Joyeux Noël 2000

Avec cette méditation recevez toute l'intensité de Noël !

 

 

 

NOËL

 

Le 25 décembre l' Eglise du Christianisme Céleste commémorera la naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ, en union avec tous les chrétiens du monde entier, à travers la célébration de la grande fête de NOËL.

 

Cette commémoration débutera la nuit du 24 décembre à 22 heures. Tous les fidèles de l’Eglise se donneront rendez-vous dans leurs paroisses respectives pour participer à la veillée liturgique de Noël. Elle se poursuivra tard dans la nuit et chacun pourra communier sous les deux espèces (pain - Ostie et "vin" :  boisson à base de jus de fruits uniquement). A 00.00 heure le 25 décembre, on commencera le Culte d’Adoration proprement dite, en l’honneur de l’Enfant Jésus qui vient de naître.

 

Après ce culte, chacun regagnera son domicile dans l’allégresse, pour revenir selon les possibilités des uns et des autres, assister à la messe de Noël à 11 heures.

 

Dans les quelques lignes qui vont suivre, nous pourront voir à quelle démarche spirituelle nous invite cette célébration de la Fête de Noël qui, à l’occasion de laquelle l’Espérance prend un Nom et un visage pour tous les chrétiens.

 

I – Noël, une simple fête de retrouvaille familiale ?

Lorsqu’on parle de Noël, la plupart des gens pensent cadeaux, famille, rassemblement, gastronomie, chocolat, sapin…, tous les plaisirs de la terre mais rien vraiment avec Dieu ! Ah si, il faut assister à la messe de Noël.

 

Mais Noël n’est-il que l’occasion de voir les gens que l’on ne chercherait pas à voir en d’autres occasions, histoire de se donner bonne conscience ? Ne sommes nous pas invités à autre chose qu’une simple formalité ?

 

Noël, dans l’esprit de tout un chacun, pourrait revêtir le même sens que l’Etoile qui a guidé les rois mages venant de l’Orient, ou encore l’Ange puis l’Armée des Anges Célestes qui ont averti les bergers qu’un sauveur est né et les a invité à se rendre à la grotte pour voir et adorer le nouveau né.

 

Noël, c’est la naissance de Jésus, annoncé déjà dans l’Ancien Testament et concrétiser dans le Nouveau Testament. c’est une fête de toutes les familles, dans toutes leur diversité, qui sont invitées à se réunir autour de la Sainte Famille que forment Joseph, Marie et l’enfant Jésus. C’est ainsi que beaucoup de personnes, qui le pourront, se rendront au Pèlerinage annuel de la plage de Sèmè en République du Bénin, pour vivre ce moment de recueillement et d’union des Hommes avec Dieu.

 

 

Avant tout, Noël c’est le point de départ de toute vie spirituelle. Cette reconnaissance de Jésus Fils de Dieu, né homme est le point de départ de toute démarche spirituelle ; d’ailleurs dans le Credo, ne confessons-nous pas cela lorsque nous disons : « Je crois en Dieu, le Père Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre et en Jésus-Christ son Fils unique, notre Seigneur qui est né de la Vierge Marie ».

 

Noël c’est la lumière de Dieu qui est descendu dans le monde à travers son verbe, le Christ (voir le Prologue de Saint-Jean). Célébrer Noël, c’est célébrer la lumière et refuser les ténèbres en ayant toujours pour but de privilégier l’Amour (1 Corinthiens 13) et l’Humilité (conditions nécessaires pour voir Dieu) qui nous sont symbolisés par la Crèche. Cette crèche qui est le lieu de dépouillement de tout ce qui est futile et de l’orgueil ; c’est aussi l’état dans lequel nous devons nous trouver afin que nous puissions recevoir l’Esprit-Saint.

