CONFERENCE DU 22/11/2008

Animée par le Supérieur Ev. Franck TUTUAKU

 

 

Thème :

L’EGLISE EST-ELLE TOUJOURS LA MEME

COMME DU TEMPS DE FEU PASTEUR BILEOU OSCHOFFA ?

 

 

EXPOSE DU CONFERENCIER

Sup.Ev. Tutuaku :

 

La notion d’église :

 

La notion d’église implique une idée de communauté. [1. Caractère de ce qui est commun à plusieurs personnes, à plusieurs groupes sociaux. 2. Groupe social ayant des caractères ou des intérêts communs. 3. Groupe de personnes vivant ensemble.]

 

Aujourd’hui le droit de communauté a été dépassé. Le bouleversement de la société n’est que la volonté d’un certain nombre de personnes bien organisées qui veulent imprimer d’autres valeurs, d’autres règles, d’autres principes sociaux.

 

Nous sommes à la fois citoyens de l’Etat, d’un peuple, d’un pays, d’une communauté et en même temps citoyens des cieux. A savoir que nous dépendons des valeurs célestes de sorte qu’après vie, nous ayons accès à un monde qui n’est pas réel, mais spirituel.

 

La foi du chrétien est désormais propulsée à un second plan comme une démarche interne, individuelle et personnelle.

 

Dans le livre du C.C. page 27 au 7ème chapitre, il y a guérison. Jésus l’accorde sans acception de personne. Cependant, le Christianisme Céleste ne se substitue pas aux hôpitaux et nous n’interdisons pas aux malades d’aller consulter les médecins dont nous reconnaissons l’efficacité.

 

Nous accomplissons notre mission et nous ne pouvons refuser aux nécessiteux le bénéfice d’un don gratuitement reçu, à savoir que la connaissance, le développement de la science et de la réussite sont des dons gratuits donnés aux prêtres, comme Dieu nous a aussi donnés l’esprit saint pour œuvrer et servir ses enfants.

 

 

Quel rapport avec le thème que nous développons aujourd’hui ?

 

Il s’agit de la reconnaissance de l’église. Il y a des maux que seules la prière et les cérémonies ne peuvent pas résoudre, car nous prions et envoyons en même temps nos malades vers les hôpitaux pour y recevoir des soins de la part des médecins. Il est donc judicieux, voire obligatoire de procéder à une double action conjuguée de la médecine et de la prière.

 

Le mal dont souffre notre église aujourd’hui :

 

C’est l’endormissement, le refroidissement de la foi du chrétien céleste. Cela nous pousse vers une déviance lente et sûre, hors de la foi dogmatique et du code pénal du C.C.

 

►Romains 13 : 11 – 14

 

«Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru.

La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière.

Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l'ivrognerie, de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies.

Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises..»

 

C’est cet endormissement, cet aveuglement, ce refroidissement programmé dont je parlais tout à l’heure. 

 

Comment pouvons-nous être à la fois citoyens du monde et citoyens des cieux, et être dans l’obligation de partager avec nos citoyens terrestres des valeurs qui ne répondent pas du tout aux exigences de l’alliance que nous avons reçue de J.C. par la foi et une parfaite abnégation (sacrifice de soi) ?

 

1 Cor. 6 : 9 – 11

 

« Ceux qui font le mal n'auront pas de place dans le Royaume de Dieu. Vous ne savez donc pas cela? Attention, comprenez bien ceci: ceux qui ont une vie immorale, ceux qui adorent les faux dieux, ceux qui sont adultères, les hommes qui couchent avec des jeunes gens, les voleurs, les avares, ceux qui boivent trop, ceux qui insultent les autres, les bandits, ces gens-là n'auront pas de place dans le Royaume de Dieu! Voilà ce que certains parmi vous étaient autrefois. Mais notre Dieu vous a lavés du péché, il vous a choisis pour lui, il vous a rendus justes au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l'Esprit Saint.. »

 

Ce petit passage nous rappelle ici l’importance et surtout l’intransigeance de J.C. à travers son apôtre Paul qui réaffirme ici les prescriptions dictées par l’esprit saint.

