Thèmes : 1

*  Toi, Va  Annoncer Le Royaume De Dieu. 1

*  Epée De Dieu : Puissance De Sa Parole. 2

     

Toi, Va  Annoncer Le Royaume De Dieu

 La notion de « consacré »,  qu’on s’efforce dans notre Eglise de vouloir  limiter aux « déchaussés » est  une décision courageuse dans le décrépi et le dégradé auxquels nous assistons depuis maintenant quelques années dans l’Eglise du christianisme Célestes. Mais n’est-elle pas quelque peu réductrice au regard de la Tradition ? Même en laissant  de côté, l’idée toute simple qu’un « déchaussé » d’aujourd’hui peut  se retrouver « en chaussures » demain  et réciproquement,  le « judaïsme » contemporain enseigne que la dimension spirituelle attachée au « dévoilement » du Seigneur  à ses « CANTORS » (ministres et officiants du culte de Dieu soumis à sa Loi) à travers son Amour, les conduit beaucoup plus à se tourner vers le monde. Ainsi retrouve t-on des ministres du culte judaïque dans tous les milieux socioprofessionnels.  L’occasion leur est alors donnée «  d’apprendre à se réparer d’abord eux-mêmes »  avant d’être en mesure de pouvoir  « aider à réparer » le  prochain sur la base des commandements de Dieu appréhendés au fur et à mesure. L’Eglise du christianisme Céleste en est-elle déjà arrivée là,  vu les critères de choix, de désignation et de consécration de ses ministres ?

En tous les cas, l’Evangile de LUC (9 :57-60) nous rappelle le faux zèle doublé d’ignorance qui est souvent à l’origine des souhaits diversement manifestés par les hommes à suivre JESUS alors qu’ils  ignorent de quoi il est question, étant  encore attachés aux choses du monde.

On constate généralement que celui à qui le Christ lance expressément : « suis-moi », traîne les pieds à répondre favorablement et fidèlement à l’appel. Il  faut que le Seigneur insiste et lui dise : « laisse les morts ensevelir les morts, et toi, va annoncer le royaume de Dieu ».

Comment comprenons-nous les raisons profondes de cette injonction ?

 Aujourd’hui encore, personne ne veut admettre que  les propos du Seigneur sont bien durs, choquants sinon  difficiles à être acceptés par les mortels que nous sommes.

 Entre choisir de se « consacrer » à son œuvre et l’obligation naturelle revenant à chaque enfant d’enterrer ceux qui lui ont donné la vie, le Seigneur ne transige pas. Il exige de tous ses serviteurs que priorité soit accordée à sa mission ; à l’œuvre.

 Bienheureux celui qui comprend facilement ces choses. Pour notre part, nous continuons à nous demander pourquoi le « Miséricordieux » a-t-il toujours voulu opérer une aussi brutale séparation d’avec nos familles, ne voulant tenir compte ni de nos liens affectifs ni des sentiments qui nous lient à eux avant son appel ?

 Et nous en arrivons à la conclusion que nul ne peut  prêcher véritablement Christ ou prophétiser réellement en son nom dans son Eglise et continuer à être en odeur de sainteté avec tous ceux qui  transgressent  les lois et commandements de Dieu. 

 Pour que ces personnes soient écoutées, entendues, comprises, respectées et suivies nous dit la bible, encore faut-il qu’elles mêmes s’éloignent du péché (autant que faire se peut) afin que « le ministère ne fasse l’objet d’aucun blâme »  dit St Paul. Il leur faut impérativement, « rejeter les choses honteuses qui se font en secret, les conduites astucieuses qui ne doivent point altérer  la parole de Dieu » (2 corinth4 :2).

 La bible dit encore une autre chose assez importante à rappeler ; c’est lorsque nos privilèges dans l’Eglise (titres, fonctions et rôles) «  ne souffrent d’aucune calomnie… que le royaume de Dieu que nous annonçons peut alors se porter sur la Justice, la Paix et la Joie par le Saint Esprit. (Rom 14 :17)

Pourquoi, alors que le Seigneur Jésus-Christ a  bien« « laissé » et « donné » la paix à son Eglise et à ses disciples (Jean 14 :27),  nous observons un peu partout dans nos paroisses ici en France, que l’esprit de solidarité de concorde et d’harmonie s’éloignent de nous ?

 Ce n’est plus un secret pour personne. Nos paroisses se vident ; mettant en péril l’œuvre,  notamment le maintien des lieux de culte. Les fidèles se sentent floués et se découragent au prorata des scandales et erreurs d’appréciation ou de jugement qui s’accumulent. On voit les uns « ourbir »les armes pour la « guerre », contester voire proférer des menaces ;  et les autres, (souvent responsables ou dirigeants) les  ignorer ou ne voulant nullement tenir compte de leurs demandes, sollicitations ou revendications et tout se bloque.  Où trouver aujourd’hui l’expression d’une dynamique du véritable Amour du Christ alors que nous sommes en République et que la loi de 1905 en France sépare l’Eglise et l’Etat, l’organisation des cultes et la liberté du choix de sa religion. Force est donc de relever dans l’Eglise de France du christianisme Céleste, l’absence de domaines connus de responsabilité partagée par les fidèles- citoyens à qui l’on doit rendre compte..