 

Dieu, incarné et né d'une vierge par la Puissance de l’Esprit-Saint : c’est le Mystère auquel Noël nous invite à pénétrer et à participer, quelque soit le rang social que nous occupons dans la société, quelque soit la provenance des uns et des autres. Nous sommes tous invités, collectivement et individuellement à ouvrir notre vie, notre cœur, notre entendement à Jésus-Christ qui vient y frapper.

 

II – Une veillée pour quoi faire ?

 

C’est sans doute dans cette démarche que, tout d’abord, les trois rois mages ont choisit individuellement, de quitter leur pays respectifs pour se retrouver ensemble pour cheminer, eux qui étaient étrangers au pays, aux coutumes et la foi juives de Jésus et à Jésus lui-même.

 

Ensuite, ce furent des bergers, des gens de conditions plus humbles, originaires du pays et de surcroît se trouvant à proximité du lieu de naissance, qui entreprirent cette même démarche.

 

Ils veillaient tous, à l’instar des cinq vierges sages, attendant patiemment le moment où allait s’accomplir la promesse. Oui , ils étaient tel des vigiles, en alerte et se préparaient pour ce moment de grande allégresse que constituait la naissance du Messie. Et c’est bien cela que nous faisons lorsqu' à la veillée de Noël, nous nous retrouvons dans nos paroisses pour prier, faire acte de repentance et méditer la Parole de Dieu sur la venue de Jésus-Christ, l’Envoyé de Dieu dans le monde.

 

A l’annonce de la venue de Jésus, tous ont cru, ont eu confiance et se sont mis en route. La démarche de la foi est bien là : Dieu demande notre confiance, c’est à dire l’ouverture et l’acceptation de tout ce qu’il nous dit et nous demande de faire ; au delà de tout entendement raisonné et compréhensible de ce monde, pour nous associer à lui par l’action, l’engagement, ce quelque soit notre condition social ou notre lieu de provenance.

 

Ni les rois mages ni les bergers n’ont mis en doute le témoignage qu’ils ont reçu. Ils n’ont pas non plus posé de questions, mais ils ont aussitôt obéit, laissant là toutes leurs affaires mondaines et leurs préoccupations terrestres.

 

Nos Pères, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse… avaient d’une certaine manière vécu cette naissance de Jésus qu’ils annonçaient, en ayant cru en l’Eternel (JHVH), en sa parole qu’ils ont reçu ensuite (comme la Vierge Marie mère du Christ) en leur cœur et se sont mis en route par obéissance à Dieu.

 

Jésus, est cette Parole (Prologue de Saint-Jean) que tous nous devons accueillir en notre cœur et méditer, jour et nuit. Ainsi, notre démarche spirituelle prend un sens. Laissons entrer Jésus dans le Temple de notre cœur, pour qu’il s’y assied à table avec nous. C’est cela l’Adoration.

 

III –  Culte d’adoration à minuit

 

Alléluia, l’Enfant Jésus est né, un Sauveur nous est né. Nous avons fait le choix d’être et de rester des enfants de lumière qui ont vu et reconnu le leur et l’ont accueilli ; ainsi les ténèbres n’ont pas d’emprise sur nous. Tel est le défi que Dieu relève pour nous à travers le Christianisme Céleste.

 

Le culte d'adoration commence à 00 H 00. Le début du culte montre la particularité de ce moment important. Tous les fidèles sans exception sont à genoux dans une prosternation profonde confessent la sainteté de Dieu et donc de cet enfant qui vient de naître, car il est le Fils unique de Dieu. Le Conducteur du Culte qui est le Responsable de la paroisse (et au pèlerinage de la plage de Sêmè au Bénin, le Pasteur, responsable de toute l'Eglise du Christianisme Céleste), sonnera les cloches trois fois et tous répéterons "Saint, Saint, Saint est l'Eternel Dieu des Armées" et cela trois fois de suite.

