MEDITATIONS 

Sommaire :

DU MAUVAIS PROCES A LA GLOIRE DE DIEU.. 1

Connaissance imparfaite de l'Eternel, Dieu.. 1

Sortir des confusions. 2

Approchez! Venez voir la gloire de Dieu.. 3

 

DU MAUVAIS PROCES A LA GLOIRE DE DIEU

Le Pasteur OSCHOFFA, en donnant sa bénédiction aux congrégations religieuses lors de sa dernière apparition sur les écrans de télévision avait, chose curieuse, également béni les "féticheurs" en ajoutant: "ces gens qui parlent de Dieu sans véritablement Le connaître".

Pouvait-il en être autrement d'un Saint-homme ?. Cette attitude de tolérance chrétienne qu'expriment souvent les dignitaires de l'Eglise contemporaine, n'est pas toujours comprise de nous.

Déjà, dans les années "70", lorsque la Télévision Italienne avait demandé à Monseigneur ZAO de Yaoundé (CAMEROUN), sa position de Chrétien catholique par rapport aux cultes, traditions et pratiques religieuses de nos Ancêtres, celui-ci avait simplement répondu que "nous étions les héritiers légitimes de nos pères" (cf: colloque d'Abidjan Présence Africaine-Paris 1978-page 195).

Il y a t-il méprise ou un mauvais procès sur cette question?

Comme bon nombre d'autres peuples dont nous ont parlé les prophètes, (voir: Esaïe 47, Jérémie 50 et 51 et Daniel 2 et 3), nos ancêtres africains sont idolâtres. c'est un fait nullement contesté. Aujourd'hui encore, nombreux sont, dans nos diverses familles, ceux qui suivent les traditions ou sont carrément "féticheurs".

 

Connaissance imparfaite de l'Eternel, Dieu

Pourtant, on reconnaît de nos jours que la pensée des Noirs, toute leur cosmogonie, est entièrement imprégnée de "religiosité". Quels que soient les peuples, il est maintenant admis que tous, font une place à part "au Dieu-créateur de l'Univers" même s'ils croient par ailleurs à d'autres forces vitales qui concourent au "bien" et au "mal". les Noirs en général, sont aussi connus pour savoir pratiquer la sorcellerie, le spiritisme, la voyance, l'invocation des esprits et adresser des cultes aux morts. Ils adorent les fétiches et font usage des talismans. Si quelqu'un, comme le père TEMPELS, dans sa philosophie Bantou a pu écrire que "le sens du divin des Noirs portait les germes avortés d'une religion qui aurait  dû s’évanouir en christianisme", c'est bien la preuve que dans les traditions et religions africaines, tout ne contribuait pas au "mal".

On compare généralement  le destin du peuple Noir au sort des Juifs à travers l'exil et la dispersion au milieu des Nations.

Mais si les Juifs (orthodoxes), ont toujours gardé comme lien avec la mémoire de "leurs pères" la loi de Moïse, les Noirs, eux, n'avaient que les traditions, les cultes et les pratiques religieuses de leurs ancêtres mêmes dans leurs pays de déportation.

Du BRESIL, en passant par les USA, CUBA, HAITI, la GUADELOUPE et la MARTINIQUE, l'histoire des Nègres-marron, de tous les esclaves qui luttaient pour leur liberté, a toujours montré cette fidélité à la mémoire des ancêtres africains.

Celle de Toussaint Louverture et de ses compagnons de Saint- Dominique (HAITI actuel) nous éclaire sur la connaissance imparfaite du Dieu de la révélation) par nos ancêtres.

Avant que ceux-ci ne se lancent dans la plus grande révolte d'esclaves de l'histoire, nos frères insurgés, avaient tenu dans la nuit du 14 Août 1791 au lieu-dit "Bois caïman", à communier dans une mémorable cérémonie offerte aux divinités africaines de leur croyance. A travers elles, ils avaient adressé cette prière à Dieu.

"BON DIE qui fait soleil, qui éclairé nous en haut, qui soulevei la mei, qui fait gronder l'orage. BON DIE là, Zot tendé - Caché dans zon nuage et là li gardé nou. Li vouait tout ça blancs fait. Bon Dié blancs mandé crime et pa nou vlê ben fêts. Mais Dieu là qui si bon ordinnin nou vengeance. Li ba conduit bras no. Li ba nous assistance. Jetté portrait dieu blancs qui soif dlo dans zié nous. Couté la liberté qui parle cœur nou tous"([1]).