 

Aujourd’hui, par crainte d’être traités d’homophobes, nous acceptons de partager nos valeurs avec des couples gays, homosexuels et des travestis.

 

Est ce que nous les chrétiens de la communauté, nous avons les mêmes valeurs, les mêmes conceptions et visions ?

 

Les radios et les télés se sont adressées au nouveau Pape, lui demandant ce qu’il pense du remariage et des couples divorcés. Il a dit : «  le premier prêtre qui bénira ces couples est viré ».

 

Le Pape va rappeler cette information capitale pour tous : l’interdiction de bénir les couples divorcés. Il déclare que c’est le Christ lui-même qui de sa bouche a interdit cela.

 

De quel droit, lui en tant que Pape, changera-t-il ce que Christ a dit. Jésus  a apporté un enseignement qui doit rester immuable, incontestable pour ceux qui ont accepté de prendre le baptême et de le suivre.

 

Aujourd’hui, il y a des hommes qui se permettent de dire que les principes et les ordonnances de J.C. dans l’église sont désuets et qu’il faut penser à un nouvel homme spirituel, c’est-à-dire adapter la foi chrétienne aux évolutions et au développement de la société d’aujourd’hui.

 

D’autres disent qu’il faut vivre avec son temps.

 

Avons-nous dit un jour qu’après avoir reçu le baptême que nous vivrons avec notre temps ou avons-nous dit que nous suivrons aveuglément Jésus-Christ car nous sommes ses disciples sans condition ?

 

►Actes 1 : 8

 

« Mais vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'au bout du monde.»

 

Il y en a qui ont été témoins de la manifestation de la puissance du Saint-Esprit durant les premières décennies de leur vie, où l’Esprit Saint dénonçait publiquement l’adultère, la débauche, l’homosexualité, les rancoeurs, les rancunes, les mensonges, les manipulations, les fausses prophéties, les viols et autres. Les amulettes, les talismans, où l’Esprit Saint frappait, ligotait, mettait les gens à genou, les faisait marcher à genou et faire des tours et des tours jusqu’à ce que leurs genoux soient en sang ; jetait les récidivistes contre les murs et les jetait follement au sol, les faisait mordre la poussière et utilisait les prophètes pour dénoncer leur propre mauvais comportement ; menaçait de mort ceux qui endurcissaient leur cœur. Certains parmi nous ont vu l’exigence et la sévérité de l’esprit. Si quelqu’un entrait dans le temple et saluait le Chargé avec un cœur serré et malhonnête, l’esprit le faisait tomber.

 

Avant même d’entrer dans le temple, l’esprit te dit : « attention, change ». Avant que vous n’arriviez avec vos problèmes, le prophète, la prophétesse étaient déjà là à vous attendre.

 

Malheureusement, nombreux sont ceux qui disent aujourd’hui que l’église n’est plus ce qu’elle était avant.

 

Je porte témoignage aujourd’hui que j’ai vu un homme tomber dans le temple, car il avait dépassé un frère au portail sans lui dire alléluia.

 

Aujourd’hui, que voyons-nous ? Des hommes et des femmes qui ne se disent pas bonjour et qui viennent danser devant Dieu.

 

Ces comportements sont dangereux pour nos vies et pour l’église, car l’esprit de Dieu n’accepte pas cela.

 

Aujourd’hui, ceux qui ont été témoins de cela ne se saluent plus. Ils sont devenus de faux témoins de Jésus-Christ.

 

Le faux témoin :

 

Ce n’est pas seulement celui qui fait de faux témoignages, mais celui qui après avoir été témoin du Christ refuse d’apporter son témoignage comme source de lumière pour éclairer les hommes.