 

Après on entonnera un cantique d'adoration :

 

a)     Debout avec inclinaison de la tête, on répétera trois fois : "Oh mon Dieu est le roi du monde"

b)     Ensuite, toujours debout avec inclinaison du buste, on chantera trois fois : "Saint des Saints est le Roi des Anges"

c)       Enfin, à genoux prosternés les fidèles répètent trois fois : "Prosternons-nous devant le Roi des hommes".

 

A travers cette vénération, l’homme reconnaît, déjà en cet enfant qui vient de naître dans une mangeoire entouré d’animaux de ferme, son Maître, son Sauveur, son Roi et son Dieu.

 

C’est l’acceptation et l’adhésion complète au fait que ce Jésus est bien Dieu fait homme pour nous sauver du joug du péché et de tous les ténèbres. Par cette adoration qui lui est rendue, nous nous confions à lui et lui confions toute l’humanité. A l’instar des Patriarches et des serviteurs de Dieu, nous lui signifions individuellement et collectivement : « Seigneur nous voici prêts à faire ta volonté ». Par l’acceptation et la participation au Mystère de la divine naissance nous entendons aussi l’acceptation et la participation au Mystère de la Passion et de la Mort du Christ pour pouvoir ensuite avoir part avec lui à la plénitude de sa Résurrection et de son Ascension.

Conclusion

 

Noël, c’est avant tout l’attention à la nature, l’environnement dans sa totalité. Nous devons savoir écouter et faire confiance aux signes que la nature nous donne pour nous prévenir des dangers et pour nous faciliter la vie. Mais surtout, cela doit nous permettre de nous mettre en route, franchement, de nous tourner vers l’homme, l’autre part de nous-mêmes, qui a besoin de nous pour vivre ; qui a besoin de notre regard pour retrouver confiance et assurance ; qui a besoin de notre main pour recommencer à croire et à espérer de nouveau en la vie….

 

Noël, c’est une union des forces, un rassemblement des capacités humaines qui vont vers un même but : JESUS, c’est-à-dire découvrir et faire vivre l’Amour. C’est de cette seule façon que nous pourront conserver notre image de Dieu et retrouverons notre ressemblance avec lui.

 

 

 

UN SEUL NOM

POUR LE SALUT

 

 

 

 

 

 

L’Incarnation de Dieu. En cette période de Noël, c'est un Mystère qui fait couler beaucoup d’encre. Comment un Dieu, Suprême, Créateur de toutes choses peut-il naître d’une femme ? Un Etre d’immensité qui a son trône au ciel et son marche-pied sur la terre, peut-il se contenter de la terre, lieu de toutes les souillures ? Un Dieu qui n’a besoin de rien devient soudain un homme, limité, faible et mortel ?

 

C’est certain que pour une personne qui n’a aucune notion de spiritualité ou même d’éveil spirituel, le Mystère de l’Annonciation, de l’Incarnation, de la Naissance, de la Vie, de la Passion, de la Mort, de la Résurrection, et de l’Ascension de Jésus-Christ, est inconcevable voire de l’ordre de la folie. Mais il y a des folies qui n’en sont pas !

 « Et le tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation. Car c'était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant en nous la parole de la réconciliation. Nous sommes donc en ambassade pour le Christ ; c'est comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu. Celui qui n'avait pas connu le péché, Il l'a fait péché pour nous, afin qu'en lui nous devenions justice de Dieu. » - (2Co 5:18-20)

Après le péché originel, nos Pères Adam et Eve, par leur désobéissance, ont été chassés du Paradis et l’ont rendu inaccessible et introuvable pour toute l’humanité. C’était le prix à payer et ils le savaient. Pourtant Dieu n’est ni irascible ni rancunier ; il ne désire pas tant la mort du pécheur mais son salut.

C’est pour cela que la Sagesse divine a arrêté un plan pour le rachat de l’homme, qui dépasse l’entendement et la raison humaines. L’équilibre voulait un homme parfait pour un homme parfait. Puisque tous ont péché du fait d’un seul homme, tous viendront à la perfection du fait d’un seul homme.

