CYBER-MEDITATIONS

 

Méditation envoyée par Elie DANNON

 

 

 

 

 

JÉHOVAH DÉVOILÉ

 

Plusieurs signes sont apparus lorsque l’Agneau de Dieu était sur la croix et au moment où il rendit le dernier souffle. Chacun de ces signes a une explication spirituelle, faisant partie intégrante de l’œuvre de rédemption du Christ. L’un de ces signes fut la destruction du voile qui séparait le"lieu saint" du "Saint des saints" dans le temple. Que représentait ce voile ? Et pourquoi fut-il déchiré au moment où l’Agneau de Golgotha rendait le dernier souffle ?

Le passage suivant servira de base aux explications qui seront développées. Lisons Mathieu 27 versets 50 à 51 : « Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l’esprit. Et voici le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas… »

La destruction de ce voile est symbolique et constitue l’une des facettes de la restauration de l’humanité. Pour mieux cerner la valeur de ce qui vient de s’accomplir, voyons l’origine de ce voile et ce que cela représentait. Sous l’ancienne alliance basée sur la loi, Moïse, divinement averti, construisit un Tabernacle terrestre (image du véritable Tabernacle dressé par Elohim dans les cieux). « Regarde et fait d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne » (Ex 25 : 40 ; Es 26 : 30 ; He 8 : 5). Ce Tabernacle comportait le parvis, le lieu saint et le lieu très saint encore appelé le Saint des saints. Le lieu saint et le Saint des saints formaient la tente d’Assignation (ex 40 : 22-32). Avant la construction du temple par Salomon, le Tabernacle constituait un sanctuaire transportable, la demeure de Dieu au milieu de son peuple (Ex 25 : 8, Ez 37 : 26-27). « Il me fera un sanctuaire et j’habiterai au milieu d’eux» (Ex 25 : 8). Un voile séparait le lieu saint du Saint des saints. Sur ce voile, étaient dessinés deux Chérubins se regardant en face. « Tu feras un voile bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors; il sera artistement travaillé, et l'on y représentera des chérubins. Tu le mettras sur quatre colonnes d'acacia, couvertes d'or; ces colonnes auront des crochets d'or, et poseront sur quatre bases d'argent. Tu mettras le voile au-dessous des agrafes, et c'est là, en dedans du voile, que tu feras entrer l'arche du témoignage; le voile vous servira de séparation entre le lieu saint et le lieu très saint» (Ex 26 : 31).

Il convient de noter que la gloire de Dieu descendait dans le Saint des saints. « Alors la nuée couvrit la tente d’assignation, et la gloire de l’Eternel remplit le tabernacle » (Ex 40 : 34).

L’accès au Saint des saints était très limité. En effet, le souverain sacrificateur y entrait une seule fois l’an pour y présenter les sacrifices du peuple (He 9 :6-7). « Le Saint Esprit montrait par là que le chemin du lieu très saint n'était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait» (He 9 : 8).

Le voile disposé entre le lieu saint et le Saint des saints, empêchait les hommes du parvis et les sacrificateurs (qui fréquentaient le lieu saint) de voir Dieu. Ce voile leur cachait la face de l’Eternel. Ce voile symbolisait le péché. C’est le mur de séparation entre l’Eternel et nous. « Non la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver ni son oreille trop dur pour entendre. Mais se sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter » (Es 59 : 1-2). Le voile nous empêchait d’entrer dans la présence de Dieu et d’échanger avec lui.

Mais lorsque Christ eut accompli le sacrifice suprême, le voile qui séparait le lieu saint du Saint des saints, fut déchiré. Le mur de séparation entre Elohim et l’humanité venait d’être renversé. « Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l'un et l'autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l'inimitié » (Ep2 : 14). Ainsi, Jéhovah venait d’être dévoilé. Avant cela, JEHOVAH s’était voilé. JEHOVAH est un Dieu qui se cache. « Mais tu es un Dieu qui te caches » (Es 45 : 15). Pour rendre visite à son peuple, le maître de l’univers s’est revêtu de chair, et c’est lui Jésus-Christ. Le corps de Jésus fut aussi un voile sous lequel s’est caché JEHOVAH. Pour visiter l’humanité, le verbe s’est fait chair. « Et la parole a été faite chair et elle a habité parmi nous, pleine de grâce… » (Jn 1 : 14). En versant son sang au calvaire, l’Agneau de Dieu a payé la dette que nous avons contractée envers l’Eternel à travers nos péchés. Le voile qui voilait tous les peuples venait d’être ôté. « Et sur cette montagne, il anéantit le voile qui voile tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations » (Es 25 : 7). L’Agneau de Golgotha venait de régler de façon définitive la question du péché, permettant ainsi l’accès au Saint des saints. Tous ceux qui entrent désormais dans le parvis peuvent voir la gloire du Seigneur. Une nouvelle ère venait de s’ouvrir. Les portes du paradis sont réouvertes. Rappelons que, suite à la désobéissance d’Adam et d’Eve, le chemin de l’arbre de vie fut bloqué par des chérubins. (Ge 3 : 24). Et l’homme fut chassé du jardin d’Eden (Ge 3 : 23).