 

Ces faux témoins étouffent la vérité comme le dit Proverbes 6 : 16 – 22, c’est-à-dire le cautionnement à la fausseté et au mensonge.

 

« Il y a six choses que hait l'Éternel, Et même sept qu'il a en horreur;

Les yeux hautains, la langue menteuse, Les mains qui répandent le sang innocent,

Le coeur qui médite des projets iniques, Les pieds qui se hâtent de courir au mal,

Le faux témoin qui dit des mensonges, Et celui qui excite des querelles entre frères.

Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne rejette pas l'enseignement de ta mère.

Lie-les constamment sur ton coeur, Attache-les à ton cou.

Ils te dirigeront dans ta marche, Ils te garderont sur ta couche, Ils te parleront à ton réveil. »

 

►Apoc. 1 : 5

 

« Et que Jésus-Christ vous les donne, lui, le témoin fidèle! Il est le Fils premier-né, qui s'est levé du milieu des morts. Il est aussi le chef des rois de la terre. Jésus-Christ nous aime et il nous a libérés de nos péchés par son sang»

 

1 Cor. 11 : 1

 

« Imitez-moi, comme moi j'imite le Christ.»

 

Notre église est-elle toujours la même comme au temps du feu Révérend Pasteur Biléou Joseph Oschoffa ?

 

Si nous nous référons aux divisions, aux querelles, aux clans, la multiplication des pasteurs, la guerre des chefs, aux actions négatives, aux escrocs, adultères…, nous dirons que l’église n’est plus la même, car ce n’est plus la même force, la même puissance qui agit.

 

Mais cette église est la même. Elle n’a pas changé, à condition d’avoir compris que nous avons une mission : celle d’apporter la lumière aux peuples. Mais tant que nous la terrons et la mettrons sous nos boisseaux, elle n’éclairera jamais les ténèbres.

 

1 Jean 1 : 5

 

« La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point reçue ».

 

Dès que la lumière jaillit, l’obscurité disparaît. Vos cœurs sont obscurcis. La lumière peine à traverser le corps pour atteindre le cœur ; et pourtant, tous les dimanches nous lisons tous : « Portes élevez vos linteaux, élevez-vous portes éternelles, que le Roi de gloire fasse son entrée… ».

 

Le conducteur pose la question : « Qui est ce Roi de gloire ? «  Et nous répondons : «  Amen ou Saint », lorsqu’il dit : «  l’Eternel fort et puissant «.

 

Aussi puissant soit-Il nos cœurs sont encore noirs et obscurcis.

 

Les linteaux :

 

Les linteaux dont on parle sont les obstacles, les difficultés, les empêchements : tout ce qui ne permet pas que le Christ entre dans nos cœurs.

 

Conclusion :

 

Je conclus avec :

 

►Apoc. 2 : 1 – 5 [La première église]

 

« Écris à l'ange de l'Église d'Éphèse: Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d'or:

Je connais tes oeuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs;

que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t'es point lassé.

Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour.

Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres; sinon, je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.»

 

 

Intervention du Suprême Ev. Alopko :

 

Le contact que j’ai avec Christ aujourd’hui est un contact sacré qui, peut-être ne se voit pas, mais c’est un contact très fort. Je suis parmi les plus anciens de l’E.C.C. (+ 50 ans).

 

Est-ce que l’église a changé ?

 

Non, car plus de 20 ans après la mort de Papa Oschoffa, le contact que j’ai avec Christ aujourd’hui est un contact très fort. Ce qu’Oschoffa a commencé, il ne l’a pas terminé. Il est parti.

 

Ceux qui ont vu l’église l’ont connue du temps où Oschoffa ressuscitait les morts. Il disait aux gens : « touchez ma sangle, prenez-la, et ils avaient la guérison. »

 

Un jour, il a demandé à une femme de le regarder. Elle avait un problème au ventre (Je crois qu’elle attendait un bébé). Quand elle l’a fait, c’était comme si son sein se remplissait de lait, c’est-à-dire que l’esprit saint agissait de cette manière.

