Index:
DISPOSITIONS DE LA NOUVELLE ALLIANCE
1 - Nécessité d’alliances pour la mise en œuvre du Plan
de Rédemption de Dieu
2 - Dispositions
de la nouvelle alliance
2 1 - Quelques modifications de la loi de Moïse
2 2 - Le sacrifice pour le péché
2 3 - Justification sous la nouvelle alliance
3 - Mais comment l’homme peut donc être justifié ?
4 - Pourquoi donc la loi de Moïse?
Le présent message sur
La
désobéissance d’Adam a eu de conséquences non seulement sur lui, sur sa femme
mais aussi sur toute l’humanité qu’il incarnait. Ainsi fut-il chassé du Jardin
d’Eden et le chemin de l’arbre de vie fut bloqué. « Et l’Eternel le chassa du jardin d’Eden, pour qu’il cultivât la terre,
et il mit à l’orient du jardin d’Eden les chérubins qui agitent une épée
flamboyante pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Ge 3 :
23-24). La chute d’Adam a fait entrer le péché dans le monde avec son cortège
de conséquences à savoir, la mort physique et spirituelle (la séparation d’avec
Dieu), l’interdiction de l’accès à l’arbre de vie qui symbolise ici l’éternité
et la présence permanente de Dieu. « Par
un seul homme, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort »
(Ro 5 : 12). Mais dans sa sentence contre le
serpent, l’Eternel Dieu a annoncé l’une des facettes de son Plan de Rédemption:
« Je mettrai inimitié entre toi et
la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la
tête, et tu lui blesseras le talon » (Ge 2 : 15). « Le Dieu de
paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds » (Ro
16 : 20). « Le Fils de Dieu a
paru pour détruire les œuvres du diable » (1Jn 3 : 8).
Pour
préparer la venue de cette postérité de la femme (Messie), l’Eternel Dieu a
choisi un homme, Abraham et sa postérité, Israël. C’est avec le peuple d’Israël
qu’il a établi la première grande alliance. Cette première alliance basée sur
la loi et les ordonnances reçues par Moïse repose sur l’ancien testament. Cette
première alliance était une ombre de la seconde, la nouvelle alliance. Cette deuxième alliance, la nouvelle, est
basée sur l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ et a pour socle le nouveau
testament. Ces deux alliances ont été typifiées par les deux femmes d’Abraham,
Agar et Sara selon qu’il est écrit « Ces choses sont allégoriques ; car ces
femmes sont deux alliances. L’une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude,
c’est Agar, - car Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie- et elle correspond à
La
nouvelle alliance qui est une alliance éternelle, est établie entre l’Eternel
Dieu et l’humanité par Jésus-Christ. C’est l’alliance la plus excellente par
essence et est basée sur l’œuvre de rédemption du Christ. La loi et les
prophètes ont travaillé dans l’unique et l’ultime but de nous conduire à
Christ. La nouvelle alliance a été annoncée par plusieurs prophètes qui
faisaient d’investigations sur l’époque de la manifestation de la grande gloire
(1Pi 1 : 10-12). Toute l’Ecriture est centralisée autour d’une seule et
même personne, Jésus-Christ. « Vous
sondez les écritures parce que vous
pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent
témoignage de moi » (Jn 5 : 39).
« Car si vous croyez Moïse, vous me
croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi » (Jn
5 : 46). La nouvelle alliance
inaugurée avec le sang précieux de Jésus, annonce de grandes promesses au
croyant, la rémission des péchés, la délivrance de l’esclavage du péché,
l’adoption (le pouvoir de devenir enfant de Dieu), la victoire sur la mort par
la résurrection et la vie éternelle par l’héritage du royaume des cieux.
L’ancienne
alliance basée sur la loi et les ordonnances reçues par Moïse, a été inaugurée
avec le sang des boucs et des veaux. Cette alliance n’a pas pu délivrer l’homme ni du péché ni de ses
conséquences. Et elle n’en avait pas le pouvoir (Ro 8 :
2-3). En effet, la dernière alliance, la nouvelle, lui a soutirée toute sa
gloire. « Et sous ce rapport ce qui
a été glorieux ne l’a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure »
(1Co3 : 10).
