où les domestiques devenaient les maîtres et les maîtres les domestiques. En cette seule journée, les valeurs établies de la société étaient renversées et la religion était tournée en dérision.

La fête de l'âne était célébrée dans certaines villes la veille de Noël ou au cours des secondes vêpres le 25 décembre : en souvenir de la fuite en Égypte, une jeune fille tenant un enfant dans ses bras pénétrait dans une église à dos d'âne. Pendant la messe, toutes les prières se terminaient alors par "hi-han". L'Église a rapidement interdit ces célébrations qui prenaient un caractère obscène.

Partout en Europe, des fêtes romaines, germaniques ou celtiques marquaient le début de l'hiver. Le christianisme prend ses origines et son essor dans le monde antique en proposant une nouvelle promesse de vie, en annonçant une nouvelle lumière du monde en la personne de Jésus-Christ. Peu à peu est institué à partir du IVe siècle un calendrier de fêtes religieuses. Elles sont destinées à supplanter les anciens rites et les fêtes païennes.

Noël est la fête de la Nativité, qui commémore dans la liturgie chrétienne la naissance de Jésus-Christ, dans la nuit du 24 au 25 décembre. La France et le Canada contemporains n'ont pas oublié les traditions du passé et gardent encore vivantes les pratiques et les croyances liées aux fêtes de Noël.

Quant à la signification du mot Noël, il pourrait avoir trois origines :

-une origine judaïque
-une origine latine religieuse, rattachée à Dies natalis (le jour de la naissance du Christ).
-une origine celtique, plus controversée, du nom gaulois novo (nouveau) et hel (soleil)
 correspondant au solstice d'hiver.

Le solstice d'hiver

Le solstice d'hiver marque l'arrivée d'une période d'hiver et d'agriculture difficile et en même temps une période de renaissance et de renouveau. En témoignent les rites agraires, le cycle des douze jours et les signes du zodiaque.
 

LES CONDITIONS DE DIFFUSION DU CHRISTIANISME DANS L'EMPIRE ROMAIN

La langue usuelle et la vision commune sont inévitablement influencées, dans une certaine mesure, par une perspective chrétienne : les chrétiens parlent " d'Ancien Testament "; pour les Juifs, l'alliance de Dieu avec le peuple juif n'est pas périmée.

Le contexte de l'apparition du christianisme dans le monde romain est, plus largement, celui de la diffusion des " religions " dites " orientales " ou " religions " à mystères (c'est à dire à rituel initiatique) : Mithra (Perse), la Grande Mère Cybèle (Asie Mineure), Isis (Egypte), la Déesse Syrienne (Atargatis), etc...Ces cultes à mystères sont des cultes de salut, c'est à dire que les fidèles, par des rites d'initiation, y recherchent le réconfort, la promesse de guérison, ou de richesse. Salut donc très matériel. Le judaïsme et le christianisme se diffusent dans les mêmes conditions que ces autres cultes.

Au III°ème siècle, sous l'influence du néoplatonisme, ces cultes se spiritualisent (peut-être l'influence du Christianisme n'est-elle pas étrangère à cette évolution). Autrement dit, s'il y a bien originalité de la conception des premiers chrétiens par rapport à cet environnement, elle doit être évaluée de façon très nuancée.

La force d'attrait du christianisme était-elle fondamentalement différente de celles des mystères de Mithra ou du culte d'Isis ? Pas forcément, et même, dans la plupart des cas probablement pas. Il ne fait aucun doute que pour certains, devenir fidèle du Christ ne s'accompagnait d'aucun exclusivisme. Les pères de l'Eglise sont obligés de pourfendre les chrétiens qui continuent à fréquenter les temples.

Quels sont les vecteurs de diffusion du christianisme ? Exactement les mêmes que ceux des autres cultes orientaux : avant tout les marchands des provinces orientales. Le cas des martyrs de Lyon en 177 (dont Blandine) est exemplaire : Lyon est un grand centre portuaire et commercial, siège de nombreuses colonies d'Orientaux. L'autre vecteur, les légions, a peut-être moins joué pour le christianisme.

