Alléluia!!!
Permettez-moi
de vous remercier pour le travail abattu par vous pour l'expansion et la compréhension
du Christianisme Céleste dans le monde.
> S/L
Casimir DEGLA
>Les artistes contemporains, du moins pour la
plupart, ne cherchent plus leur inspiration dans les régions supérieures de la
conscience : ils manipulent des mots, des sons, des couleurs, des formes,
ils font toutes sortes de combinaisons, ils s’amusent. Oh, bien sûr, ils font
preuve de beaucoup d’imagination et d’originalité, et alors on regarde, on
écoute, mais on ne se sent pas transporté. Et pourtant certains de ces artistes
se prétendent des mystiques. Eh bien, non, ils n’ont pas les vrais critères
spirituels.
Pour ceux qui se
sentent une vocation artistique, cela devrait pourtant être bien clair :
avant de créer, il faut faire l’effort de s’élever intérieurement dans la
pureté et la lumière afin, pour ainsi dire, de « photographier » ou
« enregistrer » les réalités célestes. C’est à cette seule condition
qu’ils apporteront sur la terre des reflets de l’harmonie, de l’intelligence du
monde d’en haut.
> La mélodie se joue sur une seule corde, se chante d’une
seule voix. Tandis que l’harmonie sous-entend la participation de plusieurs
cordes, de plusieurs voix ou de plusieurs instruments dont la combinaison est
toute une science. Ainsi la mélodie est plus près du cœur, du sentiment ;
l’harmonie est davantage liée à l’intellect, à la pensée.
Mais
ni la mélodie, ni l’harmonie ne sont complètes par elles-mêmes. Pour atteindre
la perfection, il faut que le cœur, qui parle dans la mélodie, arrive à
éveiller l’âme, et que l’intellect, qui s’exprime dans l’harmonie, éveille
l’esprit. Et avec l’âme et l’esprit nous entrons dans le domaine de la
symphonie. C’est dans la symphonie que l’homme peut véritablement s’épanouir,
parce qu’elle touche à la dimension cosmique de l’être. La symphonie représente
tout l’univers qui chante en chœur : la musique des sphères…"
>On dirait qu’à l’heure actuelle la
musique est devenue l’expression artistique la plus appréciée. Partout, de plus
en plus on entend de la musique, et de plus en plus de jeunes veulent faire de
la musique et chanter. Mais comme ils ne possèdent pas de critères, ils ne
s’aperçoivent pas que certaines sortes de musiques qui remportent de grands
succès ont sur eux une influence tout à fait néfaste. Du moment que c’est
nouveau, original, c’est un critère suffisant. Et voilà comment ils en sont
arrivés à appeler musique ce qui n’est en réalité qu’une succession de sons
discordants accompagnés de hurlements et de gesticulations. Ils ne se rendent
pas compte que ces cacophonies produisent des vibrations qui déchirent leur
système nerveux et qu’elles éveillent dans leur âme des formes monstrueuses.
Oui, c’est
grave, et il faut réfléchir à l’influence que certaines musiques peuvent avoir
sur l’équilibre psychique des jeunes, et même des adultes."
>La création
n’est qu’une unité ininterrompue. Même si, en apparence, on voit des limites,
des ruptures, nulle part il n’y a réellement de séparation absolue. Et la
décomposition de la lumière par le prisme en est l’exemple le plus remarquable.
Imaginez un faisceau de lumière blanche, il représente le 1 ; en se
décomposant il donne le 7, les sept couleurs. N’est-ce pas extraordinaire de
voir comment de cette unité, la lumière blanche, naît une telle
diversité : le violet, l’indigo, le bleu, le vert, le jaune, l’orange, le
rouge ? Qu’est-ce qui peut, mieux que la lumière, représenter ce passage
de l’unité à la diversité et de la diversité à l’unité ? Et maintenant,
regardez ces couleurs en essayant de discerner où finit le rouge et où commence
l’orange, montrez-moi où ils se séparent, où est la frontière… Vous ne la
trouverez pas, il n’y en a pas. Et cet exemple de la lumière est
particulièrement intéressant, car la lumière est la substance même de
l’univers."
>Quand
quelqu’un ouvre la bouche pour donner son opinion, il est évidemment persuadé
d’être dans le vrai. Mais souvent, il suffit de le voir agir pour se rendre
compte du contraire. C’est le comportement d’un être qui révèle s’il est dans
le vrai, non les théories et les élucubrations qu’il présente aux autres. Les
humains font de la vérité une sorte d’abstraction, alors que c’est au contraire
dans leurs manifestations concrètes, dans leurs agissements, qu’ils montrent
s’ils s’en rapprochent ou s’en éloignent.
Il est impossible de dire ce qu’est la vérité, car elle n’existe pas en tant
que telle. Elle n’existe qu’en tant que manifestation, à travers l’être humain,
de la sagesse et de l’amour. Alors, il faut cesser de prétendre qu’on est dans
le vrai. Il n’y a rien à prétendre : celui qui possède l’amour et la
sagesse n’a pas besoin de dire quoi que ce soit, ses actes parlent pour lui.
