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L’absence de doute,
c’est le plus connu des principes de la foi. Tout chrétien sait qu’il ne doit
pas douter quand il formule des demandes à son Dieu ou quand il est en face
des difficultés de la vie. Mais ce n’est pas souvent le cas, lorsque nous
sommes confrontés à la dure réalité de l’adversité. Notre vie de foi bascule
très souvent devant des situations conflictuelles où nos aspirations
légitimes sont différées. Devant l’adversité et les
vicissitudes de la vie, beaucoup de chrétiens doutent dans l’attente du
secours divin. La plupart mènent une vie parsemée de doute et d’inquiétudes.
Ceci se caractérise par des plaintes, des murmures et des propos parfois
désobligeants à l’endroit du Seigneur et de ses œuvres. Beaucoup accusent le
Seigneur d’être responsable de leurs malheurs ou situations difficiles. C’est
l’ignorance des principes de la foi qui nous amène à cette situation. Qui est
celui qui peut tenir ferme devant l’adversité ? Qui est celui qui peut
résister aux ravages de la tempête ? C’est celui-là seul qui a une foi qui
prend sa source en Dieu, qui se renouvelle quotidiennement à travers la révélation
de la parole de Christ et qui lui permet de lire dans l’invisible de Dieu.
Ces principes de la foi sont liés et le résultat de leur interaction, c’est
l’absence de doute. Lorsque votre foi prend sa source en Christ et est
continuellement irriguée par le principe vivifiant qu’est L’absence de doute demeure un principe essentiel de la foi. Le Seigneur a été formel à cet effet. « Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir » (Mc 11 : 23-24). Ailleurs, « Jésus lui dit : Si tu peux !…. Tout est possible à celui qui croit » (Mc 9 : 23). « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur : c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies» (Ja 1 : 5-8). « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable » (1Jn 3 : 22). Notre foi vacille souvent dans l’adversité. Et ce que nous devons comprendre, est que notre foi doit subir d’épreuves avant de grandir. En effet, l’or ne brille qu’après avoir subi des transformations par l’action du feu. De même, notre foi doit être éprouvée à travers les épreuves. « C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra… » (1 Pi 1 : 6-7). « Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu » (1 Pi 2 : 20). « Or si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1Co 3 : 12-13). Dans les épreuves, nous devons veiller sur nous-mêmes afin de déjouer le plan de l’ennemi. Nous ne devons accepter aucun compromis avec le diable. « Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert pour un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables » (1 Pi 5 : 9-10). « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis sans faillir en rien » (Ja 1 : 2-3). Nous devons lutter jusqu’au sacrifice suprême en restant attachés à l’amour du Seigneur. Rien ne doit nous séparer de lui (Ro 8 : 35-39). Nous devons savoir que Satan est à nos trousses depuis le jour où nous l’avons quitté pour aller au Seigneur. Comment nous tenir fermes lorsqu’il vient à l’assaut? D’abord, nous devons savoir que rien ne nous arrive à l’insu de Dieu. Nous devons être certains de Dieu. « Qui dira qu’une chose arrive, sans que le Seigneur l’ait ordonnée ? N’est-ce pas de la volonté du Très-Haut que viennent les maux et les biens ? » (La 3 : 37-38). «…Arrive t-il un malheur dans une ville, sans que l’Eternel en soit l’auteur ? » (Am 3 :6). Tout ce qui nous arrive, est autorisé par le Très-Haut. Notre dossier passe d’abord sur sa table et il donne son accord avant que cela n’arrive. Cependant, il faut noter qu’en vérité, Dieu ne fait point de mal (Ja 1 : 13). Le mal est du diable. Mais le diable ne peut rien nous faire sans l’autorisation du Seigneur. Et si Dieu autorise que quelque chose nous arrive, c’est certainement pour notre bien si nous sommes toujours connectés à son amour. «Nous savons du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Ro 8 : 28). « Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés » (Luc 12 : 7). Lorsque nous donnons tout à Dieu, nous ne devons plus rien craindre. Car c’est lui seul qui a le pouvoir de donner la vie aux morts et d’appeler à l’existence ce qui n’existe pas (Ro 4 : 17). Alors quelle stratégie adopter dans l’adversité ? Nous devons considérer les épreuves comme une ouverture de compte dans une banque. Suivant les opérations effectuées, nous pouvons être créditeurs ou débiteurs vis-à-vis de la banque. Nous devons donc faire attention à nos opérations. Ainsi, nous devons opposer un non catégorique à tout plan de l’ennemi visant à nous faire douter de la souveraineté absolue de notre Seigneur Jésus-Christ. Le diable va chercher à nous faire croire que rien ne peut plus changer dans notre situation et que l’irréparable est déjà fait. Nous devons énergiquement rejeter cela, même si rien ne semble changer dans notre situation. Nous ne devons pas non plus murmurer ou multiplier