Mais par le sang précieux de l’Agneau du calvaire, nous sommes réconciliés avec le Seigneur (Ep 2:13, 16). Nous pouvons ainsi entrer dans la présence de Dieu. Dieu est redevenu accessible pour les hommes. Il s’est dévoilé. Par la mort sur la croix, le Seigneur qui s’est caché dans la chair de l’Agneau est sorti. Car la chair de l’Agneau fut brisée. Le voile qui nous voilait JEHOVAH fut ainsi déchiré. Nous pouvons désormais voir sa gloire. Nous pouvons ainsi nous mirer avec le miroir de Christ. En effet, JEHOVAH se révèle à travers le miroir de Christ. Le miroir fait réfléchir une image grâce aux rayons lumineux. Et en nous faisant réfléchir les rayons divins, Christ nous permet d’absorber le rayonnement qui vient de JEHOVAH pour être transformés en son image. C’est une grâce inouïe dont nous n’arrivons pas souvent à mesurer la portée. Car c’est en absorbant le rayonnement qui vient du Seigneur que nous  pouvons refléter le caractère divin de Christ, cette image que nous avons perdue après la désobéissance. Cette transformation constitue en réalité, une manifestation de notre consécration. N’avez-vous jamais fait de remarques sur votre état quand vous participez à des cultes d’adoration ou quand vous écoutez une prédication réellement dirigée par le Saint-Esprit ? N’avez-vous jamais constaté un changement dans votre état ? Mais vous êtes changés. Vous êtes sanctifiés. Une certaine joie vous anime. Vous êtes remplis de pensées vertueuses. Vous regrettez vos errements loin des voies du Seigneur. Vous vous sentez plus neufs et plus forts. C’est une preuve de la présence de Christ parmi vous ce jour-là.  Vous avez acquis ainsi la capacité de voyager dans le firmament où la Parole de Dieu rend toutes choses possibles. Vous êtes un "dieu en déplacement", une vraie image de Christ. « J’avais dit : vous êtes des dieux, vous êtes tous fils du Très Haut » (Ps 82: 6; Jn 10 : 34-36). Nous subissons une métamorphose spirituelle lorsque nous rentrons en contact avec les rayons divins. Et ces rayons qui nous transforment et nous amènent à la véritable conversion. La véritable conversion n’est pas un simple engagement d’abandonner ses péchés. C’est une délivrance de la puissance du péché sous l’opération de l’Esprit de la grâce en présence des rayons divins (le feu divin). « Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jn 8 : 31-32). Le rayonnement qui vient de Christ nous transforme en son image de Vainqueur du péché et de ses conséquences. L’apôtre a reçu les rayons divins sur le chemin de Damas et cela l’a conduit à la véritable conversion (Ac 9 : 3-5). Il est devenu ainsi une nouvelle créature préparée pour défendre jusqu’au dernier souffle le grand maître et porter loin l’étendard de la victoire.