En
effet, la loi de Moïse a été donnée au peuple d’Israël afin de le préparer et
le conduire à Christ. Et quand Christ est venu, il a accompli cette loi et l’a
profondément modifiée en certaines de ses dispositions. Il a même purement
effacé certaines des dispositions notamment celles relatives aux sacrifices
pour le péché et à la malédiction qui venait de cette loi et de ses
ordonnances.
La
suite du message sera centrée sur comment l’homme est justifié sous la nouvelle
alliance.
Pour le
moment, voyons les modifications apportées par Christ à la loi de Moïse. Dès le
début de son ministère, Christ a annoncé l’une des couleurs de sa doctrine, la perfection. Car il a élargi le champ
d’action de la loi si bien que tout le monde se retrouve emballé par le péché
sous une forme ou sous une autre. Il dit « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi et les prophètes, je
suis venu non pour abolir mais pour
accomplir… il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait jusqu'à
ce que tout soit arrivé » (Mt 5 : 17). Et tout ce qui est accompli, a vieilli et est
sur le point de disparaître. « En
disant alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui
est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître » (He 8 :
13). Et Christ ajouta ensuite :
«
Vous avez entendu qu’il a été dit aux
anciens : Tu ne tueras point ; …Mais moi, je vous dit que quiconque
se met en colère contre son prochain mérite d’être puni par les juges… et celui
qui lui dira Insensé mérite d’être puni par le feu de la géhenne » (Mt
5 : 21-22)
« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu
ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dit que quiconque regarde une
femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur»
(Mt 5 : 27-28).
« Il a été dit : Que celui qui répudie sa
femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui
répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère et
celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Mt 5 :
31-32).
« Vous avez encore appris qu’il a été dit aux
anciens : Tu ne te parjureras point…Mais moi, je vous dit de ne jurer
aucunement ni par le ciel… » (Mt 5 : 33-37).
« Vous avez appris qu’il a été dit : Œil
pour œil, dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant… »
(Mt 5 : 38-42).
«
Vous avez appris qu’il a été dit :
Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dit :
Aimez vos ennemis… » (Mt 5 : 43-48).
Des
dispositions ont été prévues dans la loi de Moïse pour racheter ceux qui
commettent de péchés de façon involontaire. En effet l’âme qui pèche contre
l’Eternel ne devrait plus vivre. « L’âme
qui pèche est celle qui mourra » (Ez 18 :
20). C’est pour éviter la disparition de ceux qui pèchent involontairement que
des animaux sont immolés à la place des hommes. Ainsi, le sang des boucs et des
veaux servait à faire l’expiation du péché. « Et presque tout d’après la loi
est purifié avec du sang, et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon »
‘He 9 : 22).
Le sang
des boucs et des veaux purifiait seulement la chair de ceux sur qui, il était
répandu mais pas leur conscience. « Car
si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandu sur
ceux qui sont souillés sanctifient et procurent la pureté de la chair… »
(He 9 : 13). « Car il est
impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (He 10 :
4). Et comme « la loi possède une
ombre des biens à venir et non l’exacte représentation des choses… »,
Christ est venu accomplir le vrai
sacrifice pour ôter une fois pour toutes le péché. « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du
monde » (Jn 1 : 29). Jésus-Christ est
venu en tant que Souverain Sacrificateur Parfait par un serment du
Très-Haut : « Le Seigneur l’a
juré et il ne se repentira pas : Tu
es sacrificateur pour toujours selon l’ordre de Melchisédek » (Ps 110 : 4 ;
He 7 : 21) et selon l’ordre d’Aaron (He 7 : 11). « Mais
Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir, il traversé le
tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas fait de main d’homme… et
il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des
boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption
éternelle » (He 9 : 11-12). C’est le sang de Christ seul qui a le pouvoir de purifier la conscience de
l’homme. « … Combien plus le sang de
Christ qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu,
purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le
Dieu vivant » (He 9 : 14). Et comme le sang des boucs et des
veaux ne pouvait pas délivrer les hommes du péché, « Christ, entrant dans le monde dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni
offrande, mais tu m’as formé un corps…. » (He 10 : 5 ; Es 1 :
11 ; Ps 40 : 7). « Car
par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont
sanctifiés » (He 10 : 14). « Jésus est par cela même le garant d’une alliance plus excellente »
(He7 : 22). Et voici l’une des caractéristiques fondamentales de la
nouvelle alliance : « Voici
l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur, je
mettrai mes lois dans leurs cœurs ; et je les écrirai dans leur esprit… »
(Je 31 : 31-34 ; Es 59 : 20-21 ; He 10 : 16). « Et ta loi est au fond de mon cœur »
(Ps 40 : 9). Ce n’est plus sur des
tables de pierre que Dieu va
dicter sa volonté mais dans les cœurs. Avec quoi va-t-il écrire ses
lois dans les cœurs ? C’est
bien évidemment avec son Esprit.