les plaintes. Car, ce serait une preuve que nous ne sommes pas certains de Dieu. Dieu est le vrai Assureur par excellence. Et rien n’échappe à son contrôle. Il a toujours la situation en main. Il est l’Alpha et l’Omega (Ap 1 : 8 ; Es 44 :7 ; Ap 21 : 6 ; Ap 22 : 13). Il est capable de redonner la vie donner à celui qui est mort (Ro 4 : 17). Ainsi nous devons apprendre à lui céder la place. Avec une fermeté dans la foi, nous pouvons éteindre tous les traits enflammés du malin (Ep 6 : 16). Nous devons éviter de nous plaindre et même de donner de noms à nos malaises. C’est très important d’expérimenter cette attitude. Abraham, le père des croyants, l’a expérimentée lorsque sa foi fut mise à l’épreuve. Quelle réponse Abraham avait-il donnée à son fils Isaac au moment où celui-ci lui demandait là où se trouvait la victime à sacrifier ? « Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste » (Ge 22 : 8). Si vous étiez Abraham, n’alliez vous pas déclarer à votre fils c’était lui la victime ? Abraham n’avait rien révélé à Isaac, mais savait pertinemment que c’était lui qu’il allait égorger. Et c’est au moment où Abraham s’apprêtait à exécuter Isaac, son fils, que l’Eternel a réagi. «Alors l’ange de l’Eternel l’appela des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il répondit : Me voici ! L’ange lui dit : N’avance pas ta main sur l’enfant…. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes, et Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils» (Ge 22 : 11-13). Visiblement, vous voyez que Jéhovah Jiré a amené à manifestation la réponse qu’Abraham avait donnée à son fils. C’est pourquoi, nous devons faire attention aux paroles que nous prononçons lorsque nous traversons des moments difficiles, caractérisés par des bouleversements de toutes différentes natures (petits malaises, maladies, souffrances diverses). Car les paroles que nous prononçons en ces moments turbulents, influencent énormément la suite des événements. Comme le Seigneur, les paroles que nous lançons en ces moments ont d’effet. « Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, sans exécuté ma volonté et accompli mes desseins» (Es 55 : 10-11). L’autre exemple frappant est celui de cette Sunamite dont l’enfant a retrouvé la vie parce que sa mère a refusé d’accepter cette dure réalité qu’est la perte inattendue de son fils. Cette histoire est un peu longue. Vous pouvez avantageusement lire 2 Roi 4, les versets 8 à 37. Nous n’allons retenir que quelques idées essentielles. Cette Sunamite n’a pas pleuré suite au décès de son fils mais l’a fait coucher dans la chambre où Elisée se reposait pendant ses séjours dans leur village. Ensuite, elle a pris la décision d’aller en hâte vers Elisée. A la question de son époux de savoir pourquoi voulait-elle aller voir Elisée, elle répondit « Tout va bien » (2 Roi 4 : 23) sachant bien que son enfant n’est plus. Elle donna la même réponse à Guéhazi, le serviteur d’Elisée lorsque celui-ci lui posa la même question. La fermeté de la foi de cette femme a conduit au miracle : son enfant fut ressuscité. C’est pourquoi, mes frères et sœurs, lorsque les circonstances autour de nous multiplient les tentations, nous devons avoir les yeux constamment fixés sur le Seigneur et savoir dire non au plan de l’ennemi. Et nos aspirations légitimes seront concrétisées par le Grand Assureur qu’est JEHOVAH. Nous devons rester attachés à l’amour du Christ. Car, il est le Seul Vrai Ami Fidèle qui n’abandonne pas dans la détresse. C’est lui le Fidèle des fidèles. Il est avec nous dans l’eau comme dans le feu. « Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas » (Es 43 : 2). « … Nous avons passé par le feu et par l’eau. Mais tu nous en as tirés pour nous donner l’abondance » (Ps 66 : 12). Par cette fermeté dans la foi, le Seigneur a fait des merveilles pour plusieurs de ceux qui nous ont précédés dans la foi. « Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, qui par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions,éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères» (He 11 : 32-34). Il faut savoir que Satan n’a jamais observé de répit dans sa course contre nous. « Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment» (Luc 22 : 31). Nous devons nous préparer pour être prêts à mourir pour la cause de Christ si c’est ce qu’il nous faut. Car certains l’ont fait avant nous et ont obtenu un bon témoignage. «D’autres furent livrés aux tourments et n’acceptèrent pas de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection…» (He 11 : 35). Pour finir, retenons que la foi qui prend sa source en Christ et qui s’en enracine dans sa parole ne doute point. Elle est certaine de la souveraineté de Dieu. Nous devons œuvrer pour le développement d’une telle foi afin de combattre le bon combat et de bien achever notre course. Elie Dannon Tel :
(229) 97 88 33 84 / Email : eliedannon@yahoo.com BP
7137 Cotonou, République du Bénin ECC/21032009/Bn © J.L. Degnidé
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