Rappelons que lorsque Moïse alla à la rencontre de Dieu, il avait tellement absorbé le rayonnement qui venait de l’Eternel que son visage rayonnait de lumière (Ex 34 :29, 33-35 ; 2Co 3 : 7-10). Et il ne s’en rendait pas compte. A son retour de la présence de Dieu, les Israélites avaient constaté que son visage rayonnait de lumière. Ils avaient commencé par fuir Moïse qui fut obligé de se voiler le visage jusqu'à ce que disparût ce rayonnement. Aujourd’hui, nous rayonnons aussi de lumière dès que nous rentrons en communion avec Christ en Esprit. Cette communion qui doit être permanente, est rendue possible à travers la prière par le Saint-Esprit, les cantiques spirituels combinés à la méditation quotidienne de la Parole (qui est en fait la nourriture de nos âmes). Nous prions souvent le Seigneur mais sans l’Esprit. Nous devons apprendre à prier avec foi par le Saint-Esprit. Et nous devons aussi apprendre à bien nourrir nos âmes par la Parole vivante de Dieu. Tout comme nous nourrissons notre corps de façon quotidienne, nous devons nous approcher de la Parole vivante. Ceci nous permettra d’être continuellement irrigués par la sève vivifiante de JEHOVAH « Nous tous qui le visage découvert contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image… » (2 Co 3 :18). Mais lorsque nous passons trop de temps loin du Seigneur, c’est-à-dire loin de l’adoration, de la prière par le Saint-Esprit et de la méditation de la Parole, nous sommes déchus de nos réserves spirituelles par Satan. Et les désirs de la chair commencent par nous envahir. Le diable vient nous décharger de notre lumière. Le diable nous guette à tout moment pour nous déchoir de la grâce. « Votre adversaire le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera ». Pour lui résister, nous devons rester en communion permanente avec le Seigneur à travers l’adoration, les cantiques, les chants de louange et la Parole. En réalité, la branche qui se détache du cep ne peut rester longtemps fraîche. Elle finit par sécher parce qu’elle ne reçoit plus la sève de l’arbre. C’est exactement ce qui se passe avec nous. Lorsque nous nous laissons absorbés par les activités du monde, loin du Seigneur, nous amorçons une chute spirituelle terrible. Certains pensent que c’est seulement dans les temples (bâtiments construits) que nous allons adorer Dieu. Ceux-là ont volontairement choisi d’oublier que le temple du Seigneur depuis le sacrifice à Golgotha c’est notre corps, que là où deux ou trois s’assemblent au nom du Seigneur qu’il est au milieu d’eux (Mt 18 : 20) et que ce n’est plus ni sur une montagne ou à Jérusalem que nous adorerons le Père. « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. » (Jn 4 : 21). Mais que désormais, nous adorerons le Père en esprit et en vérité (Jn 4 : 23). Le Seigneur a changé de stratégie depuis l’offrande de l’Agneau à Golgotha. Il n’y a plus un endroit fixe où il faut aller pour rencontrer Dieu. JEHOVAH a désormais choisi d’habiter dans les cœurs et non de descendre dans des bâtiments construits de mains d’hommes. « En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit » (Ep 2 : 7). Nous devons préparer notre corps pour en faire un véritable temple pour JEHOVAH. Nous devons apprendre à consacrer nos journées au Seigneur à travers la prière et les cantiques. Le nombre de fois que le chrétien doit prier par jour n’est pas défini. La Parole de Dieu dit : « Priez sans cesse » (1Thess 5 : 17). Et ce faisant, nous resterons branchés au Seigneur et nous sommes ainsi en permanence éclairés par sa lumière.

La lumière transformatrice venant du Christ nous communique, en effet, une puissance. Et cette puissance nous rend zélés pour la cause du maître de l’univers. Cette lumière est le baptême de feu dont a parlé Jean-Baptiste. « Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu » (Mt 3 : 11).

Ce feu qui accompagne l’Esprit Saint doit grandir en nous afin de consumer tout ce qui est charnel (la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, orgueil de la vie, les passions…), tout ce qui est contraire à la sainteté. Prenons garde à nous-mêmes afin de ne pas éteindre ce feu. « N'éteignez pas l'Esprit » (1Thess 5 : 19). Si ce feu s’éteint, nous allons mener une vie contraire à l’évangile. Et même si les dons de l’Esprit nous sont manifestes, nous serons rejetés au dernier jour (Mt 7 :21). Le baptême de feu est donc capital dans la vie d’un véritable chrétien. Nous devons le comprendre et le faire comprendre.

Que le Seigneur "illumine les yeux de votre cœur" (Ep 1 :18) pour saisir des réalités divines qui sont parfois difficiles à expliquer (He 5 : 11).

 

 

L’Assistant Leader Elie Dannon

 

 

© JL. Degnidé Publications

 

 

 

INFORMATION :

*      Tournée pastorale du Rév. Pasteur Benoît AGBAOSSI au Sénégal du 14 au 21 Août 2008-08-16

*      31 août 08 : Fête de la Moisson de la Paroisse Covenant Parish au 11 Rue Gheude; 1070 Anderlecht-Brux (Belgique).

 

 

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