 

Oschoffa est un prophète. Ce genre de chose est réservé aux prophètes. Nous ne sommes pas tous à même de dire de faire comme un prophète. On ne verra plus personne faire ce genre de chose spectaculaire. C’est pourquoi les gens croient que l’église a changé.

 

 

Christ, à partir de la plus petite œuvre d’Oschoffa, s’est installé définitivement dans son église. Elle est la même du point de vue de la manifestation de l’esprit Saint.

 

Ceux qui disent qu’elle n’est plus la même sont ceux qui attendent toujours que quand ils ont mal au ventre qu’on leur sanctifie de l’eau et que ça marche tout de suite. Ils sont incapables de le faire eux-mêmes. Ils veulent toujours avoir un autre Oschoffa derrière eux.

 

Rentrez dans votre vie. Est-ce que lorsque vous parlez à votre Christ aujourd’hui il vous répond ? S’il le fait, c’est que l’église n’a pas changé.

 

Nous avons une lutte à venir :

 

Les sorciers, les malfaisants qu’il fallait briser, car ils s’en prenaient à l’église. Et Oschoffa a été l’instrument de l’église pour cela.

 

L’autre ennemi, c’est nous-mêmes qui ne voulons pas ouvrir les linteaux.

 

« La lumière est venue parmi les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas reçue ».

 

C’est ce qui se passe aujourd’hui, car la force s’est approchée de nous.

 

Pourquoi ne sentons-nous pas la force ?

 

Christ n’a pas toujours cherché à franchir certains obstacles en nous, car nous mettons ces obstacles et nous lui tournons le dos. L’homme a mis en lui-même des barrières.

 

Nous n’avons plus les manifestations spectaculaires du passé, mais l’église n’a pas du tout changé.

 

L’intégrisme :

 

C’est exiger des gens ce qui n’est pas utile. Nous tombons dans l’intégrisme parfois. Par exemple, le fait d’insister sur le port des habits rouges, alors que la débauche est à côté.

 

Le danger qui guette notre église ce sont les futilités. « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche de l’homme qui le souille, mais c’est ce qui en sort ».

 

 

Intervevtion du Suprême Ev. Abiassi :

 

L’église n’a pas changé. La force est toujours là.

 

Il y a trois catégories d’hommes :

 

*    1°/  Ceux qui cherchent quelque chose dans le « monde » et qui sont venus là pour l’avoir ;

 

*    2°/  Ceux qui n’ont pas « été dans le monde », qui ne pensent pas de bien de l’église, mais qui par son biais, sont devenus des devanciers et veulent se montrer, car ils pensent être des grands dans le monde ;

 

*    3°/  Ceux qui adorent Dieu en esprit et en vérité.

 

Beaucoup sont appelés, mais peu d’élus.

 

La deuxième ère, c’est l’église après Oschoffa.

 

Avant de partir, il nous avait donné des instructions et on ne les a pas suivies. Pendant sept ans nous aurions dû rester comme cela. Mais l’homme n’a pas voulu. Aujourd’hui, il y a la division dans l’église et nous avons mis en avant l’argent, et l’onction est devenue un commerce.

 

 

 

DEBATS

 

 

 

Intervention du VSE Henri  :

 

Comment était l’église il y a 20 ans en arrière ? Pourquoi tous ceux qui l’ont connue, ont-ils laissé les autres la changer, alors qu’ils avaient entendu ce qu’avait dit le fondateur ?

 

Reponse du Sup.Ev. Mahouna :

 

Les conférenciers ont dit,

 

il y a deux ères :

 

*    1°/ celle du vivant  d’Oschoffa,

*    2°/ celle d’après Oschoffa.

 

A son époque, il était question de rassembler. L’église devait être développée pour permettre aux nations de la connaître.

