Joyeux Noël 2000
Avec cette méditation recevez toute
l'intensité de Noël !
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NOËL
Le 25 décembre l' Eglise
du Christianisme Céleste commémorera la naissance de Notre Seigneur
Jésus-Christ, en union avec tous les chrétiens du monde entier, à travers la
célébration de la grande fête de NOËL. Cette commémoration
débutera la nuit du 24 décembre à 22 heures. Tous les fidèles de l’Eglise se
donneront rendez-vous dans leurs paroisses respectives pour participer à la
veillée liturgique de Noël. Elle se poursuivra tard dans la nuit et chacun
pourra communier sous les deux espèces (pain - Ostie et "vin"
: boisson à base de jus de fruits
uniquement). A 00.00 heure le 25 décembre, on commencera le Culte d’Adoration
proprement dite, en l’honneur de l’Enfant Jésus qui vient de naître. Après ce culte, chacun
regagnera son domicile dans l’allégresse, pour revenir selon les possibilités
des uns et des autres, assister à la messe de Noël à 11 heures. Dans les quelques lignes
qui vont suivre, nous pourront voir à quelle démarche spirituelle nous invite
cette célébration de I – Noël, une simple fête de
retrouvaille familiale ?
Lorsqu’on parle de Noël, la plupart des gens pensent
cadeaux, famille, rassemblement, gastronomie, chocolat, sapin…, tous les
plaisirs de la terre mais rien vraiment avec Dieu ! Ah si, il faut
assister à la messe de Noël. Mais Noël n’est-il que l’occasion de voir les gens que
l’on ne chercherait pas à voir en d’autres occasions, histoire de se donner
bonne conscience ? Ne sommes nous pas invités à autre chose qu’une
simple formalité ? Noël, dans l’esprit de tout un chacun, pourrait revêtir
le même sens que l’Etoile qui a guidé les rois mages venant de l’Orient, ou
encore l’Ange puis l’Armée des Anges Célestes qui ont averti les bergers
qu’un sauveur est né et les a invité à se rendre à la grotte pour voir et
adorer le nouveau né. Noël, c’est la naissance de Jésus, annoncé déjà dans
l’Ancien Testament et concrétiser dans le Nouveau Testament. c’est une fête
de toutes les familles, dans toutes leur diversité, qui sont invitées à se
réunir autour de Avant tout, Noël c’est le point de départ de toute vie
spirituelle. Cette reconnaissance de Jésus Fils de Dieu, né homme est le
point de départ de toute démarche spirituelle ; d’ailleurs dans le
Credo, ne confessons-nous pas cela lorsque nous disons : « Je crois
en Dieu, le Père Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre et en
Jésus-Christ son Fils unique, notre Seigneur qui est né de Noël c’est la lumière de Dieu qui est descendu dans le
monde à travers son verbe, le Christ (voir le Prologue de Saint-Jean).
Célébrer Noël, c’est célébrer la lumière et refuser les ténèbres en ayant
toujours pour but de privilégier l’Amour (1 Corinthiens 13) et
l’Humilité (conditions nécessaires pour voir Dieu) qui nous sont symbolisés
par Dieu, incarné et né d'une
vierge par II – Une veillée pour quoi
faire ?