Mais quel homme pouvait accomplir cette mission délicate, de baliser le chemin qui permettrait aux pécheurs que nous sommes de pouvoir sortir de l’Hadès (le séjour des morts) pour revenir vers le Paradis (le lieu de la Vie) ? Cet homme dont le nom aura l'autorité de faire baisser son épée au Chérubin qui garde l’entrée du Paradis pour que nous y entrons et cela dès ici-bas ?

Dieu a toujours voulu depuis la création associer l’homme à son œuvre, sans jamais le forcer mais en tenant toujours compte de son libre arbitre. Dieu veut que l’homme choisisse volontairement de venir à lui ; c’est pour cela que l’Apôtre Paul nous dis « … laissez-vous réconcilier avec Dieu. »

La Réconciliation, c'est bien de cela dont il s'agit. En effet, lorsque deux personnes se disputent, des amis, des frères, des couples, nécessairement il faut la réconciliation car elle seule permet de progresser, d'avoir la perspective d'un nouveau départ. Cette réconciliation sous entend aussi la volonté sincère des deux parties pour aller vers le progrès. L'un acceptant de faire acte de contrition : "Pardonne-moi j'ai fait une erreur" et l'autre d'ouvrir son cœur pour le "Viens, je te pardonne, oublions tous et recommençons".

Noël nous enseigne l'Amour sans limite de Dieu qui offensé, n'attend même pas que nous lui demandons pardon pour nous pardonner. De surcroît, à l'heure où l'homme perd confiance en l'homme, Dieu lui continue toujours de croire en l'homme et lui confie-même une mission de haute importance qui consiste à vivre la réconciliation et à la propager. C'est le point de départ de la Vie et de l'Amour ; en faisant cela, nous revenons vers Lui. Saint Paul nous dis : " Et le tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation.

 

Flore CHANVOEDOU

 

 

 

 

Prologue de Saint Jean
(chapitre I versets 1 à 15)

 

 

Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.

Il était au commencement avec Dieu.

Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut.

Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes.

et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas saisie.

Il y eut un homme envoyé de Dieu ; son nom était Jean.

Il vint pour témoigner, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.

Celui-là n'était pas la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière.

Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme ; il venait dans le monde.

Il était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne l'a pas reconnu.

Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli.

Mais à tous ceux qui l'ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom,

lui qui ne fut engendré ni du sang, ni d'un vouloir de chair, ni d'un vouloir d'homme, mais de Dieu.

Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

Jean lui rend témoignage et il clame : " C'est de lui que j'ai dit : Celui qui vient derrière moi, le voilà passé devant moi, parce qu'avant moi il était. "

 

 

 

 

 

 

L’Amour…
(1 Corinthiens 13 versets 4 à 8)

 

L'amour prend patience,

l'amour rend service,

il ne jalouse pas,

il ne plastronne pas,

il ne s'enfle pas d'orgueil,

il ne fait rien de laid,

il ne cherche pas son intérêt,

il ne s'irrite pas,

il n'entretient pas de rancune,

il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il trouve sa joie dans la vérité.

Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout.

L'amour ne périt jamais.

 

 

 

 

 

 

Crédo (Yissé)

 

Je crois en Dieu, le Père Tout Puissant

Créateur du Ciel et de la terre

Et en Jésus Christ, son fils unique Notre Seigneur,

Qui a été conçu du Saint-Esprit

Est né de la Vierge Marie

A souffert sous Ponce Pilate

A été crucifié, est mort et a été enseveli

Est descendu aux enfers

Le troisième, jour est ressuscité des morts

Est monté aux Cieux

Est assis à la droite de Dieu le Père tout Puissant

D’où il viendra juger les vivants et les morts

Je crois en l’Esprit-Saint

En la Sainte Eglise du Christianisme Céleste,

A la communion des Saints

A la rémission des péchés

A la résurrection de la chair

A la vie éternelle - Amen.