Nous avons un peu trop pris la mauvaise habitude dans l’Eglise, de voir en l’ »épée » de Dieu un instrument de guerre, de violence.

Dans Mathieu 10 :34-38, Jésus nous dit : « je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée. Je suis venu apporter la division entre l’homme et son père, la fille et sa mère… Et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père plus que moi n’est pas digne de moi. Celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. Et celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi ».

En l’espèce, nous pouvons une fois encore, avoir  la confirmation par le Seigneur de l’importance de la supériorité du lien d’esprit sur tout autre lien charnel. Toutefois, ceux qui ne sont pas versés dans les tragédies de notre HISTOIRE COMMUNE, peuvent difficilement imaginer le nombre de drames que ce passage des paroles du Christ  a engendrés par le passé. Que peut comprendre en effet l’homme de chair encore animé de sentiments de rejet de l’AUTRE  ou pétri des rapports de force qui vient à lire : «  je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée » ?

 

Epée De Dieu : Puissance De Sa Parole

On sait aujourd’hui, combien une mauvaise interprétation (et compréhension) de ce texte dans les milieux occidentaux de l’Eglise (catholique pour ne pas la citer), ont conduit à de nombreuses guerres de religion. Ne parlons pas du commerce honteux des Noirs sous l’égide d’illustres familles qui se prétendaient tout de même « chrétiennes » et qui montre qu’on ne naît pas chrétien mais qu’on le devient à force de volonté.

Ces mêmes paroles du Christ,  continuent  aujourd’hui encore d’alimenter des drames et génocides sous nos yeux comme au RWANDA… Alors, attention à la voie que chacun prend dans la maison de Dieu. Car, pour tous ces méfaits et atrocités commis au nom de l’Evangile, nous ne saurons jamais assez gré au pape Jean Paul II, d’avoir publiquement demandé pardon au nom de son Maître ( notre Seigneur Jésus-Christ)  à toutes les victimes de l’Histoire en nous incitant au dialogue entre les religions.

C’est aussi la raison pour laquelle, je voudrais qu’on m’explique dans l’Eglise du Christianisme Céleste, comment des personnes qui se disent  frères (de surcroît en Christ) et prétendent travailler pour le même Maître si ce n’est pour la même cause, puissent autant s’opposer, se détester au point de se diviser et ne plus savoir se rapprocher pour se parler ? Que devons-nous donc comprendre à l’évangile de LUC (9 :50) qui nous dit : « qui n’est pas contre vous est pour vous » ?

 Allons encore plus loin. N’y a-t-il rien à dire sur la manière dont nous enseignons et utilisons la notion d’épée dans notre Eglise aujourd’hui ?  Sommes-nous en mesure de soutenir qu’elle est toujours  conforme à la « science » du Christ  et que nous comprenons bien l’expression : «  je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée » ?

 

Dans la langue française,  la place d’une conjonction comme « mais », indique souvent que l’interlocuteur veut bien mettre l’accent sur quelque chose de particulier, d’essentiel et donc d’important. Pour preuve, l’exemple des « 70 » disciples que le Seigneur avait envoyés en son temps en mission d’évangélisation. Cela illustre on ne peut plus, le principe de portée et d’échelle qui nous sont nécessaires pour comprendre les messages du Christ. On a pu voir, alors qu’ils s’extasiaient sur leurs exploits, notamment le pouvoir qu’ils exerçaient à soumettre même les démons, quelle fut la réponse du Seigneur : «  ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux » (LUC 10 :17-20)….A bon entendeur…salut.

 De quoi relever et souligner avec force que l’épée de Dieu n’a rien à voir avec un instrument de violence, de perturbation ou de désordre, quelle que soit la forme de son utilisation. Sinon, il nous faudra expliquer comment Celui que le prophète Esaïe (9 :5) a nommé « prince de la paix » peut redevenir un adepte de la méchanceté, de la violence, des troubles et guerres tout en ayant bien accompli sa mission ? Il en est de même du sens à donner à l’ordre que JESUS intimât à l’apôtre Pierre (qui, certainement, voulait en découdre avec ceux qui étaient venus arrêter son Maître) «  de remettre son épée dans son fourreau, car, tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » (Math 26 :52).

 La notion d’EPEE, dans la maison de Dieu  ne laisse aucune place à de la méchanceté,  violence, fanatisme ou sectarisme. Toutes ces faiblesses, lorsqu’elles sont entretenues, sont ce qui creuse le trou et la sécheresse de nos cœurs.

 

Le Seigneur ne permet  pas à ses serviteurs de confondre son AMOUR pour les hommes avec l’idée que nous nous faisons de cette notion, telle que nous l’avons  héritée ou cultivée (de par nos traditions, pratiques et modèles) dans la société ou nos familles.

*  Dès lors, ne pas partager l’opinion de quelqu’un ne peut et ne doit conduire à le détester ; ne pas vouloir le suivre, ne peut et ne doit faire de lui un ennemi.

Faisons ensemble que partout  dans nos églises, le respect des fidèles et surtout des anciens ne soient pas que des mots afin que la parole que nous prêchons, «  soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel afin que nous sachions comment répondre à chacun » (Col 4 :6).

La paix soit avec vous et votre esprit au nom de Jésus.

S/E Claude d’ALMEIDA 

 Paris, le 15 Août 2005  

 

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