C’est sans doute dans cette démarche que, tout d’abord,
les trois rois mages ont choisit individuellement, de quitter leur pays
respectifs pour se retrouver ensemble pour cheminer, eux qui étaient
étrangers au pays, aux coutumes et la foi juives de Jésus et à Jésus
lui-même. Ensuite, ce furent des bergers, des gens de conditions
plus humbles, originaires du pays et de surcroît se trouvant à proximité du
lieu de naissance, qui entreprirent cette même démarche. Ils veillaient tous, à l’instar des cinq vierges sages,
attendant patiemment le moment où allait s’accomplir la promesse. Oui , ils
étaient tel des vigiles, en alerte et se préparaient pour ce moment de grande
allégresse que constituait la naissance du Messie. Et c’est bien cela que nous
faisons lorsqu' à la veillée de Noël, nous nous retrouvons dans nos
paroisses pour prier, faire acte de repentance et méditer A l’annonce de la venue de Jésus, tous ont cru, ont eu
confiance et se sont mis en route. La démarche de la foi est bien là :
Dieu demande notre confiance, c’est à dire l’ouverture et l’acceptation de
tout ce qu’il nous dit et nous demande de faire ; au delà de tout
entendement raisonné et compréhensible de ce monde, pour nous associer à lui
par l’action, l’engagement, ce quelque soit notre condition social ou notre
lieu de provenance. Ni les rois mages ni les bergers n’ont mis en doute le témoignage
qu’ils ont reçu. Ils n’ont pas non plus posé de questions, mais ils ont
aussitôt obéit, laissant là toutes leurs affaires mondaines et leurs
préoccupations terrestres. Nos Pères, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse… avaient d’une
certaine manière vécu cette naissance de Jésus qu’ils annonçaient, en ayant
cru en l’Eternel (JHVH), en sa parole qu’ils ont reçu ensuite (comme Jésus, est cette Parole (Prologue de Saint-Jean) que tous
nous devons accueillir en notre cœur et méditer, jour et nuit. Ainsi, notre
démarche spirituelle prend un sens. Laissons entrer Jésus dans le Temple de
notre cœur, pour qu’il s’y assied à table avec nous. C’est cela l’Adoration. III
– Culte d’adoration à minuit
Alléluia, l’Enfant Jésus est né, un Sauveur nous est né.
Nous avons fait le choix d’être et de rester des enfants de lumière qui ont
vu et reconnu le leur et l’ont accueilli ; ainsi les ténèbres n’ont pas d’emprise
sur nous. Tel est le défi que Dieu relève pour nous à travers le
Christianisme Céleste. Le culte d'adoration commence à 00 H 00. Le début du
culte montre la particularité de ce moment important. Tous les fidèles sans
exception sont à genoux dans une prosternation profonde confessent la
sainteté de Dieu et donc de cet enfant qui vient de naître, car il est le
Fils unique de Dieu. Le Conducteur du Culte qui est le Responsable de la
paroisse (et au pèlerinage de la plage de Sêmè au Bénin, le Pasteur,
responsable de toute l'Eglise du Christianisme Céleste), sonnera les cloches
trois fois et tous répéterons "Saint, Saint, Saint est l'Eternel Dieu
des Armées" et cela trois fois de suite. Après on entonnera un cantique d'adoration : a) Debout avec inclinaison de la tête, on répétera trois fois : "Oh mon Dieu est le roi du monde" b) Ensuite, toujours debout avec inclinaison du buste, on chantera trois
fois : "Saint des Saints est le Roi des
Anges" c) Enfin, à genoux prosternés les fidèles répètent trois fois : "Prosternons-nous devant le Roi des hommes". A travers cette vénération, l’homme reconnaît, déjà en
cet enfant qui vient de naître dans une mangeoire entouré d’animaux de ferme,
son Maître, son Sauveur, son Roi et son Dieu. C’est l’acceptation et l’adhésion complète au fait que ce
Jésus est bien Dieu fait homme pour nous sauver du joug du péché et de tous
les ténèbres. Par cette adoration qui lui est rendue, nous nous confions à
lui et lui confions toute l’humanité. A l’instar des Patriarches et des serviteurs
de Dieu, nous lui signifions individuellement et collectivement :
« Seigneur nous voici prêts à faire ta volonté ». Par l’acceptation
et la participation au Mystère de la divine naissance nous entendons aussi
l’acceptation et la participation au Mystère de Conclusion
Noël, c’est avant tout l’attention à la nature,
l’environnement dans sa totalité. Nous devons savoir écouter et faire
confiance aux signes que la nature nous donne pour nous prévenir des dangers
et pour nous faciliter la vie. Mais surtout, cela doit nous permettre de nous
mettre en route, franchement, de nous tourner vers l’homme, l’autre part de
nous-mêmes, qui a besoin de nous pour vivre ; qui a besoin de notre
regard pour retrouver confiance et assurance ; qui a besoin de notre
main pour recommencer à croire et à espérer de nouveau en la vie…. Noël, c’est une union des forces, un rassemblement des
capacités humaines qui vont vers un même but : JESUS, c’est-à-dire
découvrir et faire vivre l’Amour. C’est de cette seule façon que nous
pourront conserver notre image de Dieu et retrouverons notre ressemblance
avec lui. UN SEUL NOM
POUR LE SALUT
L’Incarnation de Dieu. En
cette période de Noël, c'est un Mystère qui fait couler beaucoup d’encre.