« Lorsque le Consolateur sera venu,
il vous enseignera toutes choses » (Jn 14 :
26 ; Jn 16 : 13-15). « Pour vous, l’onction que vous avez reçu….
vous enseigne toutes choses » (1Jn 2 : 27). « Garde le bon dépôt par le Saint-Esprit qui
habite en nous » (2Ti 1 : 14). Il convient de noter par ailleurs
que Jésus détient un sacerdoce qui n’est pas transmissible. « Mais
lui, parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas
transmissible » (He 7 : 24).
Ce
n’est pas ici le moment de détailler le rôle du sang de Christ dans la vie d’un
Chrétien, mais il paraît capital de souligner ici, l’effet de salut que procure
le sang en prenant comme point de départ les événements de la première Pâque
célébrée par les Israélites en Egypte. « Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je
verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie
qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Egypte » (Ex 12 :
13). Le sang des agneaux sacrifiés ce jour-là fut un signe qui a servi de sceau
de salut pour les enfants d’Israël. Aujourd’hui également, le sang de Christ constitue un signe, un sceau. C’est un sceau de
rédemption, de salut, de victoire. Si ce sceau n’est pas appliqué au
front de quelqu’un, il ne peut traverser les mailles pour atteindre le royaume
des Cieux. Qui que vous soyez, vous avez
besoin de ce signe, le signe du sang de Jésus-Christ. C’est un signe qui prouve
que votre dette envers l’Eternel a été payée. C’est par l’Esprit que le
sceau nous est appliqué. « …Vous
avez été scellé du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de
notre héritage » (Ep 1 : 13). « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par
lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Ep 4 : 30). « …lequel nous a aussi marqués d’un sceau et à mis dans nos cœurs les
arrhes de l’Esprit » (2Co 1 : 22). Lorsque ce sceau est appliqué
à votre front, cela rend gratuit votre passage au royaume des cieux. Nous ne
sommes pas capables de payer notre dette (le poids de nos péchés) envers Dieu.
C’est Christ qui l’a payée à notre place et il l’a payée cher, très cher.
« Vous avez été rachetés à grand prix » (1Co 6 :
20 ; 1Co 7 : 23). « … sachant
que ce n’est pas par des choses périssables , par de l’argent ou de l’or
que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez hérité de
vos pères, mais par le sang précieux de Christ » (1Pi 1 : 18-20).
« Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos
iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui »
(Es 53 : 4-5).
Il faut
noter dans le même ordre d’idée que, avant la venue du Messie, tous les saints
qui étaient décédés étaient retenus au séjour des morts par le péché originel
et n’avaient pas accès au Paradis. Mais dès que Christ a accompli son
sacrifice, ce péché fut ôté et la porte du Paradis fut ouverte. « Jésus
poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. Et voici le voile du temple
se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers
se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs
corps des saints qui étaient décédés ressuscitèrent » (Mt 27 :
50-52). Le voile qui symbolisait le péché, le mur de séparation qui nous
cachait la face de Dieu fut ainsi déchiré, ouvrant la voie au Paradis, à
l’Arbre de Vie, bref à l’éternité par la victoire sur la mort c’est-à-dire par
« Si la perfection avait été possible par le
sacerdoce lévitique - car c’est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au
peuple – était-il encore nécessaire qu’il paraisse un autre sacrificateur selon
l’ordre de Melchisédek et non selon l’ordre
d’Aaron ? » (He 7 : 11). La loi donnée au peuple d’Israël
n’a pas résolu le problème du péché ni de ses conséquences. C’est pourquoi, il
y a eu changement de sacerdoce. « Le
sacerdoce étant changé, il y aussi nécessairement un changement de loi… »
(He 7 : 12).