 

Après avoir rassemblé tout le monde, il fallait organiser. Or, l’organisation a échoué. Celui qui devait l’agencer après Papa Oschoffa, on ne l’a pas trouvé. On n’a pas permis à Papa Bada de prendre la tête de l’église. Papa Agbaossi, pareillement. Toutes les instances supérieures de l’église ont échoué.

 

L’espoir aujourd’hui de l’E.C.C. c’est la base, car si les paroisses s’organisent bien et essaient d’avancer avec tout ce que nous connaissons, on pourra évoluer parce qu’il y a un grand désordre.

 

VSM. Régine Ventura :

 

La question que l’on doit se poser c’est : « qui sommes-nous devenus devant Dieu ? Avons-nous réellement sa crainte ? Quand on observe bien, il n’y a pas que l’E.C.C., mais aussi l’église catholique et les autres religions. Sans la base, l’esprit saint ne peut pas travailler. Cette base c’est l’amour. Du temps de Papa Oschoffa, les opprimés et les malheureux étaient les plus heureux une fois à l’E.C.C. Aujourd’hui même, celui qui fait une bonne action est critiqué ou  est rempli d’orgueil. Jésus nous a donné l’opportunité d’aimer, mais son ennemi a toujours lutté pour prendre les âmes. Dieu nous a tellement montré son amour qu’Il a fait descendre l’église pour laver et sanctifier nos âmes.

 

Les sept péchés capitaux c’est un piège pour nous. Les derniers temps approchent. On dit que cette église est la dernière barque.

 

L’église n’a pas changé, mais c’est nous, car nos cœurs sont devenus mauvais. Tous les défauts de l’homme ont surgi. C’est écrit sur nos visages.

 

Sup. Ev Tutuaku :

 

« Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande ».

 

Quand on n’a pas la foi en Christ, le baptême n’a pas de sens. Quand on est citoyen français, on est soumis à la loi française. Un chrétien lui, marche sous la loi chrétienne. Sommes-nous vraiment chrétiens ?

 

Si nous sommes chrétiens, avons-nous rempli les formalités pour qu’on nous appelle ainsi ? Le christianisme céleste est un mode de pensée et de vie. C’est une manière d’être. Mais la pratique fait défaut aujourd’hui.

 

Le christianisme céleste est basé sur quelque chose que nous avons reçue de Dieu et que nous devons mettre en pratique.

 

A l’époque de Papa Oschoffa, il y avait la manifestation du Saint-Esprit. Si l’on se comportait bien, l’Esprit Saint agissait bien avec nous et si l’on se comportait mal, il agissait mal avec nous.

 

Papa a prié un jour pour que le Saint-Esprit diminue un peu la punition, voyant que les chrétiens célestes sont des hommes comme les autres, mais aussi à cause des dérives qu’il y avait au milieu de nous. Sinon nous ne serions pas là aujourd’hui. Il y aurait beaucoup de morts parmi nous.

 

Sup. Ev. Mahouna :

 

L’esprit rappelle tous les jours à l’ordre. Chaque jour nous prions quand nous nous levons et nous allons travailler. L’esprit de Dieu nous parle tout le temps si nous faisons bien attention.

 

L’église n’est plus la même aujourd’hui, car il y a un certain nombre de choses que l’on possédait auparavant et que l’on n’a plus à présent.

 

Supr.Ev. Alopo :

 

Vous dites (à la Dev. et aux autres) que l’homme est mauvais. Mais lorsque j’ai connu l’église dans les années 50, il en avait pire. C’est le voleur sur la croix qui va hériter du royaume des cieux. C’est comme l’élève dans la classe. Si le proviseur lui dit tout le temps qu’il est mauvais, il finira par croire qu’il l’est réellement.

