| Monté au ciel
 Le
  message annonçant que Jésus-Christ a été exalté à la droite de Dieu, se
  rencontre déjà dans le sermon de la Pentecôte de Pierre (cf. Ac 2,34); il se retrouve à travers tout le Nouveau
  Testament (cf. Ac 5,31; 7,56; Rm
  8,34; Ep 1,20, etc.).  L'affirmation
  que Jésus a obtenu la place d'honneur à côté de Dieu, est évidemment une
  image. Elle veut dire que Jésus a reçu part à la gloire, au pouvoir, à la
  puissance et à la divinité de Dieu. Il est maintenant le Seigneur ou notre
  Seigneur (cf. l Co 1,9; 6,17, etc.). L'exaltation
  signifie 153-155 donc que Jésus ressuscité est investi de la puissance même
  de Dieu. Déjà, dans l'ancien hymne au Christ de l'épître aux Philippiens, il est dit:  C'est
  pourquoi Dieu l'a souverainement élevé et lui a conféré le Nom qui est
  au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les
  cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que le
  Seigneur, c'est Jésus-Christ, à la gloire de Dieu le Père (Ph 2,9-11).  D'après
  cet hymne, Jésus devient par son exaltation le Maître du monde, le souverain
  universel des morts et des vivants (cf. Rm 14,9).
  Tout lui est soumis au ciel et sur la terre, y compris les puissances et les
  pouvoirs hostiles à Dieu. Même si son empire demeure encore caché sous les luttes et les détresses de ce temps, même
  s'il est encore dissimulé par le mal en ce monde, rien ne pourra lui
  résister. Le Christ doit régner, jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis
  sous ses pieds (l Co 15,25). C'est pourquoi, dans
  l'Apocalypse de Jean, il est appelé dès maintenant Roi des rois et Seigneur
  des seigneurs (Ap 19,16).  C'est
  la même vérité que Luc veut exprimer par le récit de l'ascension de Jésus
  (cf. Le 24,50-51; Ac 1,9-10). Celle-ci ne doit pas
  être comprise comme une sorte de voyage dans l'espace. La nuée qui dérobe
  Jésus aux regards des disciples est, déjà dans l'Ancien Testament, un symbole
  de la puissance de Dieu et une manifestation de sa présence. Le sens est donc
  que Jésus est entré dans le monde et dans la gloire de Dieu, qui transcendent l'espace et le temps. D'après Luc,
  l'ascension se produit dans le cadre d'une dernière apparition du Ressuscité,
  qui appartient déjà au monde céleste (cf. Le 24,26).  L'ascension
  - ou l'exaltation - du Christ ne constitue donc pas un événement distinct de
  sa résurrection; elle souligne simplement un aspect de celle-ci. La dernière
  apparition du Ressuscité fait comprendre aux disciples que Jésus, dont la
  présence ne pourra plus être désormais directement perçue par les siens (cf.
  Le 24,51), reviendra un jour (cf. Ac 1,11).
  L'ascension suggère également que Jésus, du fait qu'il est entré dans la
  gloire de Dieu, reste proche de ses disciples, mais d'une manière nouvelle.
  Jésus est maintenant auprès de Dieu; c'est à la manière de Dieu qu'il est
  désormais constamment présent parmi nous.  D'après
  le récit de Luc, quarante jours séparent la résurrection et l'ascension de
  Jésus-Christ. Dans le langage de la Sainte Ecriture, le nombre 40 signifie un
  temps particulièrement sacré: pendant 40 ans, le peuple d'Israël a marché à
  travers le désert; pendant 40 jours, Moïse est demeuré en présence de Dieu
  sur le Sinaï; pendant 40 jours, Elie a marché jusqu'à la montagne de Dieu,
  l'Horeb; pendant 40 jours, Jésus a été tenté au désert. Les 40 jours après
  Pâques représentent le temps durant lequel le Ressuscité est encore apparu
  corporellement à ses disciples. Avec
  l'ascension a commencé un temps nouveau: le temps de l'Eglise. Désormais, le
  Christ qui est retourné auprès de Dieu, est proche des siens d'une manière
  nouvelle; il leur envoie, de la part du Père, le Saint-Esprit
  (cf. Ac 2,4-5) et leur donne ainsi la force
  nécessaire pour continuer son œuvre sur terre (cf. Ac
  1,8). A travers la succession des événements, résurrection, ascension et
  effusion de l'Esprit, Luc veut exprimer la continuité entre le temps de Jésus
  et le temps de l'Eglise. Pendant ces 40 jours, les deux temps, pour ainsi
  dire, se recouvrent. Le temps de l'Eglise se trouve ainsi relié au temps où
  Jésus demeurait visiblement sur la terre. Ainsi
  l'ascension de Jésus-Christ est-elle moins une conclusion qu'un nouveau
  commencement. Elle inaugure le temps dans lequel Jésus-Christ, le Seigneur
  exalté dans les cieux, continue, par son Esprit, son œuvre dans l'Eglise et
  dans l'histoire. 
 (article tiré du
  Catéchisme allemand pour adultes. La foi de l'Église, Centurion / Cerf, 1987) | 
| JESUS-CHRIST EST- Jean 6,35  
 - Je suis
  le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.  - Voici, je me
  tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu`un entend
  ma voix et ouvre la porte, j`entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui
  avec moi. |