Le 22 mai 1947, alors que Samuel Biléou Joseph Oschoffa (Ebéniste de sa profession), se trouvait perdu depuis trois jours, dans la forêt d’un village d’Agonguè, dans la sous-préfecture d’Adjohon en République du Bénin, loin de la toute civilisation, il y eut un Eclipse de soleil. Surpris et apeuré par le phénomène qu’il ne connaissait pas, il se mis à genoux, les yeux clos et implora l’aide et la clémence de Dieu car il était issue d’une famille de Protestants très pieux.
Alors qu’il priait, il entendit une voix qui lui disait « Luli, luli » suivi de « Grâce ». En ouvrant les yeux il eut une vision céleste(1). Après cette vision, il resta trois mois dans cette forêt à se consacrer à la prière, la lecture de sa Bible qui ne le quittait jamais, se nourrissant d’eau et de miel qu'il obtenait en brûlant les ruches d’abeilles. Après que l’Eternel lui ait permit de sortir de ce désert vert qu’il lui avait imposé lui-même, Samuel Oschoffa, alors qu’il était en prière avec des amis, eut une autre vision dans laquelle il vit apparaître un homme qui lui disait : «N’aie pas peur, le Seigneur de toute la création veut te charger d’une mission. De tout temps les hommes m’adoraient, mais tous n’entraient pas dans mon royaume car dans les épreuves (maladie, inquiétude, trouble, difficultés de toutes sortes, etc) ils recourraient aux œuvres sataniques (idoles, magie, gris-gris, charlatans, devins, etc…) et quand ils mouraient je ne les recevaient plus car ils avaient bu aussi bien dans la coupe de Dieu Tout Puissant que dans celle de Satan. Cela fait pitié mais pour éviter dorénavant pareil sort à mes adorateurs, je te charge toi Samuel Oschoffa de fonder une religion dont les membres n’adoreront que Dieu. Le monde ne croira pas que le Seigneur s’est révélé à toi mais je serai avec toi et mes anges aussi et j’accompagnerai tes œuvres de prodiges, de signes, de miracles afin qu’ils croient : Oh fils d’homme soit confiant, ne crains rien, sache que nous sommes dans les derniers jours. Cette Eglise sera la dernière barque pour amener les hommes au salut, car je reviens bientôt(2). ».
A l’origine, un appel : Le chrétien céleste sait dans son intime conviction qu’il est appelé à revivre ce que Papa Oschoffa, Prophète, Pasteur et Fondateur du Christianisme Céleste, a vécu. Il y reconnaît une parole invitatoire que Jésus-Christ lui adresse personnellement, dans ce siècle si évolué.
Si tous les chrétiens célestes se reconnaissent en Papa Oschoffa, et veulent répondre au même appel qu’il a reçu du Seigneur, ce n’est pas qu’il ait inventé ce mode de vie spirituelle mais c’est que comme lui, ils ne sont que de simples chrétiens qui sont désireux de prendre au sérieux l’Evangile et choisissent de vivre leur foi pleinement dans la vie de tous les jours et choisissent de se couper radicalement des pratiques occultes qu’on leur présentaient toujours comme la solution ou le dernier recours. Pour se faire, ils ont opté pour des moyens radicaux et sans équivoques pour vivre leur foi en Dieu.
L’Eglise du Christianisme Céleste
basée sur
Tous
ces éléments sont les composants de toute vie humaine mais leur harmonisation
ne peut être obtenue que par la bonté à laquelle le Christ nous appelle. Cette
bonté, dont Papa Oschoffa a fait preuve toute sa vie durant, façonne le
chrétien céleste afin de le faire devenir un ouvrier de Dieu, c’est à dire à
réaliser l’œuvre de Dieu en lui.
Cette œuvre passe par les cultes de louanges et d’adoration, mais aussi la méditation et la prière personnelle par le biais duquel l’homme entretien une relation personnelle avec Dieu. Mais l’œuvre se réalise aussi à travers l’écoute et l’accueil des uns et des autres, fidèles de l’Eglise ou non, qui fatigués par la ‘route’ s’arrêtent dans une paroisse pour reprendre des forces avant de reprendre son chemin, car Dieu n’oblige personne à rester dans une paroisse.