 

Avant nous, il y avait d’autres communautés. La première  se réclamant de Dieu était le peuple Juif. Maintenant si on regarde bien le Judaïsme, ceux qui y adhèrent sont vraiment organisés. C’est pourquoi lorsqu’il arrive quelque chose à l’un d’entre eux, c’est tout le créneau qui monte. Les Musulmans aussi sont très organisés, etc. Nous, nous n’avons pas eu le temps de le faire.

 

Ce qui rapporte de l’argent à la paroisse, ce sont nos petites quêtes. Nous ne pouvons pas faire face à nos problèmes économiques.

 

S.Ev. Gabelus :

 

L’anarchie qui règne aujourd’hui dans l’église fait que l’esprit de Dieu, petit à petit, se retire de nous et n’agit plus de la même manière, car lorsqu’il y a la loi, il y a l’ordre. Une  personne est représentative de cette loi et de cet ordre. C’est Papa Oschoffa. Je fais le parallèle avec Moïse qui avait reçu les tables de la loi.

 

A présent, il n’y a plus de représentant. S’il y a cette différence, l’esprit de Dieu ne se manifeste plus de la même manière. On ne se sanctifie plus. On ne sanctifie plus l’église. On tolère tout.

 

 Par exemple, le bain de sanctification. Je n’ai pas connu la bouteille d’eau où on rentre à la maison pour se sanctifier. Au départ, Papa Oschoffa nous a montré comment allumer les bougies. Pourquoi les hommes, aujourd’hui les allument-ils différemment ? On a changé l’église. Autre exemple, le Président du Comité paroissial simplifie certains cultes (culte d’enterrement).

 

Lorsqu’on demande aux dignitaires pourquoi on ne fait plus ce que dit « la Constitution », ils répondent qu’elle n’est plus valable. Ils disent qu’il faut que l’église devienne moderne, qu’elle change  avec son temps.

 

Maintenant, il y a des gens qui portent le nom de l’E.C.C. et font n’importe quoi. Ils sont prêts à dire que c’est « la Lumière » qui prévaut plus que « la Constitution ». Il faut que nous revenions à tout ce que le Pasteur a fait.

 

 

Sup. Ev. Mahouna :

 

L’anarchie est source d’éloignement de l’Esprit Saint.

 

Sup.Ev Tutuaku :

 

Dans le temple, quand il y a désordre Dieu frappe.

 

Devancier Tolio :

 

Dieu a envoyé son Fils qui a fait de nous ses enfants. Alors, dès son expiration sur la croix, le voile s’est déchiré et tout ce qui était ancien a été accompli et nous sommes devenus sous la nouvelle alliance. Christ nous a donné l’exemple et sans cette foi inébranlable en lui que nous devons tous demander à Dieu, nous ne pouvons pas aller bien loin. Avons-nous cette foi en Dieu ou sommes-nous dominés par nos convoitises ?

 

L’E.C.C. est arrivée par le Pasteur Oschoffa comme étant la dernière barque. Si de son vivant l’esprit agissait pour nous faire connaître que notre manière de nous comporter n’était pas correcte, c’est parce que nous n’avions pas pu rester dans le chemin que Christ nous a tracé.

 

VSE Woli Henry :

 

Ce n’est pas la même église. Cette église est ce qu’elle est vraiment : celle qui porte le nom du C.C.

 

►Luc 10 : 17 – 24

 

« Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom.

Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.

Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire.

Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.

En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.

Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.

Et, se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier: Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez!

Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »

 

S’il y a un homme qui va vers un mort et le touche, est-ce que le mort sera sanctifié ou cet homme sera-t-il souillé ? C’est la question que je pose aujourd’hui à l’église. Est-ce l’église qui fuit devant Satan ou est-ce Satan qui fuit devant l’église ? Si nous n’avons pas la sanctification, comment cette église sanctifiera-t-elle le monde ? Est-ce qu’elle a la même sanctification qu’au temps du Pasteur ?