 

 

 

 

 

Racontez-moi Noël…

 

Il était une fois Jésus….

 

[…] L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Il entra et lui dit : "Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi." A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. Et l'ange lui dit : " Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin." Mais Marie dit à l'ange : " Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ? " L'ange lui répondit : " L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.

(La Bible de Jérusalem, Luc chap. 1 : 26-35)

 

 

Or, il advint, en ces jours-là, que parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité. Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s'appelle Bethléem - parce qu'il était de la maison et de la lignée de David - afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. Elle enfanta son fils premier-né, l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'ils manquaient de place dans la salle.

(La Bible de Jérusalem, Luc chap. 2 : 1-7)

 

 

Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit. L'Ange du Seigneur se tint près d'eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté ; et ils furent saisis d'une grande crainte. Mais l'ange leur dit : " Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Et ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. "Et soudain se joignit à l'ange une troupe nombreuse de l'armée céleste, qui louait Dieu, en disant : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance !"

(La Bible de Jérusalem, Luc chap. 2 : 8-14)

 

 

 

Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux :  "Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître." Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. Puis les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, suivant ce qui leur avait été annoncé.

(La Bible de Jérusalem, Luc chap. 2 : 15-20)

 

 

 

Jésus étant né à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem en disant : " Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu, en effet, son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage." L'ayant appris, le roi Hérode s'émut, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les grands prêtres avec les scribes du peuple, et il s'enquérait auprès d'eux du lieu où devait naître le Christ. "A Bethléem de Judée, lui dirent-ils ; ainsi, en effet, est-il écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n'es nullement le moindre des clans de Juda ; car de toi sortira un chef qui sera pasteur de mon peuple Israël."Alors Hérode manda secrètement les mages, se fit préciser par eux le temps de l'apparition de l'astre, et les envoya à Bethléem en disant : "Allez vous renseigner exactement sur l'enfant ; et quand vous l'aurez trouvé, avisez-moi, afin que j'aille, moi aussi, lui rendre hommage."Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route ; et voici que l'astre, qu'ils avaient vu à son lever, les précédait jusqu'à ce qu'il vînt s'arrêter au-dessus de l'endroit où était l'enfant. A la vue de l'astre ils se réjouirent d'une très grande joie. Entrant alors dans le logis, ils virent l'enfant avec Marie sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Après quoi, avertis en songe de ne point retourner chez Hérode, ils prirent une autre route pour rentrer dans leur pays.

(La Bible de Jérusalem, Mathieu chap. 2 : 1-12)

 

 

 

 

Après leur départ, voici que l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : " Lève-toi, prends avec toi l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte ; et restes-y jusqu'à ce que je te dise. Car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. " Il se leva, prit avec lui l'enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Égypte ; et il resta là jusqu'à la mort d'Hérode, pour que s'accomplît cet oracle prophétique du Seigneur : D'Égypte j'ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, fut pris d'une violente fureur et envoya mettre à mort, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de moins de deux ans, d'après le temps qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit l'oracle du prophète Jérémie : Une voix dans Rama s'est fait entendre, pleur et longue plainte : c'est Rachel pleurant ses enfants ; et elle ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus. Quand Hérode eut cessé de vivre, voici que l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph, en Égypte, et lui dit : " Lève-toi, prends avec toi l'enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d'Israël ; car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant." Il se leva, prit avec lui l'enfant et sa mère, et rentra dans la terre d'Israël. Mais, apprenant qu'Archélaüs régnait sur la Judée à la place d'Hérode son père, il craignit de s'y rendre ; averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint s'établir dans une ville appelée Nazareth ; pour que s'accomplît l'oracle des prophètes : Il sera appelé Nazôréen.

(La Bible de Jérusalem, Mathieu chap. 2 : 13-23)

 

 

 

Notes : les images sont des représentations de la plus grande crèche au monde ; située en Suisse et peut être visitée.

