·                    Obsèques du Révérend Pasteur Benoît D. Agboassi, chef suprême de l’E.C.C

par vodounonvi @ 2010-06-06 – 21:07:18

les dignitaires reçoivent les salutation des présidents Yayi et Bozizépasteur Adéogoun, successeur annoncé du pasteur défuntinhumation

Le monde entier s’est incliné devant un grand homme à Porto-Novo

Après la série de veillé de prières dont la dernière a eu pour cadre l’esplanade de l’Assemblée nationale le vendredi 4 juin dernier, les dernier hommages ont été rendu au Révérend Pasteur Benoît D. Agboassi, chef suprême de l’Ecc au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo ce samedi 5 juin 2010 dans une ambiance de grande ferveur. L’inhumation qui a eu lieu à Tchakou consacre un nouveau départ dans l’Eglise du christianisme céleste répartie un peu partout dans le monde entier. Retour ici sur les temps forts de la messe d’inhumation qui a rassemblé une foule impressionnante de fidèles et d’autorités dont les chefs d’Etat béninois et centrafricain.

Fidèle VODOUNON

agbaossi6-gauche.jpgLe Révérend Pasteur Benoît D. Agboassi, chef suprême de l’Ecc s’en est allé le mardi 13 avril dernier. Mais les œuvres de cet homme de Dieu, expansionniste éclairé de l’Eglise d’Oshoffa ( Ndlr : ce dernier est le Prophète fondateur de l’Ecc), resteront dans l’histoire de l’Ecc à travers le monde. Pour preuve, le culte d’enterrement qui a précédé l’inhumation du pasteur a connu une mobilisation particulière du gouvernement béninois avec en tête le chef de l’Etat, le docteur Boni Yayi. Ce dernier avait à ces côtés son homologue de la Centrafique, qui est plutôt un fidèle de l’Ecc dernièrement élevé au rang de supérieur évangéliste le 25 décembre 2009 par le défunt révérend pasteur. Les chefs religieux toute tendances confondues, les honorables députés à l’Assemblée nationale, tous ont répondu présents à cette cérémonie sans oublier le président de la Boad, Abdoulaye Bio Tchané qui n’était pas du reste. Ce culte conduit par le pasteur Philibert Kpanou a été rehaussé de la prédication du Pasteur Bénoît B. A. Adéogoun appelé à succéder au révérend Agbaossi. Ce dernier dans a prédication a insisté sur l’évidence de la mort dans la vie de chacun et de tous. Il a par ailleurs invité petits et grands à méditer sur la mort qui est une réalité irréversible et s’impose à tous les humains du fait de la désobéissance d’Adam et Eve. Cette prédication a laissé place à la cérémonie de décoration du Révérend Pasteur Benoît D. Agboassi, à titre posthume par la grande chancelière de l’ordre national du Bénin au grade commandeur. Que de témoignages et de reconnaissance à l’endroit de l’illustre avant le rituel d’inhumation à Tchakou dans la commune d’Adjarra en présence du collège des pasteurs et hauts dignitaires de l’Ecc.

Des témoignages sur l’illustre disparu


La vague des témoignages sur Révérend Pasteur Benoît D. Agboassi, a commencé avec le porte parole des enfants du défunt qui malgré l’émotion n’est pas allé du do de la cuillère pour fustiger certains traitements dont son feu père a fait l’objet dans sa mission ecclésiastique. « Papa Agbaossi, le baobab… », ainsi le désignait-il tout en citant ses qualités de digne fils de Dieu dont les qualités de bon serviteur, loyal et discipliné faisait de lui un grand homme, humble mais immense par sa simplicité. Il a par ailleurs dénoncé la jalousie, les complots, le sabotage et les mensonges toutes ces mauvaises choses mises en œuvre pour déstabiliser son feu père. Dans cette oraison du représentant des fils Agbaossi, on retient quelques dates qui en réalité rappellent de tristes souvenirs de l’Ecc où en 1973 le révérend Pasteur Benoît D. Agboassi, chef suprême de l’Ecc a été interpellé par la polie à son entrée dans la paroisse de Yopougon en Côte d’Ivoire. En 1990, le même scénario se répéta sur la paroisse sait Michel du Togo, puis en France en 1992 ; puis une brève séquestration par la police en 1997 au Gabon. « Papa a été humilié », s’est-il indigné tout en sanglot avant d’inviter les dignitaires de l’Eglise à continuer en honneur de sa mémoire la mise en œuvre des réformes initiées par le révérend Pasteur Benoît D. Agboassi pour l’avenir de l’Ecc.

Pour sa part, le président centrafricain, François Bozizé, a rappelé le charisme de l’homme de Dieu dont le culte d’inhumation devrait-être un moment de joie avec l’assurance que Dieu l’accueille déjà dans son royaume. Ainsi, François Bozizé est-il venu rendre hommage à un homme de paix et de partage qui a su conduire l’Ecc dans la paix, l’unité et l’amour. Ainsi il rappelé les préceptes du prophète fondateur Samuel Oshoffa pour qui l’Eglise étant une famille doit demeurer une et indivisible.