En Asie Mineure, le Christianisme connaît une diffusion précoce, et précocement importante dans les milieux ruraux. Deux facteurs ont pu intervenir : d'une part, le substrat religieux indigène, volontiers ascétique, créait un terrain favorable ; d'autre part, les structures encore très fortes de la communauté villageoise expliqueraient l'adhésion collective de nombreuses communautés. Cela s'ajoute à la très forte présence de communautés juives elles aussi rurales.

La notion de " persécutions " est à nuancer :

Durant les deux premiers siècles de l'Empire, ce serait un contresens de parler de persécution religieuse. Les chrétiens sont poursuivis (quand ils le sont, ce qui est loin d'être systématique) pour des crimes de droit commun. La lettre de Pline en 111/112 illustre le mécanisme concret de condamnation, le motif d'obstinatio, l'entêtement, l'insubordination. En l'occurrence, le refus d'obtempérer à l'ordre de sacrifier est la cause de l 'exécution. Rien d'une persécution religieuse en soi.

Il faut aussi minimiser la vision d'une hostilité généralisée. Aux invectives de Tacite répond l'attitude placide de Pline. L'hostilité populaire, dans un univers où la dimension religieuse est étroitement liée à la vie municipale, tient au fait que les chrétiens semblent refuser de se mêler à la vie publique et se tenir à l'écart des autres. D'où un quiproquo fondamental : ce qui pour les chrétiens est refus d'un culte païen est, pour leurs concitoyens, misanthropie généralisée.(A l'époque hellénistique, les Juifs avaient fait l'objet de semblables accusations d'amixia, de refus de se mêler aux autres).

Lors de la " persécution " du III°ème siècle, sous l'empereur Dèce, les facteurs politiques sont encore importants : en période de crise militaire grave, le refus des chrétiens de participer au sacrifice général aux dieux " pour le salut et la conservation " de l'empereur, exigé de tous les citoyens, apparaît comme un refus de prouver son loyalisme politique. Sous Dioclétien, le vaste mouvement de répression peut avoir un fondement plus directement religieux, ou plus politico-religieux, parallèlement à la promotion du culte solaire comme religion nationale (par Aurélien en 274), à la sacralisation du pouvoir politique (théologie jovienne).

La conversion de Constantin bouleverse les conditions de diffusion du christianisme. Est-elle seulement le produit d'une conviction intime ? Ne faudrait-il pas songer à des considérations politico-religieuses ? L'adaptation de la pensée politique stoïcienne par le christianisme convenait parfaitement à un pouvoir impérial fort, l'empereur y étant le représentant de Dieu sur terre, et jouissant lui-même d'un certain degré de sacralisation.

Sur le plan strictement religieux, le néo-platonisme et le culte solaire (Sol Invictus) prouvent l'évolution de la sensibilité religieuse du monde romain vers une plus grande spiritualisation, vers une véritable forme de monothéisme (ou d'hénothéisme).

Pour expliquer la conversion des basses couches sociales, il faut tenir compte de plusieurs facteurs d'ordre socio-économique : les institutions ecclésiastiques remplacent les associations de petites gens (collegia tenuiorum) et s'occupent des pauvres tant chrétiens que païens.

Dans les campagnes, l’œuvre des missionnaires bien connue par les Vies de Saints fut sans doute déterminante : les " miracles " peuvent s'inscrire dans une mentalité religieuse polythéiste. On s'en remet à la divinité la plus efficace.

La conversion peut enfin s'appuyer sur l'autorité politique et sociale des grands propriétaires : quand l'un d'eux se convertit, l'évêque l'encourage à convertir les paysans qui dépendent de son autorité. L'Afrique du Nord, une région des " grands domaines " fonciers, a aussi connu une large diffusion du christianisme.

Le succès du christianisme ne se résume donc pas seulement à l'évolution de la sensibilité religieuse, mais il a aussi son origine dans des facteurs socio-économiques et politiques (c'est à dire des aspects socio-religieux et politico-religieux).
 

