LE POUVOIR DE DEVENIR ENFANTS DE DIEU

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II - Ayons l'intelligence de Dieu.. 3(suite et fin)

II - Ayons l'intelligence de Dieu

S'il fallait s'en tenir au: "tu ne peux voir ma face; car l'homme ne peut voir ma face et vivre" de l'Eternel à Moïse, on ne peut que déduire que Moïse lui -même n'avait jamais été un "Ami de Dieu".

Mais ce serait, pour notre part, une erreur grave de soutenir un tel point de vue. Les patriarches ABRAHAM, ISAAC et JACOB n'étaient-ils pas hommes?

Les différentes terminologies; "Amis de Dieu","serviteurs fidèles" et(ou) "frères de Jésus" sans pour autant recouvrir les mêmes grâces reçues au départ par les uns et les autres, sont loin d'être séparées de manière rigide comme on pourrait le penser. C'est du pareil au même. En raison de l'immortalité qui semble leur être réservée à tous.

Jésus ne nous avait-il pas dit que "le disciple accompli est toujours comme son Maître"? Premier éclairage. Et quel est le mystère que nous révèle encore l'Evangile de Jean 1:12-13- " à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom,(Jésus la Parole de Dieu) a donné le pouvoir de devenir Enfants de Dieu; lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu".

Aussi, Jésus répondant à Philippe, n'avait-il pas fait également, comprendre à tous, que "Celui qui le voyait, voyait déjà le Père" (Jean 14:8-9) avec qui Il ne faisait qu'un? N'est-ce pas le Seigneur Jésus-Christ qui, lui-même, avait choisi les Apôtres (Jean 15:16) et les avait établis au service de son Père? (Luc 12:36-40). Et au moment où il avait fini par se révéler à eux comme fils unique de Dieu", ne les avait-il pas appelés "Amis, Luc (12:4-5) au lieu de serviteurs, alors même qu'ils n'avaient pas encore fait la preuve de ce pour quoi ils ont été appelés? Et tout devient clair et accessible à notre intelligence.

Ainsi, nous pouvons constater que de même le signe de l'apparition de Dieu aux Patriarches et prophètes, n'avait nullement changé, de même, peu de chose sépare la grâce des Amis de Dieu des "véritables serviteurs fidèles" (qu'il ne faut pas confondre avec les petits serviteurs que nous nous prétendons).

L'immortalité qui leur est ainsi réservée, montre que la grâce de la "fidélité à Dieu" équivaut à l'"amitié" qu'ils reçoivent en retour de celui qui peut tout.

L'Apôtre Paul ou encore, tout près de nous, OSCHOFFA peuvent virtuellement être considérés comme des "Amis de Dieu" pour avoir été non seulement "choisis" puis "établis" aux yeux de tous, mais aussi et surtout visités par le fils unique de Dieu à un certain moment de leur "appel".

Alors, Moïse aurait-il été ou non un "Ami de Dieu" Bien sûr que oui. Car si l'Eternel avait décidé de lui apparaître dans "une flamme de feu au milieu du buisson ardent" (Ex 3:2) pour lui parler, n'est -ce pas à lui, à lui qu'Il a fini par se révéler à nouveau dans toute sa gloire? (Ex 33:17-23).

Déconcertant; mais aussi rassurant pour tous ceux qui ont décidé au plus profond d'eux-mêmes de servir l'Eternel. Car, tout serviteur fidèle à Dieu, est déjà potentiellement un "frère de Jésus". Celui qui est l'image du Dieu vivant et aussi premier-né d'entre les morts. De ce fait, il est potentiellement immortel.

C'est pourquoi, en limitant dans nos prédications le titre de "frère de Jésus" à tous ceux qui se disent simplement "Croyants" ou Chrétiens, il nous semble qu'on réduit la portée réelle des propos du Seigneur.

Car, être en mesure de faire la volonté de Dieu, c'est déjà jouir en soi de la possibilité de la "métanoïa" dont nous parlait notre frère Christian dans le journal de Méditations (version papier N°4 ). C'est être celui-là qui, (même en chair et en os) se retrouve élevé spirituellement au rang de celui que les Anges de Dieu adorent dans les cieux. Combien sommes-nous à prétendre à une telle métamorphose?

Dès à présent, chacun peut mesurer ou comprendre ce qui l'attend dans l'œuvre que le Seigneur nous a confiée. Et ce que signifie oeuvrer avec foi.

En réalité, nous avons tous une part non négligeable de la grandeur de Dieu en nous. Du moins, lorsque nous sommes véritablement une brebis de Dieu. A force de le rechercher de tout son coeur et sans toucher, nous finirons par obtenir la grâce de la transformation qui nous mettra à l'image de notre "modèle" Jésus afin de devenir véritablement son "frère". Cela est possible et si vrai que les Ecritures disent:

"Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont (tous) issus d'un seul. C'est pourquoi le Seigneur n'a pas honte de les appeler "frères" lorsqu'il dit j'annoncerai ton nom à mes frères; je te célébrerai au milieu de l'Assemblée. Et encore... Me voici, Moi et les enfants que tu m'as donnés" (Hbx 2:10-13).

Aussi merveilleuses que semblent pour la raison de l'homme, l'élection d'un Ami de Dieu", d'un "serviteur fidèle" ou d'un frère de Jésus" il nous faut cependant enlever de nos pensées d'hommes (de peu de foi), l'idée que l'appel de tels hommes et femmes est commun à ce que nous croyons être.

Dieu seul peut le dire. Car cela n'est toujours pas facilement perceptible ou repérable au sein du troupeau. Bien que marqués du sceau de Dieu, tous, doivent continuellement prouver leur attachement indéfectible à Dieu ou se consacrer fidèlement à son oeuvre. Mais c'est à l'Eternel seul qu'il revient de décider de faire d'une de ses "brebis" un Ami. Ce qui n'exclut nullement pour les intéresses d'avoir un cheminement fait d'épreuves, de souffrances, de pièges et de dangers.

Ainsi, le courage, la persévérance, la résistance aux tentations du monde, l'amour du prochain (dans la justice et la droiture) sont inscrits dans la mutation à laquelle tout homme ou femme devant servir fidèlement l'Eternel est appelé. C'est là, le prix qu'il nous faut payer pour le salut que nous attendons tous au retour de Christ.

Car "Dieu n'est pas injuste au point d'oublier nos oeuvres et l'Amour que nous avons montré pour son Nom" (Hbx 6:10).

Et c'est pour cette raison qu'Il élève le moment venu au rang de "frère" son fils unique ou encore, de ses propres "Amis", des pauvres pécheurs que nous sommes, appelés par grâce afin de ne plus connaître la mort. Que son Nom soit exalté d'éternité en éternité. Amen.

Par Evangéliste Claude D'ALMEIDA

(ECC Autel de Vie - Drancy)

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