Boni Yayi chante les mérites du pasteur défunt


Pasteur exceptionnel ou grand berger. Tut était bon pour magnifier les mérites révérend Pasteur Benoît D. Agboassi qui selon le président Boni Yayi s’en est allé après une mission bien accomplie. Après avoir rappelé toute la sollicitude du gouvernement avant et surtout après le décès du pasteur Agbaossi, le chef de l’Etat béninois a annoncé plusieurs meures prises pour immortaliser la mémoire de cet illustre disparu. Ainsi, le site du pèlerinage annuel des 24 et 25 décembre sera appelé du nom du pasteur prophète fondateur de l’Ecc Samuel Oshoffa et la rue carrefour Olory-Togbé / Djègan-Daho devient rue révérend Pasteur Benoît D. Agboassi. Dans le même registre, et soit disant pour combattre la mauvaise gouvernance et suscité la culture des bonnes mœurs, le chef de l’Etat a annoncé pour bientôt l’institution d’une journée nationale de jeûne, de communion et de prière.

Les coulisses politiques des obsèques du Pasteur Agboassi

La communauté chrétienne céleste constitue un potentiel électorat considérable que les politiciens n’entendent pas perdre de vue. La grande mobilisation des ténors de l’Union fait la Nation avec le candidat unique Adrien Houngbédji, ajoutée à la présence imposante du potentiel candidat Abdoulaye Bio Tchané dit Abt actuel président de la Boad sont des preuves palpables de l’expression de ces appétits électoraux à peine voilés. Déjà à la veillée de l’esplanade, l’Un était fortement représentée pour marquer certainement le terrain avant que la délégation présidentielle n’investit les lieux le lendemain. Toute chose qui semble dépasser la simple sympathie à l’endroit de l’Ecc

 

D’après le Blog de Fidèle VODOUNON, Restaurer l'espoir

http://vodounonvi.blog.fr/2010/06/06/obseques-du-reverend-pasteur-benoit-d-agboassi-chef-supreme-de-l-ecc-8746717/

 

Le révérend pasteur Benoît Agbaossi inhumé le samedi dernier à Tchakou

 

Lundi, 07 Juin 2010 07:46

Agbaossi(Benoît Agbaossi a été fait Commandeur à titre posthume)
Les fidèles de l’église du christianisme céleste venus de tous les coins du monde ont enterré le samedi dernier leur chef mondial Benoît Agbaossi à Tchakou dans la commune d’Adjarra. C’est après des obsèques dus à son rang.

A la suite des veillées de prières, la dépouille de Benoît Agbaossi a été exposée sur l’esplanade extérieure de l’Assemblée nationale où des milliers de fidèles de l’église lui ont rendu un hommage mérité durant toute la journée du vendredi dernier. La dépouille mortelle va s’ébranler ensuite vers la maison de feu Samuel Oshoffa, premier chef mondial et créateur de l’église du christianisme céleste puis après à son domicile privé. Ce n’est que le lendemain matin, autrement dit le samedi matin qu’un culte d’inhumation a été dit au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo en présence de nombreuses personnalités de ce pays dont le chef de l’Etat Boni Yayi  les membres du gouvernement, son homologue le président centrafricain François Bozizé et des délégations étrangères qui ont pris part aux obsèques. On pouvait noter également la présence de Me Adrien Houngbédji, Bruno Amoussou, Séfou Fagbohoun et autres ainsi que des maires dont celui de la ville de Porto-Novo Océni Moukaram. Dans la prédication de son successeur légitime le pasteur Benoît Adéogoun, des mots de reconnaissance ont été dits à l’endroit du chef de l’Etat pour son appui. Il a également évoqué la manière dont l’église et les fidèles ont été honorés par la présence effective du chef de l’Etat béninois Boni Yayi et de son homologue centrafricain François Bozizé membre de l’église du christianisme céleste. Les œuvres de l’illustre disparu et ses bienfaits au profit de l’église n’ont pas été occultés. Suivra la décoration de la dépouille à titre posthume par le Grand Chancelier. Benoît Agbaossi a été élevé au grade de Commandeur de l’ordre national du Bénin. Dans la cadre des témoignages, c’est Abel Agbaossi, fils du défunt et représentant de la famille Agbaossi qui a retracé la vie pastorale et les œuvres de son feu père. « Nous venons de perdre un meilleur serviteur. Il était une figure de proue qui a fait rayonner l’église dans tout le monde entier » a-t-il déclaré. La haine, la jalousie, les complots orchestrés juste pour le déstabiliser et le rendre impopulaire n’ont pas été occultés par son fils. Parlant de la succession de son feu père, Abel Agbaossi déclare « Nous fils et filles de Agbaossi, nous prenons tout le peuple et les fidèles de l’église à témoin car notre papa a planté la paix et l’ordre dans l’église en désignant son successeur… ». Quant au président François Bozizé, papa Agbaossi n’a pas vécu inutilement sur cette terre car il n’a cessé de prêcher pour grandir l’église du christianisme céleste. Selon lui, Benoît Agbaossi disait de son vivant que l’église est une famille et elle doit rester un et unie.


Pour finir, il a demandé à ses enfants de poursuivre l’œuvre laissée par leur feu père. Le dernier message fût celui du chef de l’Etat Boni Yayi qui a longuement parlé de feu Benoît Agbaossi, tout ce qu’il a fait à la tête de l’église et sa qualité de rassembleur, de pionnier de la paix et autres. Pour finir, il a demandé à tous les fidèles de l’église de rester unis comme l’a tant prôné Benoît Agbaossi. Au terme de son message, le chef de l’Etat a décidé en collaboration avec les autorités municipales de Porto-Novo de baptiser la rue quittant le carrefour Attakè vers Djègan-Daho en passant par le carrefour Houssoumèdé « Rue Benoît Agbaossi ». De même, le site du pèlerinage à Sèmè a été baptisé « Samuel Oschoffa ».


Ismail Kèko
 
(
Nouvelle Tribune)

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