Il
apparaît donc fondamental de savoir comment l’homme est justifié sous la
nouvelle alliance. Pour une bonne appréciation, il convient d’examiner d’abord
comment l’homme est justifié sous l’ancienne alliance basée sur la loi de
Moïse. « En effet, Moïse définit
ainsi la justice qui vient de la loi : l’homme qui mettra ces choses en
pratique vivra par elles » (Lé 18 : 5 ; Ez
20 : 11 ; Ga 3 : 12 ; Ro 10 :
5). Avec la loi, personne n’a été trouvée juste. « Quoi donc, sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons
déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs sont sous l’empire du péché selon qu’il
est écrit : il n’y a point de
juste, pas même un seul… » (Ro 3 :10 ;
Ps 14 : 3 ; Es 53 : 4). Pourquoi ? « Car quiconque observe toute la loi et pèche
contre un seul commandement devient coupable de tous » (Jac 2 : 10). « Si le juste se détourne de sa justice et commet l’iniquité,…il
mourra » (Ez 18 : 24 ; Ez 33 : 18). « La justice du juste ne le sauvera pas au jour de sa
transgression…commet l’iniquité, toute sa justice sera oubliée » ‘Ez 33 : 12-13). « Mais l’Ecriture a tout renfermé sous le péché » (Ga 3 :
22). « Car Dieu a renfermé tous les
hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous » (Ro 11 : 32).
« La loi n’a rien amené à la perfection »
(Hé7 : 19). Pourquoi ? En
effet la loi donnée au peuple d’Israël a été privée de lumière (la grâce qui
devait l’accompagner pour la rendre facile à observer) et scellée avec le sceau
de la malédiction. Le visage de Moïse rayonnait de lumière, lorsqu’il avait
rencontré Dieu pour recevoir les tables de pierres sur lesquelles étaient
gravés les commandements de la loi (Ex 34 : 29, 33-35 ; 2Co 3 :
7-10). Mais les enfants d’Israël ont rejeté cette lumière et Moïse était obligé
de se voiler le visage jusqu'à ce que disparût ce rayonnement. Mais
contrairement à Moïse, Christ ne s’est pas voilé. Il s’est dévoilé afin que
nous puissions absorber le rayonnement de son visage pour être transformés.
Nous devons ainsi laisser notre visage découvert pour pouvoir refléter cette
lumière venant du Messie. « Ayant donc cette espérance, nous usons d’une
grande liberté, et nous ne faisons pas comme Moïse qui mettait un voile sur son
visage pour que les enfants d’Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de
ce qui était passager. Mais ils sont devenus durs d’entendement. Car jusqu’à ce
jour, ce même voile demeure quand ils font la lecture de l’Ancien Testament, et
il ne se lève pas parce que c’est en Christ qu’il disparaît. Jusqu'à ce jour
quand on lit Moïse, un voile est jeté sur les cœurs mais lorsque les cœurs se
convertissent au Seigneur le voile est ôté » (2Co 3 :
12-16).
La loi
de Moïse, privée de la grâce (lumière) a été encore scellée par la malédiction.
Après avoir fini de prononcer toutes les paroles de la loi, Moïse dit :
« Maudit soit celui qui n’accomplit
point les paroles de cette loi, et qui ne les met point en pratique ! Et
tout le peuple dira : Amen ! » (De 27 : 26). La loi
donnée au peuple vient d’être ainsi scellée par le sceau de la malédiction et a
constitué le calvaire des hommes jusqu’à
L’homme est justifié par la foi en
Jésus-Christ (Ep 2 : 8-9 ; Ga 2 :
16 ; Ro 3 : 25-28 ; Ac 13 : 38-39 ; Ph 3 : 9 ; Ro 8 : 3). Si
vous êtes juste, ce n’est pas parce que vous n’avez jamais menti, volé,
convoité ou tué. C’est tout simplement parce que l’Agneau de Golgotha a été
immolé pour vous. « Car christ
est la fin de la loi pour la justification de tous ceux qui croient »
(Ro 10 : 4). « Il nous a sauvé, non à cause des œuvres de justice que nous aurions
faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le
renouvellement du Saint-Esprit qu’il a répandu sur nous en abondance par
Jésus-christ notre sauveur afin que justifiés par sa grâce, nous devenions en
espérance héritiers de la vie éternelle » (Tit 3 : 5-7 ; 2Ti
1 : 9).