Comment un Dieu, Suprême, Créateur de toutes choses peut-il naître d’une
femme ? Un Etre d’immensité qui a son trône au ciel et son marche-pied sur la
terre, peut-il se contenter de la terre, lieu de toutes les souillures ?
Un Dieu qui n’a besoin de rien devient soudain un homme, limité, faible et
mortel ? C’est certain que pour une
personne qui n’a aucune notion de spiritualité ou même d’éveil spirituel, le
Mystère de l’Annonciation, de l’Incarnation, de « Et le tout vient de Dieu, qui nous a
réconciliés avec Lui par le Christ et nous a confié le ministère de la
réconciliation. Car c'était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde,
ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant en nous la parole de la
réconciliation. Nous sommes donc en ambassade pour le Christ ; c'est comme si
Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ :
laissez-vous réconcilier avec Dieu. Celui qui n'avait pas connu le péché, Il
l'a fait péché pour nous, afin qu'en lui nous devenions justice de
Dieu. » - (2Co 5:18-20) Après le péché
originel, nos Pères Adam et Eve, par leur désobéissance, ont été chassés du
Paradis et l’ont rendu inaccessible et introuvable pour toute l’humanité.
C’était le prix à payer et ils le savaient. Pourtant Dieu n’est ni irascible
ni rancunier ; il ne désire pas tant la mort du pécheur mais son salut. C’est pour cela
que Mais quel homme
pouvait accomplir cette mission délicate, de baliser le chemin qui
permettrait aux pécheurs que nous sommes de pouvoir sortir de l’Hadès (le
séjour des morts) pour revenir vers le Paradis (le lieu de Dieu a toujours
voulu depuis la création associer l’homme à son œuvre, sans jamais le forcer
mais en tenant toujours compte de son libre arbitre. Dieu veut que l’homme
choisisse volontairement de venir à lui ; c’est pour cela que l’Apôtre
Paul nous dis « … laissez-vous
réconcilier avec Dieu. » Noël nous enseigne l'Amour sans limite de
Dieu qui offensé, n'attend même pas que nous lui demandons pardon pour nous
pardonner. De surcroît, à l'heure où l'homme perd confiance en l'homme, Dieu
lui continue toujours de croire en l'homme et lui confie-même une mission de
haute importance qui consiste à vivre la réconciliation et à la propager.
C'est le point de départ de Flore CHANVOEDOU |
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Prologue de Saint Jean Au commencement était le
Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. Il
était au commencement avec Dieu. Tout
fut par lui, et sans lui rien ne fut. Ce
qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes. et
la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas saisie. Il
y eut un homme envoyé de Dieu ; son nom était Jean. Il
vint pour témoigner, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous
crussent par lui. Celui-là
n'était pas la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière. Le
Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme ; il venait dans le
monde. Il
était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne l'a pas reconnu. Il
est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli. Mais
à tous ceux qui l'ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de
Dieu, à ceux qui croient en son nom, lui
qui ne fut engendré ni du sang, ni d'un vouloir de chair, ni d'un vouloir
d'homme, mais de Dieu. Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous, et nous
avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité. Jean lui rend témoignage et il clame : " C'est de lui que j'ai
dit : Celui qui vient derrière moi, le voilà passé devant moi, parce qu'avant
moi il était. " L’Amour… L'amour prend patience, l'amour rend service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il n'entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il trouve
sa joie dans la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il