Est-ce bien là le Dieu d'Amour et de justice qui fait exception de personne? Celui qui dit à ses enfants: "ne rendez à personne le mal pour le mal... Ne vous vengez point vous-mêmes?" (Romains 12:17-19)

 

Sortir des confusions.

Il n'y a pourtant pas de quoi se culpabiliser. Du moins, lorsqu'on se laisse éclairer par les Saintes Ecritures. Relevons que lorsque l'Eternel Dieu Tout-Puissant s'est révélé à Moïse, Il lui avait bien dit "Je suis apparu à ABRAHAM à ISAAC et à JACOB comme Dieu Tout-Puissant; mais je n'ai point été connu d'eux sous mon NOM " (Ex 6:3). Plus tard les apôtres Paul et Pierre nous diront qu'avant Jésus-Christ, "tous nos ancêtres étaient étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde" (Ephés 2:12); car depuis la mort de ABRAHAM, ISAAC et JACOB, tout demeure comme dès le commencement de la création"(2 Pi 3:4).

On comprend alors tout le sens des propos d'OSCHOFFA, voyant chez les féticheurs, des gens qui ne connaissent pas souvent le Dieu qu'ils invoquent par ailleurs. Lui connaissait  ce qui est dit de ces gens par la voix des Saints prophètes. De tous les féticheurs et idolâtres comme tous ceux qui vont vers eux pour chercher appui et secours;

Ceux qui descendent en Egypte pour avoir du secours, [devront savoir] que l'Egyptien est homme et non Dieu     

Ses chevaux sont chair et non esprit

Quand l'Eternel étendra sa main

Le protecteur chancellera et le protégé tombera

et tous ensemble; ils périront" (Es 31:3).

Qu'est-ce qui est arrivé aux Babyloniens, aux habitants de la Mésopotamie, de la Samarie, de la Grèce ou de la Rome antique que connaît aujourd'hui le peuple Noir que l'Eternel appelle?

ABRAHAM, le père de tous les" croyants "  de la terre, avait été établi "père de toutes les nations" parce qu'il avait répondu à l'appel de Dieu et a mis toute son espérance dans cet appel car l'Eternel lui avait dit:

"Quitte ton pays, ta patrie et la maison de ton père et va dans le pays que je te montrerai... » ABRAHAM partit et Dieu le fit passer dans le pays qu'Il lui avait promis... Mais l'Eternel ne lui avait donné aucune propriété en ce pays; pas même de quoi poser le pied. Il promit de lui en donner la possession et à sa postérité bien qu'il n'avait point d'enfant. Et Dieu lui dit:

« Ta postérité séjournera dans un  pays étranger »(Genèse 12:14 et 13:15-17) (Actes 7:1-6).

Ce pays étranger, n'a donc pas de lien avec la chair et voire avec la matière (ferme). Pour l'hériter comme notre père ABRAHAM, il faudra bien que chacun de nous, tourne dos aux traditions et pratiques obscures de nos parents. Rejeter les oeuvres stériles reçues en héritage. A savoir: les invocations d'esprits maléfiques, les libations sur les autels d'idoles baignées du sang des moutons, des poulets et autres animaux.

Dorénavant, "le seul et unique sacrifice pour nos péchés, la seule offrande que fut Jésus-Christ, le oint de Dieu, amènera à la perfection et pour toujours tous ceux qui sont (ou voudront être) sanctifiés" (Héb. 10:14).

 

Approchez! Venez voir la gloire de Dieu

Que reste t-il encore aujourd'hui de la mémoire des ancêtres  dans le cœur et la conscience des descendants des enfants qui ont été arrachés à l'Afrique?