La
justification par la foi n’est pas un fait nouveau, puis que Abraham, le père
des croyants a été justifié par sa foi. « Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice » (Ge 15 :
6 ; Ro 4 : 3 ; Ga 3 : 6 ; Ja 2 : 23). Et l’Ecriture ajouta « par la foi avec ses œuvres »
(Ja2 : 20-26). Car, en réalité, la foi qui est une démonstration de
l’invisible (He 11 : 1) vous met en mouvement, en ascension vers le
Très-Haut au point où vous accomplissez des œuvres qui glorifient le Seigneur.
Il ne s’agit de proclamer qu’on a la foi. La foi va de pair avec ses œuvres. La
foi doit être rendue visible par les œuvres, les œuvres de l’Esprit (Ga 5 :
22-25). La foi vous met dans un état amoureux qui attire l’Esprit qui
communique l’amour agapao
c’est-à-dire la grâce de Dieu. Et sans cet amour divin, il n’est pas possible
pour l’homme d’aimer son prochain. « L’amour
est le lien de la perfection » (Col 3 : 14). L’Esprit vous élève
dans le firmament où
Le
chrétien sous la nouvelle alliance ne doit plus chercher de justification par
rapport à la loi. En vous comparant aux œuvres de la loi, vous vous détachez
sciemment ou inconsciemment de la grâce. Car il est écrit « Vous
êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi,
vous êtes déchus de la grâce « Ga 5 : 4). Israël a
cherché pendant longtemps une loi qui donnerait la justice mais il n’est pas
parvenu à cette loi. Pourquoi ? « Parce qu’Israël l’a cherchée non pas par la foi mais comme provenant
des œuvres. Ils se sont heurtés contre lapierre
d’achoppement » (Ro 9 : 30-33). Lorsque
vous cherchez à vous justifier par rapport aux œuvres de la loi, vous vous
heurtés contre la pierre angulaire (1Pi 2 : 6-8) parce que vous refusez
d’apprécier à sa juste valeur le sacrifice que Christ a chèrement accompli. Et
la suite, vous pouvez l’imaginer, vous tombez inévitablement. Vous pouvez
croire vous tenir debout mais pour un temps car le péché finira par vous
rattraper. Il n’y a qu’un seul endroit où l’homme peut se cacher pour échapper
à la puissance du péché, c’est sous le sang de Christ. Car il ne faut pas oublier que « la puissance du péché c’est la
loi » (1Co 15 : 56). Et s’il n’y a pas de loi quelque part,
il n’y a pas non plus de transgression de loi (Ro 4 :
15). C’est par la loi que le péché est rendu visible et « sans
loi, le péché est mort » (Ro 7 :
8). Que cela ne vous étonne nullement
quand vous voyez des hommes que vous croyez être des modèles du troupeau tombés.
C’est tout simplement parce qu’ils se
sont accrochés à la loi de Moïse (qui est voilé sans Christ) et ils se sont
détachés ainsi du cep (Ro15 : 6). Ils finissent par sécher, étant privés
de la sève vivifiante qu’est le sang de l’Agneau du calvaire. En effet,
« la lettre tue et c’est l’Esprit
qui vivifie » (2Co 3 : 6). Aujourd’hui dans les églises,
les hommes pensent qu’ils sont plus intelligents que l’Esprit de Christ pour
organiser. Ils créent ainsi de petites
lois/règles internes ou s’accrochent aux éléments de la loi de Moïse qui les
aident à sauvegarder leurs intérêts égoïstes. Cela met beaucoup d’âmes dans
un état de confusion, de dépendance, de fragilité spirituelle, limitant
fortement leur épanouissement spirituel en Christ conduisant ainsi certains au
paganisme et à beaucoup d’actes d’impiété. Or,
aujourd’hui dans le monde, il n’y a de
loi qui procure de plus haute moralité que la loi de l’Esprit du Christ
ressuscité. Le verdict divin sera sans excuse pour ceux qui
retiennent injustement la vérité captive
(Ro 2 : 18). « … De quel pire
châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le
Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a
été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? » (He
10 : 29). « Mais celui qui vous
trouve, quel qu’il soit en portera la peine » (Ga 5 : 10).