Dans la charité, le respect mutuel et l’obéissance à Dieu, le Christianisme Céleste construit une Eglise de communion.
« Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui cherche Dieu » (Psaumes 52 : 2).
Dans une journée de vingt quatre heures, le chrétien est appelé à invoquer son Dieu sept (7) fois ; quelque soit le lieu où il se trouve, il doit pouvoir faire une courte prière dans son cœur. ‘Le temps c’est de l’argent’ c’est bien connu ! Mais, ces 7 temps de prière que le chrétien consacre à Dieu pour le louer, c’est de l’amour qui est donné à l'Eternel Dieu, à qui nous devons tout, et cela vaut plus que de l'argent.
La
repentance, la louange, la supplication, l’adoration, les psaumes sont autant
de prière qui ravive le souvenir de Dieu en l’homme et témoignent de la
reconnaissance de l’homme envers son Dieu qui aime qu’on lui offre notre
humanité (nos rires, nos pleurs, nos sourires, nos pincements de cœur, nos
étonnements, nos faiblesses, nos forces, nos aptitudes, nos inaptitudes, nos
cris, nos gémissements…).
Ils sont de plus en plus nombreux ceux qui manifestent le désir de se joindre à ces temps de prière de telle sorte que dans le Christianisme Céleste, tous participent à l’œuvre principale du chrétien selon l’exhortation à « prier sans cesse » que nous adresse l’apôtre Paul. (1 Corinth. 5 : 7 et suivants).
Cependant, la vraie communauté
doit respecter et préserver un espace où chacun doit pouvoir se recréer dans la
solitude et le silence. Pour le Chrétien Céleste, ceci prend deux dimensions
car il y a sa vie familiale « es-tu lié
à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien, n’es-tu pas lié à une femme, ne
cherche pas de femme » (1 Corinth. 7 : 27) ;
d’autre part, il y a également la communauté spirituelle que représentent les
frères et sœurs en Christ : « En
toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres
avec charité » (Ephés.
4 : 2).
Cet espace de re-création fait que la vie ensemble,
à travers les côtoiements d’individus, devient une véritable communion de personnes.
Dans cet espace de re-création, la raison de l’homme est touchée par
l’intelligence et la sagesse de Dieu et lui permet de faire un retour en
lui-même sous le regard attendrissant et jaloux de Dieu. Alors nous nous
rendons disponibles à ce Dieu qui nous façonne par sa parole et nous apprend à
l’appeler avec une confiance d’enfant « Abba, Père ».
De la même façon, chaque chrétien céleste est heureux de s’exercer à une activité professionnelle qui lui permette de pourvoir aux besoins qu'appellent ses responsabilités et de participer aussi à ceux de la communauté. Il renforce dans l’effort du travail son désir d’obéissance à la parole de Dieu : Tout homme doit gagner son pain à la sueur de son front car l’oisiveté est l’ennemi de l’âme. Dieu prend plaisir à ce travail qui, lorsqu’il est bien fait, est également une preuve d’amour.
Qu'on ait une activité professionnelle ou non, n'exclue pas de consacrer un peu de son temps à l’entretien des paroisses, à l’avancement de l’œuvre de Dieu et à rendre tous services utiles pour que la joie de chacun contribue à celle de tous ; et que tous parviennent à réaliser un véritable épanouissement humain dans la voie du Seigneur Jésus-Christ.
Dêhoto
Flore Y. Chanvoédou
<<>>
Vous aussi envoyez vos
articles .
Vous avez des critiques ou des
commentaires à faire sur cet article ?
*Notes: Pour retrouver
les articles précédents allez dans « Archives ».
INTRODUCTION | DEDICACE | CHAPITRE I | CHAPITRE II | CHAPITRE III | LE FONDATEUR
| INFORMATIONS | MEDITATIONS |
CONTACT | EXHORTATIONS | SACREMENTS | PRESCRIPTIONS ET ORDONNANCES | DATES | Archives