Sylvie Honigman, Université de Caen

Le Christianisme n'est pas autre chose que la religion de l'empire romain, c'est-à-dire du Césarisme (où le nouvel Alexandre n'a d'autre légitimité que ses actes), reprenant le calendrier de Jules César (JC) et identifiant grossièrement la naissance de Jésus Christ (JC) avec la naissance de l'Empire. C'est son adoption par l'empereur Constantin qui en a fixé le dogme et lui a donné son véritable essor. L'unité d'un empire regroupant de si nombreux peuples ne pouvait se satisfaire de la religion romaine hellénisée, utilitaire, imprégnée de superstitions et confisquée par l'aristocratie patricienne (qui détenait les sacra), encore moins de la divinisation de l'empereur. Les légions romaines popularisaient le culte de Mithra, dieu de l'amitié virile et des contrats, avec ses initiations de guerriers héritées des Aryens. Les tentatives de culte solaire (Sol invictus) témoignaient de la nécessité d'une religion universelle mais cet Universel ne pouvait être atteint vraiment que par les exclus de l'empire, les esclaves, car sous l'autorité absolue de l'empereur la distinction de l'esclave et du citoyen n'a plus de sens. La diffusion de la bible des Septante, traduction en grec de l'hébreux, donnait à cette nouvelle religion la tradition qui lui manquait ainsi que sa conscience malheureuse, attisée par la destruction du temple, et qui exprimait le délaissement de l'empire à la recherche de son unité. La dispersion des Juifs dans tout l'empire favorisait aussi son universalisation comme représentant des peuples soumis face à la diaspora des maîtres (Grecs et Romains).

C'est dans le creuset d'Alexandrie, avant Rome, que devait s'effectuer la synthèse des sectes esséniennes (ou gnostiques, héritières de la Perse à travers Isaïe) et de la philosophie (stoïcienne et néoplatonicienne), voire du culte de Mithra et des religions agricoles (pain et vin). Les thèses essentielles en sont la création (qui change l'avenir), l'incarnation (Dieu fait homme) et la Rédemption (amour de Dieu) mais qui se réduisent explicitement au commandement "aime ton prochain comme toi-même" faisant de Dieu l'entre-deux, la relation au semblable, la conscience réflexive dans l'autre, incarnation de la liberté, de la conscience dont procède le péché qui pour être originel ne nous épargne guère (et si la liberté est créatrice, amour, charité, elle se soumet aussitôt à la foi ou à l'amour, s'y abandonne et se renie alors dans un asservissement extrême : manuel de discipline essénien, le sacrifice de soi qui sauve). Cette théologie se réfère, particulièrement au sermon sur la montagne, d'origine éssenienne, dont la morale paradoxale du manque annonce déjà le triomphe de la crucifixion, où le négatif est sauvé comme sacrifice. "Heureux, vous les pauvres, le royaume de Dieu est à vous ! Heureux, vous qui avez faim...". C'est l'universalisation de la religion des anciens esclaves juifs.

L'incarnation de Dieu dans l'homme et la divinisation de l'homme par son péché originel abolissent la distance païenne entre les dieux et les hommes (la double transcendance de l'Un divin) pour un rapport personnel, rapport au prochain comme fondement de Dieu. Ce qu'exprime le Dieu bon qui nous aime en tant qu'on l'aime (là où deux ou trois personnes seront réunies en mon nom, je serais au milieu d'elles). La personnalité juridique romaine trouvait là un fondement universel (Catholicon) qui faisait de chaque être humain, maître comme esclave, Romain aussi bien que Juif, l'incarnation du divin (L'homme passe infiniment l'homme. Pascal).

 

Enquête et méditation de :
Christian LEDALOUR

Différentes sources citées :

http://www.heimdallr.ezwww.ch/mithra.html  :

http://vvv.webstore.fr/cathhh/noel.rtf  :

http://www.censure.org/politique/religions/catho/noel.htm

www.webstore.fr/vvv/cathhh/noel.htm

http://vvv.webstore.fr/cathhh/ch6.htm

Noël et la fête de l'Annonciation
Les Deux Babylones,
Alexandre Hislop,
Librairie Éditions Fischbacher,
1972, Paris, p. 133-150

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