 Pour plus de renseignements voir : www.diorama.ch/french

Adresse: Diorama Bethléem,  Benzigerstrasse 23, CH-8840 Einsiedeln  -

Téléphone +41- (0)55 - 412 26 17

E-mail : diorama@gmx.net

 

 

 

lexique

 

Anges : Créatures incorporels et invisibles,  agents ou messagers de Dieu et qui le louent perpétuellement.

Armée Céleste : l’Armée des anges combattants pour Dieu et dont le Chef est l’Archistratège Michel.

Astre : Désigne l’étoile qui a guidé les rois mages jusqu’à la crèche où Jésus est né.

Berger : Personne qui garde les moutons, gardien de troupeau.

Bethléem : Ville de naissance de Jésus, située en Judée.

Ciel : C’est le lieu où Dieu vit et qui porte sa gloire.

Chef : Personne qui est à la tête d’un groupe, le dirige, le gouverne.

Christ : « Oint » ou « Messie ». Nom donné à Jésus de Nazareth.

Crèche : Mangeoire pour les animaux.

Encens : Substance résineuse aromatique extrait de l’Oliban, qui brûle en répandant une odeur pénétrante. Les mages l’offre en reconnaissance de la divinité de Jésus.

Enfant : Terme pour désigner l’enfant Jésus.

Esprit-Saint : Souffle de Dieu, 3ème. Personne de la Trinité, procède du Père et du Fils.

Gabriel : Ange de l’Annonciation.

Gloire : Exprime la splendeur des manifestions divines, chant d’adoration, de louanges et d’honneur des anges à Dieu.

Grâce : Désigne un don de Dieu, qui nous communique sa divinité par ses énergies afin de nous rendre participants de la nature divine ; c’est la tâche de l’homme d’accepter le don de Dieu et de la mettre en œuvre.

Hérode : Roi au temps où le Christ allait naître. Il cherchait à tuer Jésus par jalousie.

Hommage : Marque de vénération, de soumission respectueuse à Dieu.

Joie : Etat de contentement, qui s’exprime par la dilatation intérieure du cœur.

Joseph : Nom du Père d’adoption de Jésus.

Marie : Nom de la Mère de Jésus.

Mages : Rois qui sont venus rendre hommage à l’enfant Jésus et lui apporter des présents.

Myrrhe : Gomme résine aromatique fournie par le balsamier. Un des trois présents apportés à l’enfant Jésus par les rois mages. Symbole de la passion et l’ensevelissement de Jésus.

Nazareth : Ville où Jésus a grandit. Ainsi, il est appelé le Nazôréen.

Or : Métal précieux jaune brillant inaltérable et inoxydable. Ce cadeau des mages est pour marquer la Royauté du Christ, qui n’est pas de ce monde et qui est parfait.

Oracle : Volonté de Dieu annoncée par les prophètes et les apôtres.

Pasteur : Celui qui garde et fait paître le bétail. Dans les Evangiles, Christ est le bon pasteur qui retrouve et sauve la brebis égarée, c’est le Chef Spirituel.

Plainte : Expression vocale de la douleur, cris, gémissements.

Prophète : Personne que Dieu utilise pour parler à son peuple.

Prosternation : fléchissement des genoux au sol, avec inclination du buste jusqu’à toucher le sol avec le front en signe de soumission, d’humilité et d’adoration.

Puissance : Traduit le mouvement qui porte l’Incréé vers le créé, et contrairement.

Recensement : Dénombrement, compte détaillé des habitants d’un pays.

Seigneur : Désigne Dieu souverain des créatures, ainsi que Jésus Sauveur de l’humanité et Dieu.

Songe : Songe prophétique où Dieu peut nous parler et nous révéler des choses cachées.

Vierge : Fille qui n’a jamais eu de relations sexuelles et qui possède encore l’hymen.

 

Flore CHANVOEDOU

 

 

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