 

Je dis qu’elle n’est pas la même, car elle contient beaucoup de démons. Certains ont des esprits démoniaques en eux qui ne sont pas dévoilés. Ils sont à l’église depuis longtemps et sont toujours malades. Mourront-ils comme cela ?

 

La mission de l’église a été bafouée. Ceux qui ont reçu cette église l’ont rejetée.

 

Ton nom sera-t-il écrit ? Seras-tu là-haut ? Tes œuvres seront-elles écrites devant le Seigneur ? Car Dieu te connaît. On ne te demande pas de juger les autres, mais de les comprendre.

 

Sup.Ev. Mahouna :

 

L’E.C.C. est basée sur la sainte Bible, sur la parole de Dieu. L’Esprit Saint a éclairé Papa Oschoffa. On agit, on vit et on sent que l’esprit de Dieu est parmi nous.

 

Sup.Ev. Tutuaku :

 

►Rom. 10 : 14

 

« Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? »

 

Quand nous nous mettons à genou et que nous sonnons les cloches, à qui les sonnons-nous ? Nous ne pouvons pas nous permettre de nous mentir.

 

VSE. Jean-Luc :

 

Ce qui me dérange, ou plutôt,  ce que je souhaite, c’est que les fidèles qui viennent à l’église se sentent bien et qu’ils ne se sentent pas en danger. Ceux qui étaient autour de Papa n’ont pas respecté son testament. Tous ceux qui sont venus après n’ont pas fait mieux.

 

Nous avons un problème de financement dans l’église que nous n’avons jamais pu approfondir, également au niveau du respect des préceptes. Comment voulons-nous sanctifier le monde si nous-mêmes nous ne le sommes pas ?

 

Devancière  Ana Teko :

 

Beaucoup de gens disent que le problème de grade à l’église est vraiment grave. Papa Abiassi a dit que du temps de Papa Oschoffa il y avait cinq supérieurs. Mais aujourd’hui il y en a autant. Tant qu’on ne fera pas la volonté de Papa Oschoffa, on ne pourra pas dire qu’on est chrétien céleste. On est aussi beau quand tout le monde est en blanc. Aujourd’hui, pour avoir des grades, il faut 350 euros. Si on repart 20 ans en arrière, ne peut-on pas trouver une solution ?

 

Devancier Miguel :

 

Oui, l’église a changé, car on voit beaucoup de dérapages. Si aujourd’hui l’église a un souci, on ne dira pas que cela vient du Nigeria, du Bénin ou autre. On dira que c’est l’E.C.C. Il y a aussi beaucoup de dérapages au niveau des cérémonies, des cultes. Un nouveau venu constate facilement tout cela.

 

Quand les gens font des conférences à l’extérieur, il y en a beaucoup qui viennent d’ailleurs pour y assister. Mais aujourd’hui, si on demande à quelqu’un est-ce que vous connaissez l’église céleste, il répondra que non.

 

Sup. Ev. Ventura :

 

Je suis gêné par deux choses :

 

*    1°/  Nous sommes dans un autre temps,

*    2°/  L’ère de Papa Oschoffa (hier).

 

Je ne suis pas d’accord, car l’église est une entité et elle le restera. Elle ne changera jamais, même si nous devons mourir. Alors d’où vient le problème ?

 

Il y a des hommes et des femmes qui font un travail de fond. Il y a un problème d’échange : le problème culturel. Les gens en Afrique ont mêlé l’église à la culture. Est-ce qu’on a déposé nos sangles comme l’a fait l’évangéliste Sobowale, lorsque l’église est arrivée dans les premiers temps en France ? Comment pouvons-nous approcher les anciens et faire un travail de fond ? Où devons-nous les oublier et faire ce travail de fond ? Nous avons aujourd’hui un problème de reconnaissance. Est-ce que l’Etat a fait quelque chose pour que l’église soit reconnue. Il faut compter sur la valeur des hommes et des femmes de bonne volonté qui veulent faire le travail.