>Consciemment ou inconsciemment, dans leurs incarnations antérieures les
humains ont commis certaines transgressions ; et s’ils n’ont rien fait
pour les réparer, ils se trouvent maintenant dans des situations difficiles
avec des dettes à payer et des affaires embrouillées à démêler. Mais le destin
leur cache cela, et au moment où ils vont, par exemple, conclure une
association ou un mariage, ils ne voient pas comment sont les êtres avec
lesquels ils sont sur le point de se lier, ni comment ces êtres vont agir à
leur égard dans telle ou telle circonstance.
S’ils étaient prévenus, il leur serait facile d’échapper aux épreuves. Mais
pour qu’ils puissent payer leurs dettes, la loi de justice fait en sorte qu’ils
n’aient ni réminiscence, ni prémonition ; ils sont là plongés jusqu’au cou
dans une marmite, en train de cuire, et ils y resteront jusqu’au jour où ils
auront compris les leçons de la Justice divine.
>Pour avancer avec
assurance sur le chemin de l’évolution, le disciple doit avoir une claire
conscience des lois de la destinée, donc savoir que les épreuves qu’il aura à
affronter au cours de son existence sont la conséquence des transgressions
qu’il a commises dans ses précédentes incarnations. Maintenant, il doit payer,
réparer et apprendre en acceptant toutes les conditions que la Justice divine a
décidées pour lui. Rien ne peut contrecarrer ces décisions. S’il doit avoir un
échec, une maladie ou faire une rencontre malheureuse, il n’y échappera pas.
Dans le plan physique nous ne sommes pas libres. Mais nous avons toujours la
possibilité de vivre les épreuves différemment en cherchant à nous élever par
la prière, la méditation. Nous établissons ainsi un lien avec le monde divin,
nous travaillons à augmenter en nous la lumière, la force, la pureté, l’amour,
et grâce à ces vertus nous transformons nos épreuves : nous ne pouvons pas
leur échapper, mais elles nous enrichissent au lieu de nous appauvrir.
>Quand je dois vous éclairer sur un point important de la vie
spirituelle, je m’appuie très souvent sur la Bible, sur les Évangiles surtout.
Mais, en réalité, je n’accorde pas à la lettre de ces textes une valeur
absolue.
Pour prendre une image, je vous dirai que je lis la Bible comme je contemple le
ciel étoilé. Car le ciel étoilé est un livre, un livre qui ne s’adresse pas
uniquement à notre intellect, mais aussi à notre âme et à notre esprit. Nous nous éclairons à une lumière qui nous dépasse et cette
lumière oriente nos pensées, nos sentiments, nos actes. Celui qui s’habitue à
regarder les étoiles avec amour, en méditant sur l’harmonie cosmique, sur ces
lumières qui viennent de si loin dans l’espace et dans le temps, parcourt par la
pensée les régions spirituelles qui sont aussi en lui. C’est ainsi que je lis
les Livres sacrés, et en particulier la Bible, comme si je m’approchais d’un
ciel dont les astres illuminent et imprègnent toute ma vie.
>Cette entité que
nous appelons notre Moi supérieur et qui est nous, une partie de nous, n’habite
pourtant pas en nous. S’il habitait en nous, nous ferions des merveilles. De
temps en temps, seulement, il vient et se manifeste ; de temps en temps,
il prend contact avec notre cerveau. Mais comme le cerveau n’est pas encore
préparé pour vibrer parfaitement à l’unisson avec lui, il ne peut pas
l’accueillir et alors le Moi supérieur ne peut pas
rester, il s’en va ; mais il continue à travailler sur notre cerveau et le
prépare à pouvoir l’abriter un jour.
Quand notre cerveau sera prêt, notre Moi supérieur, qui n’est rien d’autre
qu’une partie de Dieu Lui-même, viendra s’y installer, et alors nous
comprendrons que dans les régions supérieures de notre être, nous sommes
réellement un, fusionnés avec la Divinité.
> Dans les siècles passés, l’honneur des hommes et
des femmes était avant tout fondé sur des valeurs sociales, donc extérieures.
Un mot, un geste malheureux obligeait immédiatement les nobles à se battre en
duel. Que cette coutume et cette façon de voir les choses aient obligé les
hommes à faire acte de courage, c’est certain. Mais du point de vue moral et
spirituel, cette conception de l’honneur est déplorable, car elle ne développe
pas réellement la noblesse et le courage, mais sert avant tout à sauver le
prestige social qui n’est en réalité que peu de chose.
La véritable noblesse consiste à chercher des solutions plus intelligentes, en
ayant recours à la conciliation. Mais cela nécessite d’abord tout un travail
intérieur : celui qui est offensé doit comprendre qu’aucune méchanceté,
aucune accusation ne peut le diminuer aux yeux de Dieu ; s’il est
innocent, ni accusations ni calomnies ne changent en rien ce qu’il représente
pour les anges et pour Dieu Lui-même.
Ce sont là quelques
extraits des textes envoyés par : Fofo DURANDAL
ECC BURKINA FASO