Beaucoup diront qu'elle n'est pas négligeable. Il suffit de voir les survivances de cette mémoire dans les productions artistiques et culturelles de la diaspora .Et ils auraient raison. D'autres, penseront légitimement à la "Négritude" voire à la "créolité", c'est à dire aux diverses formes de mixité culturelle imposée par l'histoire elle-même sur les lieux de déportation. Eux aussi n'auraient pas tort. Mais moi, je dis qu'il y a plus. C'est la délivrance et la liberté de chacune de nos âmes qu'OSCHOFFA est venu nous apporter à travers Jésus-Christ par l'Eglise du Christianisme Céleste. Car, si David écrit: "Heureux le peuple que l'Eternel choisit pour son héritage" (Ps 33:12), le Seigneur Jésus-Christ lui-même nous dit que "nul ne peut venir à lui si cela ne lui a été donné par le Père" (Jean 6:65). C'est chose faite désormais grâce à OSCHOFFA.

Instruits de cela, nous autres Africains, avons déjà vu une autre génération, notamment celle de l'auteur de "Négritude et négrologues" s'élever pour contester à SENGHOR, sa "négritude". Il n'y a donc pas de quoi s'étonner qu'au nom de la "créolité", (une autre idéologie), de jeunes auteurs et écrivains Antillais ne remettent en cause, l’œuvre d'Aimé CESAIRE. Celui qui clamait pourtant à la face du monde que "le Nègre ne l'intéressait parce qu'opprimé". 

Avec l'intelligence et la sagesse divine qu'ils acquiéront, tous les Noirs viendront à l'idée que ce n'est point l'homme qui délivre l'homme. Il peut certes contribuer à remédier au mal; mais pas à le délivrer des mains de ses oppresseurs. L'Eternel l'avait fait savoir à ZOROBABEL (Zacharie 4:6).( Le psaume 118:8-9) nous dit également que: "mieux chercher un refuge en l'Eternel que de se confier à l'homme et aux grands".

L'Eternel, sûrement n'a pas la même notion de la géographie que nous. Lui seul sait l'avenir qu'Il réserve au peuple Noir éparpillé. Alors, que chacun s'approche de Jésus "la pierre angulaire" pour entrer par la porte étroite. Que les enfants et arrière-petits enfants de féticheurs viennent voir la gloire de DIEU (Jean 1:45-46).

Dieu aime ce qui est petit; voire insignifiant. N'est-ce pas le cas de Jérusalem? Malgré l'accomplissement de la menace de l'Eternel à EZECHIAS (Ez 39:6) Jésus ne nous interdit-il pas de jurer par Jérusalem "parce que c'est la ville du grand Roi"? (Math 5:35).

Par notre foi, il nous semble que quelque chose de similaire se joue autour de cette partie de l'Afrique connue sous le nom du DAHOMEY(actuellement le BENIN). Car, si c'est bien dans ce coin de l'Afrique qu'est né au monde le pouvoir puissamment maléfique du Vaudou et de ses adeptes, c'est aussi le lieu que l'Eternel a retenu pour faire sortir l'Eglise du Christianisme Céleste. La dernière barque qui sanctifiera le monde entier pour avoir reçu "pouvoir'" et "autorité" d'assujettir les sortilèges, les enchantements et la sorcellerie.

Notons, en signe de réconciliation avec nous-mêmes que le dernier Roi du DAHOMEY, grand résistant à la domination coloniale, a fini par être déporté à la Martinique où il débarqua le 30 Mars 1894. Ainsi, bouclait-il sans le savoir le cycle du commerce le plus honteux de l'histoire de l'humanité auquel s'étaient adonnés ses pères. Assigné à résidence au fort TARTENSON et à la villa les "bosquets", le Roi BEHANZIN laissa derrière lui des enfants Antillais avant de revenir mourir à Blida en Algérie en 1906. Aujourd'hui ces derniers sont tout à la fois"créoles" et "Princes du Dahomey". Décidément, les voies de l'Eternel sont insondables.

Evangéliste Claude D'ALMEIDA

ECC-France

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[1]) "Dieu qui a fait le soleil qui nous éclaire d'en haut, qui soulève la mer et fait gronder l'orage. Ecoutez! le Bon Dieu est caché dans sa nuée. De là, Il nous regarde et voit tout ce que les blancs nous font. C'est le dieu des blancs qui commande le crime. C'est à nous qu'il veut du "bien". Mais Dieu qui est bon nous ordonne de nous venger. Il va conduire nos bras, et nous porter assistance. Brisez l'image du Dieu des blancs qui a soif de l'eau de nos yeux. N'écoutez plus maintenant que la voix de la liberté qui parle dans nos cœurs."