endure tout. L'amour ne périt jamais. Crédo (Yissé) Je crois en Dieu, le Père Tout Puissant Créateur du Ciel et de la terre Et en Jésus Christ, son fils unique Notre Seigneur, Qui a été conçu du Saint-Esprit Est né de A souffert sous Ponce Pilate A été crucifié, est mort et a été enseveli Est descendu aux enfers Le troisième, jour est ressuscité des morts Est monté aux Cieux Est assis à la droite de Dieu le Père tout Puissant D’où il viendra juger les vivants et les morts Je crois en l’Esprit-Saint En A la communion des Saints A la rémission des péchés A la résurrection de la chair A la vie éternelle - Amen. Racontez-moi Noël… Il était une fois Jésus…. […] L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Il entra et lui dit : "Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi." A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. Et l'ange lui dit : " Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin." Mais Marie dit à l'ange : " Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ? " L'ange lui répondit : " L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. ( Or, il advint, en ces jours-là, que parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité. Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s'appelle Bethléem - parce qu'il était de la maison et de la lignée de David - afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. Elle enfanta son fils premier-né, l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'ils manquaient de place dans la salle. ( Il y avait dans la même région des bergers qui
vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la
nuit. L'Ange du Seigneur se tint près d'eux et la gloire du Seigneur les
enveloppa de sa clarté ; et ils furent saisis d'une grande crainte. Mais
l'ange leur dit : " Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce
une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd'hui vous est né
un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Et ceci vous
servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché
dans une crèche. "Et soudain se joignit à l'ange une troupe nombreuse de
l'armée céleste, qui louait Dieu, en disant : "Gloire à Dieu au plus
haut des cieux et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance
!" ( Et il advint, quand
les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre
eux : "Allons jusqu'à Bethléem et
voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître." Ils
vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans
la crèche. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet
enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur
disaient les bergers. Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces
choses, les méditant en son cœur. Puis les bergers s'en retournèrent,
glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, suivant
ce qui leur avait été annoncé. ( Jésus étant né à Bethléem de Judée, au temps
du roi Hérode, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem en
disant : " Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu,
en effet, son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage."
L'ayant appris, le roi Hérode s'émut, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla
tous les grands prêtres avec les scribes du peuple, et il s'enquérait auprès
d'eux du lieu où devait naître le Christ. "A Bethléem de Judée, lui
dirent-ils ; ainsi, en effet, est-il écrit par le prophète : Et toi,
Bethléem, terre de Juda, tu n'es nullement le moindre des clans de Juda ; car
de toi sortira un chef qui sera pasteur de mon peuple Israël."Alors
Hérode manda secrètement les mages, se fit préciser par eux le temps de
l'apparition de l'astre, et les envoya à Bethléem en disant : "Allez
vous renseigner exactement sur l'enfant ; et quand vous l'aurez trouvé,
avisez-moi, afin que j'aille, moi aussi, lui rendre hommage."Sur ces
paroles du roi, ils se mirent en route ; et voici que l'astre, qu'ils avaient
vu à son lever, les précédait jusqu'à ce qu'il vînt s'arrêter au-dessus de
l'endroit où était l'enfant. A la vue de l'astre ils se réjouirent d'une très
grande joie. Entrant alors dans le logis, ils virent l'enfant avec Marie sa
mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; puis, ouvrant leurs
cassettes, ils lui offrirent en présents de l'or, de l'encens et de la
myrrhe. Après quoi, avertis en songe de ne point retourner chez Hérode, ils
prirent une autre route pour rentrer dans leur pays. ( Après leur départ, voici que l'Ange du
Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : " Lève-toi, prends avec
toi l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte ; et restes-y jusqu'à ce que je te
dise. Car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. " Il se
leva, prit avec lui l'enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Égypte ; et