« Elle a été donnée ensuite à cause des
transgressions jusqu’à ce que vînt la postérité à qui la promesse avait été
faite… » (Ga 3 : 19). « Avant que la foi vînt, nous étions enfermés
sous la garde de la loi en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la
loi a été un pédagogue pour nous
conduire à Christ afin que nous fussions justifiés par la foi. La foi étant
venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue » (Ga 3 :
23-25).
Etant ainsi
affranchi de la puissance du péché qu’est la loi, le chrétien sous la nouvelle alliance doit tout vendre, vie, plaisirs du monde (Mt 13 : 44-46) afin de gagner Christ ‘Mt16 : 24 ;
Ph3 : 7-8). Nous avons à nous baigner chaque jour dans la puissance résurrectionnelle du Christ
afin de renouveler nos forces (Es 40 :31) par la prière avec l’Esprit (E p6 : 18 ; Col 4 :
2-4 ; Mt 26 : 41 ; Ro 8 : 26-27),
afin combattre le bon combat (1Ti 6 :
12 ; 2Ti 4 : 7-8 ; 1Ti 1 : 18), porter loin l’étendard du Grand
Maître (Ac 1 : 8). Nous devons aspirer chaque matin à la manne fraîche (Ex 16 :
21). Nous ne devons plus garder l’esclave (la manne d’hier) avec nous. « Mais que dit l’Ecriture ? Chasse
l’esclave et son fils… » (Ga 4 : 30). Et de la sorte, l’Esprit ne
va plus seulement être avec nous mais sera permanemment en nous (Jn 14 : 16-17), nous maintenant toujours vertueux et
nous faisant refléter l’image et la
stature parfaite de Christ ressuscité (Ep 4 :
11-13). « Nous tous qui le visage
découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes
transformés en la même image, de gloire en gloire » (2Co 3 : 18).
Nous devons laisser l’Esprit de grâce
transformer nos cœurs à travers le feu (Mt 3 : 11 ; Luc 3 :
16, 1Thes 5 : 19) et
Laissons
celui qui crée toutes choses nouvelles (2Co
5 :17) occuper la première place dans notre vie. Laissons l’Esprit prendre
le contrôle et la gestion de notre vie, afin que tout ce qui est mortel en nous soit englouti par la vie (2Co
5 : 4). Notre volonté doit être absorbée
par l’Esprit au point de produire en nous le vouloir et le faire (2Co
3 : 5 ; Ph2 : 13). C’est alors seulement que nous pouvons dire
avec l’Apôtre Paul « J’ai été crucifié avec Christ ; et
si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi… » (Ga 2 : 20). C’est une
question de choix. Si nous voulons, l’Esprit prendra sûrement le contrôle de
notre vie. Mais si nous refusons, il nous lâche. « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix
et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi »
(Ap 3 : 20). « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix n’endurcissez pas vos cœurs »
(He 3 : 7). « Gardez-vous de
refuser d’entendre celui qui parle » (He 12 : 25).
« Approchons nous avec un cœur sincère, dans
la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience…. »
(He 10 : 22). « Vous ne vous
êtes pas en effet approchés d’une montagne qu’on pouvait toucher… Mais vous
êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant… de Jésus qui
est le médiateur de la nouvelle alliance » (He 12 : 18-24).
« Celui qui est descendu, c’est le
même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses »
(Ep 4 : 10). C’est lui « l’alpha et l’oméga » (Ap1 :
8 ; Ap 22 :13 ; Es 44 : 6).
Laissons-le être l’alpha et l’oméga de notre vie.
Ecoutons
la fin du discours par les propos de Jacques Lefèvre d’Estaphes
qui s’écriait un jour « Le temps
viendra bientôt où Christ sera prêché sans mélange de traditions humaines. O
Evangile ! Fontaine de l’eau qui jaillit en vie éternelle, quand
règneras-tu dans toute ta pureté ? Quand Christ sera-t-il tout en
tous ? ».
Le frère Elie DANNON
Tél. : (229) 97 88 33 84
BP 7137 Cotonou
Email : eliedannon@yahoo.com
ARCHIVES |
|||||||
Avril-2007 /
www.christianismcelest.com