 

L’église a deux problèmes :

 

*    1°/  Celui de la reconnaissance,

*    2°/  Celui de vrais patrons organisés derrière elle.

 

Le Pasteur a signé une seule chose : c’est la « Constitution ». Acceptons-nous « la Constitution » ou « la Lumière sur le C.C. », car nous ne pouvons pas travailler sur les deux.

 

 

 

VSE Henri.  :

 

La devancière Ana Teko a dit quelque chose : c’est de travailler sans sangle. Ma question est : « est-ce que l’ensemble de tous les autres dignitaires ont compris ce que Papa Oschoffa a laissé » ? La tête de l’église n’est pas sérieuse en ce qui concerne les documents. Tous les jours on fait des changements au niveau de l’église. Que font les grands ?

 

VSE Woli Henry :

 

C’est le Saint-Esprit qui fait défaut. S’il ne se manifeste plus, comment peut-on dire que l’église peut continuer sa mission avec sa force, ses prodiges et ses miracles ? Nous avons reçu une église puissante qui chasse les démons, guérit les malades et sanctifie le monde. Nous devons nous sanctifier, car sans la sanctification l’église ne peut sauver le monde.

 

Dev. Croquefer :

 

Je n’ai pas connu le Pasteur, mais je sais que l’église est toujours la même. L’homme fait ce qu’il veut, mais celui qui se met en condition sait très bien que la force est toujours présente. Celui qui veut parler avec sa bouche dira toujours qu’il n’y a plus de force, car il sait très bien qu’il ne sera pas puni.

 

VSM ‘Bobi :

 

Dans le temps, les devanciers étaient à des milliers de kilomètres et pouvaient prier pour les gens et opérer des miracles. Seulement, c’est notre cœur et nos comportements qui ont changé. S’il faut nous dégrader, dégradez-nous et mettons nos cœurs à l’œuvre pour que l’église puisse avancer.

 

Dev. Tolio :

 

L’église n’a pas changé et doit être toujours la même, car si elle a changé, cela signifie que Dieu a changé et que Christ a changé. Christ a dit qu’Il a mis en nous son esprit afin que nous fassions sa volonté et rien que sa volonté. Si nous voulons rester avec lui nous devons faire sa volonté.

 

La loi de Dieu existe. Il a mis les dix commandements. Sommes-nous sauvés par la loi ou par la grâce. Christ nous a dit, nous sommes sous la grâce. Il s’est donné pour nous sauver. Il s’est sacrifié une fois pour toute afin que nous soyons sauvés par sa grâce. Mais étant sous la grâce cela signifie-t-il que nous devons faire tout et n’importe quoi et demeurer sous la grâce ?

 

Je pense que nous devons reprendre la « Constitution » de l’église. Nous devons reprendre les choses à la base.

 

Christ même a été tenté, à plus forte raison nous qui sommes des hommes. Mais nous devons avoir la conviction que Dieu nous a donnés des armes pour lutter contre cette tentation.

 

 

 

 

CONCLUSION

 

 

 

Sup. Ev. Tutuaku :

 

Dieu a dit à Papa Oschoffa : « Le monde ne croit pas que Jésus-Christ s’est révélé à toi, mais je serai avec toi et j’accompagnerai de signes, de prodiges et de miracles tes œuvres ».

 

Toutes les réussites que nous avons aujourd’hui, je crois que c’est juste la promesse que Dieu a faite à Papa Oschoffa. Tout ce que Dieu promet, Il le réalise.

 

Nous sommes devenus devanciers, mais nous ne sommes pas préparés à gérer les problèmes des gens. Il faudrait mettre en place un petit groupe de réflexion pour changer les choses.

 

 

Paroisse Ste-Victoire (Pantin – France)

Le 28/11/2008 de 16 h 45 à 20 h 27

Reportage : S/M Brigitte URGEN

Pour le site www.christianismcelest.com

 

 

© JL. Degnidé Publications

 

 

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