il resta là jusqu'à la mort d'Hérode, pour que s'accomplît cet oracle
prophétique du Seigneur : D'Égypte j'ai appelé mon fils. Alors Hérode, voyant
qu'il avait été joué par les mages, fut pris d'une violente fureur et envoya
mettre à mort, dans Bethléem et tout son territoire, tous les enfants de
moins de deux ans, d'après le temps qu'il s'était fait préciser par les
mages. Alors s'accomplit l'oracle du prophète Jérémie : Une
voix dans Rama s'est fait entendre, pleur et longue plainte : c'est Rachel
pleurant ses enfants ; et elle ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont
plus. Quand Hérode eut cessé de vivre, voici que l'Ange du Seigneur apparaît
en songe à Joseph, en Égypte, et lui dit : " Lève-toi, prends avec toi
l'enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d'Israël ; car ils
sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant." Il se leva,
prit avec lui l'enfant et sa mère, et rentra dans la terre d'Israël. Mais,
apprenant qu'Archélaüs régnait sur ( Notes : les images sont des représentations de la plus grande crèche au
monde ; située en Suisse et peut être visitée. Pour plus de renseignements voir : www.diorama.ch/french Adresse: Diorama Bethléem,
Benzigerstrasse 23, CH-8840 Einsiedeln
- Téléphone +41- (0)55 - 412 26 17 E-mail : diorama@gmx.net lexique Anges : Créatures
incorporels et invisibles, agents ou messagers
de Dieu et qui le louent perpétuellement. Armée Céleste :
l’Armée des anges combattants pour Dieu et dont le Chef est l’Archistratège
Michel. Astre : Désigne
l’étoile qui a guidé les rois mages jusqu’à la crèche où Jésus est né. Berger : Personne qui
garde les moutons, gardien de troupeau. Bethléem : Ville
de naissance de Jésus, située en Judée. Ciel : C’est le
lieu où Dieu vit et qui porte sa gloire. Chef : Personne qui
est à la tête d’un groupe, le dirige, le gouverne. Christ :
« Oint » ou « Messie ». Nom donné à Jésus de Nazareth. Crèche : Mangeoire
pour les animaux. Encens : Substance
résineuse aromatique extrait de l’Oliban, qui brûle en répandant une odeur
pénétrante. Les mages l’offre en reconnaissance de la divinité de Jésus. Enfant : Terme pour
désigner l’enfant Jésus. Esprit-Saint :
Souffle de Dieu, 3ème. Personne de Gabriel : Ange de
l’Annonciation. Gloire : Exprime la
splendeur des manifestions divines, chant d’adoration, de louanges et
d’honneur des anges à Dieu. Grâce : Désigne
un don de Dieu, qui nous communique sa divinité par ses énergies afin de nous
rendre participants de la nature divine ; c’est la tâche de l’homme
d’accepter le don de Dieu et de la mettre en œuvre. Hérode : Roi au temps
où le Christ allait naître. Il cherchait à tuer Jésus par jalousie. Hommage : Marque de
vénération, de soumission respectueuse à Dieu. Joie : Etat de
contentement, qui s’exprime par la dilatation intérieure du cœur. Joseph : Nom du Père
d’adoption de Jésus. Marie : Nom de Mages : Rois qui
sont venus rendre hommage à l’enfant Jésus et lui apporter des présents. Myrrhe : Gomme résine
aromatique fournie par le balsamier. Un des trois présents apportés à
l’enfant Jésus par les rois mages. Symbole de la passion et l’ensevelissement
de Jésus. Nazareth : Ville où
Jésus a grandit. Ainsi, il est appelé le Nazôréen. Or : Métal précieux
jaune brillant inaltérable et inoxydable. Ce cadeau des mages est pour
marquer Oracle : Volonté de Dieu
annoncée par les prophètes et les apôtres. Pasteur : Celui qui
garde et fait paître le bétail. Dans les Evangiles, Christ est le bon pasteur
qui retrouve et sauve la brebis égarée, c’est le Chef Spirituel. Plainte : Expression
vocale de la douleur, cris, gémissements. Prophète :
Personne que Dieu utilise pour parler à son peuple. Prosternation :
fléchissement des genoux au sol, avec inclination du buste jusqu’à toucher le
sol avec le front en signe de soumission, d’humilité et d’adoration. Puissance :
Traduit le mouvement qui porte l’Incréé vers le créé, et
contrairement. Recensement :
Dénombrement, compte détaillé des habitants d’un pays. Seigneur :
Désigne Dieu souverain des créatures, ainsi que Jésus Sauveur de
l’humanité et Dieu. Songe : Songe
prophétique où Dieu peut nous parler et nous révéler des choses cachées. Vierge : Fille qui
n’a jamais eu de relations sexuelles et qui possède encore
l’hymen. Flore
CHANVOEDOU |
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